Peut-on geler l’immigration pour en changer les règles, comme le propose Michel Barnier ?



L’ancien commissaire européen, candidat à l’investiture du parti Les Républicains pour la présidentielle, souhaite instaurer un moratoire sur l’immigration, d’une durée de trois à cinq ans, quitte à contester la primauté du droit européen. Un moratoire sur lequel Michel Barnier reste flou et qui nécessiterait une réforme particulièrement lourde.

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Des centaines de migrants anonymes enterrés dans un cimetière à la frontière gréco-turque


Le cimetière de migrants anonymes de Sidiro, à la frontière turque. Crédit : InfoMigrants


Depuis plusieurs années, les corps de migrants non-identifiés reposent à Sidiro, un petit village grec à quelques kilomètres de la frontière turque. Beaucoup sont morts noyés en tentant de traverser l’Evros, d’autres sont décédés d’hypothermie ou ont été victimes d’accidents de la route. Il y aurait 200 corps enterrés dans le village, sans nom et sans date.

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Aucun pays de l’Union européenne ne doit renvoyer les réfugiés syriens entre les mains de Bachar Al-Assad

Le Home Office juge que la situation en Afghanistan ne constitue plus un « réel risque de préjudice »



Dans une directive mise à jour début octobre, le Home Office, l’équivalent du ministère de l’Intérieur, revoit sa position sur la demande d’asile des Afghans. La situation de violence dans le pays y est jugée restreinte, les ressortissants devront dès lors démontrer des « motifs spécifiques » de persécution pour demander une protection internationale. Pour les ONG et avocats spécialisés, la voie est ouverte à la reprise des retours forcés.

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Les bras m’en tombent…

Près de 1 500 migrants tentant de rejoindre l’Angleterre secourus dans la Manche ce week-end


En 2020, les traversées et tentatives de traversées dans la Manche avaient concerné 9 500 personnes, contre 2 300 en 2019 et 600 en 2018. (Photo d’illustration). (Matt Dunham/AP)


Ils ont été sauvés au large du détroit du Pas-de-Calais ces trois derniers jours par les autorités françaises et britanniques, au cours de plusieurs dizaine d’opérations.

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Migrants : des violences qui font scandale à la frontière entre la Croatie et la Bosnie



À la frontière entre la Croatie et la Bosnie, des violences perpétrées sur des migrants sont dénoncées par des ONG. Une enquête est ouverte pour déterminer les responsables de ces actes.


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Le HCR officialise la fin du statut de réfugié pour les Ivoiriens


Alors que les femmes ne représentaient que 8% des Ivoiriens ayant débarqué en 2015, elles représentent 46% du total en 2019. Crédit : Reuters


À partir de juin 2022, les ressortissants de Côte d’Ivoire ne pourront plus obtenir, sauf exception, le statut de réfugié. Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a acté officiellement, au motif d’une stabilité retrouvée dans le pays, cette recommandation. Un programme de retour volontaire est d’ores et déjà déployé au Libéria.

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Nous ne pouvons qu’être dubitatifs devant cette « stabilité » retrouvée lorsque la seule section LDH de l’Aube a reçu, parmi les nouvelles et nouveaux demandeurs d’asile qui l’ont sollicitée, 31 personnes originaires de Côte d’Ivoire entre novembre 2020 et septembre 2021. Le nombre de ces demandes est loin d’être en réduction. Par comparaison, nous n’en comptons pour la même période que 10 venant d’Afghanistan…

« Infliger la détresse » : Human Rights Watch dénonce la stratégie de l’État à Calais


Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Harcèlement policier, destructions quotidiennes des lieux de vie, restriction de l’accès à l’aide humanitaire… Dans un rapport paru jeudi 7 octobre, l’ONG Human Rights Watch épingle à nouveau la politique des autorités françaises envers les exilés survivant dans le Nord, plus particulièrement à Calais.

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Loi Ravacley et régularisation des jeunes majeurs : lancement de la campagne éclair



Bonjour à toutes et tous,


Pour information, la nouvelle pétition sur les jeunes majeurs lancée par Patrons solidaires, la LDH et RESF vient d’être mise en ligne avec plus de 150 premiers signataires (personnalités et organisations) que nous remercions au vu de la rapidité avec laquelle nous avons organisé tout cela. Vous trouverez ci joint le communiqué de presse envoyé qui peut être utilisé comme vous l’entendez.


Vous pouvez y accéder pour signer en suivant ce lien :

https://www.change.org/p/r%C3%A9gularisation-pour-les-jeunes-%C3%A9trangers-en-formation

A partir de 100 signataires, change.org entrera vraiment en activité.

Vous pouvez partager la pétition sur vos réseaux en utilisant les hashtags #JeunesMajeurs #Loi Ravacley #Sénat #8JoursPourConvaincre et les liens courts de la pétition :


Change.org/JeunesMajeurs et Change.org/LoiRavacley


Nous espérons que cette mobilisation fera pencher le vote des sénateurs.trices en faveur de la régularisation des jeunes étranger.e.s en formation que celle-ci soit professionnelle ou générale. Ceci bien évidemment ne règle pas tout et ce n’est pas l’objectif. Juste l’espoir d’un petit pas en avant sans rien nier de nos engagements globaux sur le sujet.
Vous trouverez également ci-joint un modèle de lettre vous permettant de saisir vos sénateurs que vous pouvez bien évidement modifier comme vous l’entendez. Ce n’est qu’un outil.

Vous trouverez leurs adresses électroniques en suivant ce lien:  http://www.senat.fr/senateurs/senatl.html.


N’hésitez pas à relayer largement sur vos réseaux.
Merci à vous toutes et tous.

