

À Troyes, dès 13 h place de l’hôtel de ville de Troyes, construction d’un mur en carton par la FSU, contre les « briques » mises en place dans l’Éducation nationale.
La manifestation démarrera à 14 h de la place Jean-Jaurès.
À Romilly-sur-Seine, à 14 h devant la Bourse du travail.
À Bar-sur-Aube à 17 h, place de l’Hôtel-de-Ville.
À Phnom Penh, neuf représentants syndicaux ont été reconnus coupables ce matin d’« incitation à semer le trouble dans l’ordre public ». Des faits régulièrement reprochés aux activistes et politiciens membres de l’opposition. Un crime qui a conduit plusieurs dizaines d’entre eux en prison ces dernières années dans un contexte de détériorations des libertés fondamentales sous la gouvernance du Premier ministre Hun Sen.
Ces dernières semaines, les tribunaux administratifs sont devenus le terrain de contestation de mesures controversées prises par les préfets dans le cadre du mouvement social contre la réforme des retraites.
La LDH sera présente toute la journée à Troyes aux côtés des organisations syndicales, politiques et associatives lors de cette Fête du 1er Mai symbolique, marquée cette année par la lutte contre la réforme des retraites et pour la démocratie, les libertés et les droits.
La contestation de la réforme des retraites s’est poursuivie jeudi dans plusieurs villes de France, sous forme de « tour de chauffe » avant le 1er-Mai.
Sommes-nous toujours en démocratie ? L’escalade de la violence policière lors des dernières manifestations et l’utilisation abusive du 49.3 par le gouvernement, le onzième en neuf mois, oblige aujourd’hui à se poser la question. Alors que la légitimité parlementaire et la légitimité de la rue se confrontent à la légitimité de l’exécutif depuis le début des débats sur la réforme des retraites, notre régime démocratique semble être aujourd’hui à bout de souffle.
Entre 1,1 million et 3,5 millions de personnes ont défilé partout en France contre la réforme des retraites jeudi. Les responsables syndicaux, ragaillardis par les chiffres des manifestations et la présence nombreuse des jeunes dans les cortèges, s’agacent de l’entêtement d’Emmanuel Macron.
Je sais, il faudrait les ignorer, juste détourner les yeux et regarder ce héron dans les roseaux, cette fleur blanche, et l’aulne qui a survécu au vent, la terre qui sous les feuilles s’amollit ces jours derniers. Mais il est de ces indignations vertueuses des vertueux apeurés, les indignations de ceux qui servent l’ordre car l’ordre les sert, qui sans arrêt possible me retournent.
Esther Lynch, la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, dispose de 24 heures pour quitter la Tunisie après « des propos qui constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie », selon la présidence.