En 2020, les traversées et tentatives de traversées avaient concerné quelque 9 500 personnes, contre 2 300 en 2019 et 600 en 2018 – ici, à Calais, le 14 octobre. CHRISTOPHE ENA / AP
Les opérations de secours, et de reconduction vers la côte française, ont eu lieu mardi. Depuis la fin de 2018, les traversées illégales se multiplient.
Le cimetière « Jardin d’Afrique » compte déjà environ 500 tombes, pour une capacité de 800 places. Crédit : Dana Alboz / InfoMigrants
La ville de Zarzis dans le sud de la Tunisie prend en charge l’immense majorité des corps de migrants rejetés par la mer sur les différentes plages du sud du pays. Un fardeau pour la petite municipalité qui dit manquer de moyens. Deux cimetières d’exilés sont aujourd’hui visibles à Zarzis. Ils comptent à eux deux près de 1 000 corps, et arrivent à saturation.
Les deux militants et le prêtre en grève de la faim à Calais (Pas-de-Calais), le 18 octobre 2021. (MAXPPP)
Anaïs Vogel, Ludovic Holbein, Philippe Demeestère ont entamé une grève de la faim le 11 octobre dernier pour défendre le sort des migrants.
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, se rendra mercredi 27 octobre à Calais pour une mission de médiation, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur. Depuis 15 jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère sont en grève de la faim dans l’église Saint-Pierre de Calais. Les grévistes réclament notamment l’arrêt des démantèlements des camps de migrants pendant la période hivernale.
Reporterre s’est rendu au salon Milipol pour découvrir les innovations technologiques sécuritaires. Elles sont de plus en plus déployées pour repousser les migrants.
À Calais, le 11 octobre 2021, un prêtre et deux militants ont entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions de vie des migrants. Crédit : Capture d’écran Youtube
Depuis le 11 octobre, ils ne mangent ni n’avalent rien, à part de l’eau. Le prêtre jésuite Philippe Demeestère et deux autres militants associatifs ont entamé une grève de la faim pour réclamer l’arrêt des maltraitances des migrants de Calais. Onze jours plus tard, les récentes annonces du préfet n’ont pas suffi à mettre fin à leur grève.
La Pologne a envoyé des centaines de soldats supplémentaires à sa frontière avec la Biélorussie. Crédit : Picture alliance
Actuellement, près de 6 000 soldats polonais ont été appelés en renfort près de la Biélorussie, en plus des gardes qui surveillent déjà la zone. Une mesure qui renforce encore un peu plus l’ultra-militarisation de la frontière.
Un garde-frontière polonais face à des migrants du côté de la Biélorussie, le 29 septembre 2021. (VIKTOR TOLOCHKO / SPUTNIK / AFP)
Depuis le mois d’août, des milliers de migrants, originaires pour la plupart du Moyen-Orient et d’Afrique, tentent de franchir la frontière polonaise depuis la Biélorussie. Ils sont reconduits manu militari.
Le gouvernement devrait renoncer à son approche inhumaine de la migration dans le nord de la France.
Deux jours après la publication, le 7 octobre, d’un rapport de Human Rights Watch documentant le traitement dégradant infligés aux migrants par les autorités françaises dans et autour de Calais, Gérald Darmanin a publiquement réfuté les conclusions du rapport déclarant qu’il s’agissait « manifestement de mensonges ». « Pas un policier et pas un gendarme sur la côte littorale n’a été poursuivi par la justice », a-t-il affirmé, avant de louer « l’humanité » de la police envers les migrants.
Le cimetière de migrants anonymes de Sidiro, à la frontière turque. Crédit : InfoMigrants
Depuis plusieurs années, les corps de migrants non-identifiés reposent à Sidiro, un petit village grec à quelques kilomètres de la frontière turque. Beaucoup sont morts noyés en tentant de traverser l’Evros, d’autres sont décédés d’hypothermie ou ont été victimes d’accidents de la route. Il y aurait 200 corps enterrés dans le village, sans nom et sans date.
À la frontière entre la Croatie et la Bosnie, des violences perpétrées sur des migrants sont dénoncées par des ONG. Une enquête est ouverte pour déterminer les responsables de ces actes.
L’ancien maire de Riace a été condamné le 30 septembre à 13 ans de prison par un tribunal italien. Crédit : Ansa
La condamnation, jeudi, de l’ancien maire de Riace en Calabre (sud de l’Italie), Domenico Lucano, à plus de 13 ans de prison pour incitation à l’immigration clandestine a provoqué une onde de choc en Italie. L’ancien édile est une figure emblématique de l’accueil et de l’intégration des migrants en Italie. Une politique qui lui avait valu d’être nommé troisième « meilleur maire au monde » en 2010, et parmi les 100 personnalités les plus influentes au monde dans le classement du magazine Fortune.