LDH, Patrons solidaires, RESF 

Paris : à « l’école des sans école », les mineurs non reconnus retrouvent le chemin de la scolarité


Sylvie apprend aux jeunes à lire et écrire. Crédit : InfoMigrants


L’association Droit à l’école dispense chaque jour, du lundi au samedi matin, des cours à des mineurs isolés étrangers déboutés de leur minorité et en attente de leur recours auprès du juge des enfants. « L’école des sans école » est une bouffée d’oxygène pour ces jeunes qui ont passé des mois sur la route de l’exil, mais aussi un tremplin avant d’intégrer un cursus de l’Éducation nationale. Reportage.

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Autriche: l’inquiétude des demandeurs d’asile afghans face au discours ferme de Kurz


L’Autriche n’accueillera pas davantage de réfugiés afghans, une position ferme de la part du chancelier Sebastian Kurz qui inquiète les demandeurs d’asile afghans. (Photo d’illustration) AP – Giuseppe Distefano


En Autriche, le chancelier conservateur Sebastian Kurz le martèle ces dernières semaines: son pays n’accueillera pas davantage de réfugiés afghans, malgré le retour des talibans. Un discours dur qui inquiète les demandeurs d’asile afghans.

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Mineurs de l’ASE devenus majeurs : l’État demande la poursuite temporaire de leur accompagnement


Deux mineurs tchadiens vivant dans les rues de Paris (archives). Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants


Le secrétaire d’État à l’Enfance Adrien Taquet a annoncé mercredi la poursuite temporaire de l’accompagnement des mineurs devenus majeurs par l’Aide sociale à l’enfance. En raison de la crise sanitaire, des milliers de jeunes ont rencontré des difficultés pour obtenir stage ou emploi et risquaient de se retrouver à la rue au 1er octobre.

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La France durcit les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de la Tunisie et de l’Algérie


Le nombre de visas délivrés par la France baissera de 50% pour les Marocains et les Algériens, et de 33% pour les Tunisiens (illustration). Crédit : Picture alliance


La France met ses menaces à exécution et a décidé de durcir les conditions d’obtention des visas à l’égard du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, a annoncé mardi le porte-parole du gouvernement. Ces trois pays rechignent à reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière sur le territoire français.

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« On ne sait pas quoi faire » : au Pakistan, des centaines d’Afghans attendent l’asile en France



Depuis la prise de pouvoir des Taliban en Afghanistan le 15 août, des milliers d’Afghans ont fui par la route pour rejoindre le Pakistan. Parmi eux, des centaines ont demandé l’asile en France et attendent désormais l’aide de Paris. 

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Jeunes majeurs, la situation ne cesse d’empirer

par Maryvonne Blum et Rémy Dufaut



La presse locale faisait état il y a quelques jours (L’Est-Eclair/Libération-Champagne du 16/09/2021) de la situation désespérée d’un nombre croissant de jeunes réfugiés qui montrent pourtant par leur comportement exemplaire et leurs succès scolaires ou d’apprentissage leur véritable volonté de s’intégrer en France, pays des Droits de l’Homme.

Dès leur majorité, ils reçoivent un courrier de la préfecture (OQTF) les obligeant à quitter le territoire français et à retourner dans leurs pays d’origine (Guinée, Mali, Côte d’Ivoire…), pays souvent instables, qu’ils ont quittés dans des conditions difficiles.

Les nouvelles directives gouvernementales ne cessent de se durcir depuis quelques mois (avec suspicion quasi systématique de l’authenticité des documents d’état civil). La crise sanitaire ne peut pas justifier cet état de fait, d’autant que nombre de ces jeunes gens se trouvaient alors en première ligne dans les entreprises d’alimentation (boucheries et boulangeries) notamment.

Le 13 septembre, le boulanger troyen Frédéric Bouchery a lancé une pétition sur change.org, qui a reçu à ce jour près de 23000 signatures.



Un reportage a été diffusé sur France 3, le 21 septembre, montrant combien les décisions de l’administration française peuvent bouleverser le destin d’un apprenti.

Pour ne citer que quelques exemples, comment comprendre que Mohamed Kanga (boucherie), Oumar Konaté (boulangerie), Abou Karaboue (maçonnerie) et tant d’autres jeunes apprentis se retrouvent brutalement dans l’obligation de mettre fin à des années d’efforts, justement récompensés, quand le contexte le permet, par les promesses d’embauche en CDI de leurs patrons formateurs ?

Ces jeunes sont autant abattus que leurs employeurs qui croyaient en eux et se réjouissaient d’avoir trouvé, parfois après plusieurs années de recherche, des apprentis à la hauteur des exigences de ces métiers indispensables à notre société.

L’État finance la formation de ces milliers de jeunes pour les renvoyer à 18 ans vers la précarité, voire la mort.

C’est intolérable et la LDH, que viennent consulter en désespoir de cause ces victimes de la machine à broyer administrative, est fermement décidée à ce que cesse ce massacre.

Associations, employeurs, formateurs, enseignants, éducateurs et citoyens engagés ne laisseront pas perdurer cette situation intolérable.

La mobilisation est en cours.

Les expulsions “indirectes” vers l’Afghanistan inquiètent les défenseurs des droits des exilés

La France n’expulse pas directement vers l’Afghanistan, mais renvoie en Croatie, en Autriche… des pays qui eux vont exécuter les mesures d’éloignement et où il n’y a aucune garantie sur l’examen des demandes d’asile. Hypocrisie…

Un Taliban armé surveille des personnes faisant la queue devant une banque de Kaboul, le 4 septembre 2021. Crédit : Reuters
Car si la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède ou la Finlande ont indiqué clairement qu’ils cessaient ces expulsions, nombre d’autres membres des 27 ne se sont pas positionnés officiellement, entretenant une zone d’ombre sur l’avenir de ces migrants.

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