Paix à Gaza ! Pour un cessez-le feu permanent !



« On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs »


Rami Abou Jamous écrit son journal pour Orient XXI. Ce fondateur de GazaPress, un bureau qui fournissait aide et traduction aux journalistes occidentaux, a dû quitter en octobre son appartement de la ville de Gaza avec sa femme Sabah, les enfants de celle-ci, et leur fils Walid, deux ans et demi, sous la pression de l’armée israélienne. Réfugié depuis à Rafah, Rami et les siens ont dû reprendre la route de leur exil interne, coincés comme tant de familles dans cette enclave miséreuse et surpeuplée.

Vendredi 16 août 2024.

On est à la mi-août et à cette date, normalement, on prépare la rentrée des classes. D’habitude, on voit les enfants qui se rendent avec leurs parents aux marchés pour acheter les fournitures scolaires. C’est un moment joyeux pour les élèves et leurs familles. Normalement.

Cette année, il y a beaucoup d’enfants au marché, mais ce n’est pas pour acheter des stylos et des cartables. Beaucoup d’entre eux sont maigres à cause de la malnutrition. On voit apparaître une génération d’enfants travailleurs.



«Maintenant on va où ?» : à Gaza, les ordres d’évacuation israéliens créent chaos et détresse


Fatigués de partir et repartir inlassablement, les déplacés palestiniens ne veulent plus bouger malgré les ordres d’évacuation quasi quotidiens lancés par l’armée israélienne. «Aucun endroit n’est sûr» à Gaza, répète l’ONU.

Informer depuis Gaza est extrêmement compliqué. Aucun journaliste ne peut y entrer, à l’exception de brèves incursions au sein d’unités de l’armée israélienne. Seuls ceux qui étaient sur place avant le 7 octobre continuent d’informer sur la situation. Parmi eux, des reporters de l’Agence France-Presse, dont Libération publie ce jour le reportage.

Soudan : l’Unicef alerte sur la plus grave crise de déplacements d’enfants au monde


Au Soudan, cela fait depuis le 15 décembre que les combats entre l’armée du général Al-Burhan et les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, dit Hemetti, ont gagné l’État de Gezira, au sud de Khartoum. Les FSR poursuivent leur percée vers le sud et seraient désormais proches de la ville de Sennar. Cette offensive des paramilitaires dans une région jusqu’alors épargnée par les combats a provoqué un déplacement massif de population. 

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Les terribles inondations qui frappent le Pakistan entraînent des déplacements massifs parmi les réfugiés et les populations locales

Bahadur Khan et sa famille n’ont eu que quelques minutes pour fuir leur maison dans la province de Khyber Pakhtunkhwa, au nord-ouest du Pakistan, avant qu’elle ne soit emportée par les inondations.   © HCR/Usman Ghani


Les réfugiés afghans font partie des 33 millions de personnes durement touchées par les pluies torrentielles et les inondations au Pakistan.

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La dernière décennie de conflits au Sahel a entraîné le déplacement de 2,5 millions de personnes


Mairama porte son fils dans le dos sur un site pour familles déplacées à Ouahigouya, au nord du Burkina Faso.   © HCR/Benjamin Loyseau


Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, appelle à une action internationale concertée pour mettre fin au conflit armé dans la région du Sahel central, qui a forcé plus de 2,5 millions de personnes à fuir leur foyer au cours de la dernière décennie.

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