Un convoi de l’ONU a été tenu en joue par l’armée israélienne pendant plusieurs heures, mardi 10 septembre. L’organisation a protesté contre le traitement qu’ont subi douze de ses salariés partis pour vacciner les enfants gazaouis.
« Je n’avais jamais vu autant de gens à qui il manque un bout d’eux-mêmes »
Jacob Granger, coordinateur des projets de Médecins sans frontières (MSF), vient de passer plusieurs semaines dans la bande de Gaza. Il tente de raconter « l’indescriptible ».
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Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.
« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».
Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »
Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.
RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes
Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI), Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza.
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Au moment où des pourparlers débutent au Caire pour une trêve à Gaza, Israël a lancé dans la nuit de mercredi à jeudi de nouvelles frappes aérienne sur Rafah faisant près de 100 morts, selon le Hamas. « La situation ne fait que s’aggraver », alerte Médecins sans frontières.
Le chef du Hamas en déplacement en Égypte, une résolution sur le point d’être adoptée aux Nations unies… pour Le Temps, « les signaux d’une nouvelle trêve se multiplient. » Car le Premier ministre Benyamin Netanyahu « se retrouve sous forte pression, notamment de la part des familles des otages » dont 125 au moins seraient détenus par le groupe armé palestinien. Et cela s’est encore aggravé lorsque, « la semaine dernière, trois otages ont été tués par erreur par les soldats israéliens, […] une faute terrible qui, selon des responsables, a violé les règles de conduite de l’armée », écrit le Washington Post.
Médecins sans frontières (MSF) a décidé de mettre fin à ses activités médicales dans les prisons de la capitale libyenne. L’ONG estime ne plus être en mesure de « prodiguer convenablement des soins » aux migrants enfermés dans ces structures. MSF continue néanmoins sa mission dans les autres centres de détention du pays. InfoMigrants s’est entretenu avec Federica Franco, chef de mission de MSF Pays-Bas en Libye.
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Après six ans d’absence, Médecins sans frontières (MSF) est de retour à Calais pour aider les exilés dont les conditions de vie ont empiré ces derniers mois avec la politique du « zéro point de fixation ». L’ONG espère « modestement » apporter un soutien « médico-social et psychologique » aux migrants déjà confrontés à de graves traumatismes physiques et psychiques.
Depuis octobre, le Samusocial de Paris a pris le relais de Médecins sans frontières (MSF) et vaccine deux fois par semaine les personnes à la rue, principalement des migrants, à porte de la Villette, dans le nord de Paris. Un défi pour l’organisation qui doit composer avec une population en mouvement, qui n’a pas ou peu accès à Internet et qui ne maîtrise pas toujours le français. Entretien avec Maëlle Prioux, responsable des projets santé du Samusocial et Samy Rasli, coordinateur des actions de santé publique du Samusocial.
Alors que le passe sanitaire s’impose déjà au quotidien, les demandes de vaccination de la part des migrants et/ou en situation de grande précarité se multiplient. Médecins sans frontières, en charge d’une grande campagne de vaccination en Ile-de-France, alerte sur la nécessité de déployer des moyens supplémentaires.
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