FIN DE VIE : LES DÉPUTÉS ADOPTENT L’ARTICLE INSTAURANT « L’AIDE À MOURIR », MAIS SUPPRIMENT LA POSSIBILITÉ POUR UN PROCHE D’ADMINISTRER LA SUBSTANCE LÉTALE



L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 6 juin, l’article 5 du projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », qui définit et instaure « l’aide à mourir ». Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d’administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement.

Cet article, au cœur du texte, instaure une « aide à mourir«  et en définit les grands principes. Selon le projet de loi, « l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale« .



LE PROJET DE LOI SUR LA FIN DE VIE PERMETTRA-T-IL UNE “EUTHANASIE À LA CARTE” ?


Une publication postée sur Facebook affirme notamment que “l’aide à mourir”, instituée par un projet de loi examiné à l’Assemblée nationale, reviendrait à une “euthanasie à la carte”. Une position qui relève essentiellement d’une interprétation des débats en cours et loin d’être partagée par une série d’acteurs engagés sur le texte.


Tribune 

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Le professeur de droit Thomas Perroud se demande si l’Etat français ne compense pas son impuissance dans l’économie par une volonté de maîtriser les corps, et particulièrement les plus vulnérables. Le cas de l’euthanasie est un exemple parmi de nombreux autres.


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Ukraine

 


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Sûreté nucléaire


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RECONNAISSANCE FACIALE


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Fin de vie : faut-il opposer devoir de soigner et droit à mourir ?


Le débat sur la fin de vie agite à nouveau la société française après que le président Emmanuel Macron a annoncé un projet de loi prévoyant la création d’une aide à mourir. Le texte a été transmis au Conseil d’État et sera examiné au Parlement à partir du 27 mai 2024. Il provoque une levée de boucliers d’une grande partie des soignants qui défendent leur devoir de soigner. Quelle doit être la responsabilité des médecins ? Aider à mourir, est-ce abandonner les patients ?

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Les évêques français s’opposent unanimement au projet de loi sur «l’aide à mourir»


L’assemblée plénière annuelle des évêques français s’est ouverte à Lourdes ce mardi 19 mars par une déclaration liminaire sur un autre sujet d’actualité : le projet de loi sur la fin de vie. Le gouvernement a transmis lundi 18 mars le texte au Conseil d’État, première étape d’un long processus pour instaurer en France une « aide à mourir ». Le projet de loi devrait être examiné par le Parlement au mois de mai. C’est d’une seule voix que les évêques s’y sont opposés.

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18e Semaine de mobilisation de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

FIN DE VIE : EMMANUEL MACRON PROPOSE UNE VOIE ÉTROITE ENTRE EUTHANASIE PASSIVE ET SUICIDE ASSISTÉ


Le gouvernement présentera un projet de loi pour une “aide à mourir” en Conseil des ministres en avril. Une petite révolution, puisqu’abréger la vie d’un patient est aujourd’hui un crime puni par le code pénal.

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