Ce matin à Troyes



80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.


Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »

  • Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone

 assiégée : 

« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »

Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »

RFI 21/10/2024

  • Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches

après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.

« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».

A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »

Muhad a déjà subi douze opérations.

RFI, publication du 22/10/24

  • Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant

ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza

C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.

NOUVEL OBS 03/10/2024

  • Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de

Ramallah, en Cisjordanie :

« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »

NOUVEL OBS 03/10/2024    

Conflit Israël-Hamas: une centaine de personnes rassemblées pour la paix à Troyes


Une centaine de personnes se sont rassembées à Troyes pour la paix et la fin du bombardement de Gaza.

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En direct, guerre Israël-Hamas : l’armée israélienne intensifie ses combats autour des hôpitaux gazaouis, selon l’Institute for the Study of War




Troyes: Marche pour la paix samedi 18 novembre

Rassemblement Place Alexandre-Israël (Hôtel de ville) à 10h30

Le 12 mars, marchons pour la paix et le climat

Des militants de Greenpeace face au méthanier Boris Vilkitsk, pour rappeler que les énergies fossiles alimentent la guerre contre l’Ukraine, le 5 mars 2022. – © Jean Nicholas Guillo/Greenpeace


La guerre contre l’Ukraine rappelle la fragilité de nos États face aux crises et notre dépendance aux produits pétroliers, écrivent les auteurs de cette tribune. Ils appellent ainsi à participer à la marche climat du 12 mars.

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A TROYES, 14 h place Jean-Jaurès

Rassemblement pour une paix durable


En marche pour la paix et contre le dérèglement climatique, pour la justice sociale et les droits humains, pour le désarmement nucléaire