QATAR 2022 : LA FIFA FAIT DÉFAUT SUR LE TERRAIN DES DROITS HUMAINS

Vue générale des travaux de construction du stade Lusail, le 10 décembre 2019 à Doha, au Qatar. Le Lusail Stadium accueillera le match d’ouverture et le match final de la prochaine Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 © FIFA via Getty Image


Alors que le début du tournoi de qualification pour la Coupe du monde de football est imminent, le Qatar continue d’exploiter et de maltraiter les travailleurs et travailleuses migrants. Sans véritable action, cet événement sportif sera largement terni.

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Ikea France jugé pour avoir mis en place un « système d’espionnage » de ses salariés


FRANK DUENZL / PICTURE ALLIANCE


L’entreprise encourt jusqu’à 3,75 millions d’euros d’amende dans ce procès qui s’ouvre ce lundi.

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Contrat d’engagement républicain, la liberté associative et syndicale menacée

Comment McDonald’s profite des aides publiques pour augmenter ses bénéfices






Le ReAct, a publié un rapport de 75 pages intitulé McProfits, fruit de plusieurs mois de recherches réalisées avec les avocats Rodolphe Boissau et Anne-Marie Pecoraro. Partagé en exclusivité avec Alternatives Economiques, il étudie en profondeur la manière donc McDonald’s profite de diverses politiques d’aides publiques en matière d’emploi pour augmenter ses bénéfices.

Il est consultable en intégralité sur son site qui le met à notre disposition en copie au format .pdf.

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Besançon : l’apprenti boulanger menacé d’expulsion va être régularisé, son patron stoppe sa grève de la faim

Laye Fodé Traore, jeune immigrant de Guinée en apprentissage dans une boulangerie de Besançon, va pouvoir rester en France. • © France 3 Franche-Comté


Jeune immigrant de Guinée, Laye Fodé Traore va pouvoir rester à Besançon et continuer à travailler dans la boulangerie de la rue Rivotte. La nouvelle nous a été confirmée ce jeudi 14 janvier 2021.

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La France devrait agir pour mettre fin à la violence et au harcèlement au travail

Dans une nouvelle campagne, Human Rights Watch appelle la France à accélérer les réformes.

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Sanctions contre Mylène Palisse annulées : la liberté d’expression et les libertés syndicales réaffirmées

Lorraine : Les confidences d’un flic écœuré

Yves Milla, secrétaire zonal de l’UNSA-Police se sent sali par le ministre de l’Intérieur qui, dit-il, jette l’opprobre sur la profession à coups d’amalgames et de petites phrases insultantes. Il dit son ras-le-bol.

Yves Milla, secrétaire zonal de l’UNSA-Police (Photo DR)


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Retrait total de la loi sur la sécurité globale ! Pour conserver nos droits sociaux et nos libertés démocratiques !



Si le gouvernement s’acharne à faire passer la Loi Sécurité Globale, c’est :

  • Pour pouvoir réprimer les mouvements sociaux,
  • Pour faire taire toutes les dissidences et toutes les contestations.
  • Pour imposer brutalement sa politique de casse des droits sociaux du monde du travail et de la jeunesse.

La lutte pour les libertés démocratiques du plus grand nombre et la bataille pour nos droits sociaux sont les deux faces d’une même pièce.

Parce que nous défendons la démocratie et parce que nous entendons préserver notre droit à nous exprimer et à manifester, pour exiger l’abrogation des contreréformes (retraites, chômage, …) que le gouvernement entend faire passer en catimini à la faveur des lois d’urgence, nous appelons les citoyennes et citoyens à s’assembler.

 Nous comptons sur votre présence devant la préfecture de l’Aube

pour exiger le retrait de la Loi Sécurité Globale.

 

SAMEDI 12 DECEMBRE A 10 HEURES 30

Dissolution politique du CCIF

AMAZON LIMITE LES DROITS DES SALARIÉS : INTERPELLEZ SON PDG !

En France, le Black Friday est reporté, mais les droits des salariés d’Amazon restent bradés  ! Le géant américain du commerce en ligne prend pour cible les membres de son personnel qui réclament de meilleures conditions de travail et davantage de sécurité et tente de les intimider en limitant leur droit de se syndiquer. À nos côtés, interpellez directement  son PDG Jeff Bezos, pour l’appeler à respecter et à protéger les droits des salariés d’Amazon.

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Plus de 100 emplois menacés à Troyes chez Absorba et Dim

Mode enfantine : le groupe français Kidiliz en redressement judiciaire. Le propriétaire de Z, Absorba, Chipie ou Catimini, déjà fragile avant la crise du Covid, a été placé en redressement judiciaire jeudi par le tribunal de commerce de Paris.