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Des migrants sur un canot pneumatique traversent illégalement la Manche pour rejoindre la Grande-Bretagne, le 11 septembre 2020. Crédit : AFP
Le gouvernement britannique, qui a fait de la lutte contre l’immigration une priorité depuis le Brexit, entend faire pression sur la France pour qu’elle laisse passer moins de migrants. De son côté, Paris a prévenu qu’aucun chantage du gouvernement britannique ne serait accepté.
Pressée de venir en aide à une trentaine de migrants coincés à sa frontière avec la Biélorussie, la Pologne a refusé et annoncé l’installation d’une « solide clôture ». (Jaap Arriens/AFP)
Plusieurs pays, dont la Turquie, la Grèce et la Pologne, ont annoncé un renforcement de leurs frontières pour prévenir les flux de migrants en provenance d’Afghanistan. Les Européens peinent à apporter une autre réponse que sécuritaire aux questions migratoires.
Des membres de la border force britannique aident des migrants à débarquer d’un navire, dans le port de Douvres, le 5 août 2021. Crédit : Reuters.
Les autorités britanniques ont porté secours à 828 migrants, répartis sur 30 bateaux samedi, a annoncé le Home office. Il s’agit du plus grand nombre d’arrivées sur les côtes britanniques en une seule journée. De leurs côtés, les autorités françaises ont annoncé avoir empêché près de 200 personnes de rejoindre l’Angleterre.
En Ile-de-France, les activités de MSF ont été menées à proximité des distributions alimentaires, dans des foyers de travailleurs et des hébergements d’urgence. Crédit : Agnes Varraine-Leca/MSF
Alors que le passe sanitaire s’impose déjà au quotidien, les demandes de vaccination de la part des migrants et/ou en situation de grande précarité se multiplient. Médecins sans frontières, en charge d’une grande campagne de vaccination en Ile-de-France, alerte sur la nécessité de déployer des moyens supplémentaires.
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Un canot pneumatique chargé de migrants intercepté par des garde-côtes libyens en Méditerranée, le 15 janvier 2018. Crédit : Reuters
Près de 60 personnes sont mortes noyées, lundi, dans le naufrage d’une embarcation qui cherchait à rejoindre l’Europe, a rapporté l’Organisation internationale des migrations. Vingt femmes et deux enfants figurent parmi les victimes.
Plus de 300 migrants secourus en une semaine en Méditerranée
Des migrants en provenance du Maroc traversent le détroit de Gibraltar vers Tarifa en Espagne, en juillet 2018. Image d’illustration. Crédit : Reuters
Plus de 300 migrants, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, ont été secourus par la Marine royale marocaine la semaine dernière, entre mardi et vendredi. Les exilés se trouvaient à bords de plusieurs canots pneumatiques, kayaks et autres embarcations.
Au printemps 2021, France 24 était à bord de l’Ocean Viking, le navire de sauvetage de SOS Méditerranée qui vient en aide aux migrants. Au large des côtes libyennes, nous avons suivi des missions de sauvetage heureuses et d’autres tragiques, tout en observant les interactions entre les autorités et l’ONG.
La Première ministre lituanienne Ingrida Simonyte . REUTERS/Ints Kalnins
VILNIUS, 7 juillet (Reuters) – La Lituanie construira une barrière à sa frontière avec la Biélorussie et fera appel à l’armée pour la patrouiller afin de dissuader les migrants, a déclaré mercredi la Première ministre, après que la Biélorussie a décidé d’autoriser les passages en Lituanie en réponse aux sanctions de l’Union européenne .
« Nous allons commencer à construire une barrière physique supplémentaire, qui divise la Lituanie et la Biélorussie, ce qui serait un signe certain et un effet dissuasif certain pour les organisateurs des flux migratoires illégaux », a déclaré Ingrida Simonyte lors d’une conférence de presse.
Reportage d’Andrius Sytas, écrit par Alan Charlish; Montage par Jon Boyle
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Selon Sea-Watch, les garde-côtes libyens ont tiré des coups de feu vers une embarcation de migrants, au large de Lampedusa. Crédit : Sea-Watch
L’Italie a ouvert une enquête pour « tentative de naufrage » après la publication d’une vidéo de l’ONG Sea-Watch montrant des garde-côtes libyens tirer des coups de feu en direction d’une embarcation de migrants, se dirigeant vers Lampedusa.
Des policiers lors d’une opérations d’évacuation d’un campement près de l’hôpital de Calais, le 2 septembre 2020. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants. .
Utopia 56 a recueilli au cours de la semaine du 14 au 20 juin, plusieurs témoignages de migrants ayant été victimes de graves violences de la part des forces de l’ordre. L’association s’inquiète d’une forte hausse des violences policières depuis les affrontements du début du mois entre la communauté érythréenne et les forces de l’ordre.