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Travail forcé des Ouïgours : l’industrie de la mode accusée de “complicité”


COURRIER INTERNATIONAL – PARIS Publié le 23/07/2020 – 17:49
Dans un champ de coton à Alar, dans la région du Xinjiang, le 15 septembre 2015.  PHOTO / Chen jiansheng - Imaginechina via AFP
Dans un champ de coton à Alar, dans la région du Xinjiang, le 15 septembre 2015.  PHOTO / Chen jiansheng – Imaginechina via AFP
Plus de 190 organisations, établies dans 36 pays, ont appelé ce jeudi 23 juillet les grandes marques de prêt-à-porter à couper leurs liens avec les fournisseurs impliqués, de près ou de loin, avec les camps en Chine où sont détenus des Ouïgours. La pression sur Pékin se fait de plus en plus forte.

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La LDH a décidé de saisir la Cnil au nom d’un collectif de chauffeurs et avec l’appui d’un cabinet d’avocats

https://www.ldh-france.org/uber-ne-respecte-pas-le-rgpd/

1er Mai 2020 : un monde à reconstruire

1er Mai 2020 : un monde à reconstruire

Covid-19 : chômage partiel rétroactif, congés payés anticipés obligatoires, refus d’arrêts de travail…

 

Certaines entreprises n’en profitent-elles pas un peu ?

 

Par Rémy Dufaut, 09/04/2020

 

Cela fait déjà un moment que la question se pose à propos de pratiques douteuses de la part de certains employeurs.

Hélène Fily, sur le site de France Inter s’interroge à propos de SFRCertains opérateurs de télécommunications mettent leurs salariés au chômage partiel, faisant ainsi de substantielles économies salariales, alors que leurs revenus ne sont nullement diminués par la crise sanitaire, les clients continuant de payer leurs consommations comme si de rien n’était. Non contents de ce petit bonus, ils pallient le manque de personnel par le recours à des auto-entrepreneurs dont les tarifs sont bien évidemment particulièrement avantageux en cette période difficile pour (presque) tout le monde…

Nathalie Samson se posait la question il y a deux jours, constatant : « certaines règles ont volé en éclat dans les entreprises, témoignent de nombreux salariés ».

Pour ma part, je citerai l’exemple d’un membre de ma propre famille, employé dans une grande surface de l’Ouest de la France, actuellement en « chômage partiel », à qui son employeur transmet occasionnellement de nouvelles informations sur les conditions de l’interruption de son activité professionnelle. A ce jour, il semblerait qu’il puisse « bénéficier » d’une partie de ses congés payés annuels, tout en « profitant », comme 6,3 millions de salariés français, d’une indemnisation prise en charge par l’État, cette indemnité étant calculée sur la base de 35 h, quelle que soit la base de votre contrat de travail (39 ou plus, voire forfait jours)… Les heures chômées prises en compte correspondent à la différence entre le nombre d’heures réellement travaillées et la durée légale du travail (ou la durée collective ou celle prévue au contrat de travail si elle est inférieure).

L’employeur gagne sur tous les tableaux, percevant de l’État les 84% de la rémunération nette de ses salariés (dans la limite de 4,5 SMIC, mais 100% pour les salariés rémunérés au SMIC – soit la majorité des employés de grandes surfaces – ou en formation), au titre de l’indemnisation du chômage partiel, tout en versant à ceux-ci leurs indemnités de congés payés. Celles-ci sont sont provisionnées chaque mois à concurrence de 10 % (et donc déjà dans les caisses de l’entreprise, hormis pour le secteur du bâtiment qui dispose de son propre organisme de gestion des congés), ce qu’il n’aura plus à faire lorsque les salariés auraient pu y prétendre. (Laissons ici de côté les « bricolages » attachés au provisionnement des charges sociales liées à ces congés payés…).

Mais, il peut apparemment également panacher selon son bon vouloir chômage partiel et congés payés imposés, au gré de ses besoins et de ses affaires…

Alors, où passe cet argent ? Eh  bien ! Il sert, là aussi, en partie bien évidemment, à payer les honoraires des auto-entrepreneurs (moins chers que les salariés), auxquels les employeurs, privés du coup de leur personnel, sont obligés d’avoir recours, dans un contexte de légalité très douteuse, pour continuer à faire tourner les entreprises et à faire rentrer les recettes ! Et ceci tout particulièrement dans les enseignes utilisant le système du drive, en très forte expansion en ces temps particuliers. Ce sera tout bénéfice pour les actionnaires au moment du versement des dividendes…

Ce qu’il faut retenir de tout cela, c’est que tout est devenu permis, les DRH, les CHSCT  et les syndicats n’étant nullement consultés et n’ayant pas trop leur mot à dire, circonstances exceptionnelles obligent.

Et ce ne sont pas les autres exemples de telles crapuleries qui manquent…

 

C’est bien inquiétant.