Troyes: manifestation demain 1er octobre



La LDH (Ligue des droits de l’Homme) était, il y a plus d’un an, aux côtés des syndicats contre une réforme des retraites que l’ensemble des organisations syndicales et l’immense majorité des Françaises et Français rejetaient.

Aujourd’hui, alors qu’inégalités et précarisation s’aggravent sans cesse, dans un contexte de détérioration continue des services publics, nous restons extrêmement inquiets et fermement mobilisés. Les perspectives actuelles ne doivent pas s’inscrire dans la continuité des réformes des retraites, du Code du travail ou de l’assurance chômage. Ces choix participent d’une remise en cause de l’Etat social qui aggrave les injustices sociales. D’autant que les salaires, pensions, bourses et minimas sociaux régressent face à l’inflation, plongent de plus en plus de personnes dans la précarité et accentuant les inégalités. 

Les politiques publiques dictées par l’agenda néolibéral conduisent à l’affaiblissement continu des services publics. L’hôpital, les soins, l’éducation, l’enseignement supérieur, la recherche, la justice sont à bout de souffle. Non seulement par un manque chronique et aigu de moyens, mais aussi parce que notre vision des services publics à vocation universelle est largement remise en cause. 

Conjuguées à des méthodes qui fragilisent la démocratie, cette situation et cette régression des droits sociaux accentuent la crise de confiance actuelle et favorisent les dérives vers l’extrême droite. 

Des mesures d’urgence sont aujourd’hui indispensables : augmentation des salaires, pensions, bourses, minimas sociaux ; abrogation des réformes des retraites ; financement ambitieux des services publics, pour des conditions de vie dignes dans les territoires ultra-marins. Ces mesures d’urgence sociale et de renfort des services publics sont à prendre sans délai. 

La mobilisation est indispensable pour faire obstacle à l’injustice sociale croissante et à la dégradation des écosystèmes, pour défendre notre projet d’une société qui garantisse l’accès effectif de toutes et tous à tous les droits. 

C’est pourquoi la LDH appelle à se mobiliser et à manifester aux côtés des organisations syndicales et de jeunesse  

le 1er octobre 2024 à Troyes à 13h30 place de la Libération.

Grève à la SNCF : LR veut « encadrer » le droit de grève, le RN « ne reproche pas » les revendications salariales mais la forme


Face à la grève des contrôleurs qui débute jeudi soir, Eric Ciotti et Gérard Larcher ont dit vouloir porter une réforme au Parlement. Le parti d’extrême droite tente, de son côté, de tenir sur une ligne de crête entre défense du pouvoir d’achat et condamnation du mode d’action.

Lire ICI


La SNCF en grève pour les vacances : la nouvelle astuce des sénateurs pour encadrer le droit de grève


Grève à la SNCF : « Interdire le droit de grève avant les vacances, ça ne peut pas passer du point de vue de la Constitution »

Sébastien Menesplier : « Cette convocation est vécue comme une attaque contre tous les militants CGT »



Alors que se met en place la réforme des retraites, une vague sans précédent de procédures disciplinaires, policières ou judiciaires, s’abat sur des salariés et militants syndicaux ayant pris une part active aux grèves contre le recul de l’âge légal à 64 ans. Parmi eux, Sébastien Menesplier, convoqué ce mercredi à la gendarmerie. Pour le secrétaire général de la fédération mines et énergies de la CGT, il s’agit d’attaques « politiques ».

Lire ICI


Signez la pétition

Cambodge: la syndicaliste Chhim Sithar condamnée à deux ans de prison ferme


À Phnom Penh, neuf représentants syndicaux ont été reconnus coupables ce matin d’« incitation à semer le trouble dans l’ordre public ». Des faits régulièrement reprochés aux activistes et politiciens membres de l’opposition. Un crime qui a conduit plusieurs dizaines d’entre eux en prison ces dernières années dans un contexte de détériorations des libertés fondamentales sous la gouvernance du Premier ministre Hun Sen.

Lire ICI

En Tunisie, le président ordonne l’expulsion de la responsable syndicale de l’Union européenne la plus haut placée


Esther Lynch, la secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats, dispose de 24 heures pour quitter la Tunisie après « des propos qui constituent une ingérence flagrante dans les affaires intérieures de la Tunisie », selon la présidence.

Lire ICI

D’ici et d’ailleurs


La macronie n’aime pas la démocratie


Le Parisien : une interview de Philippe Martinez déprogrammée


Algérie : Ryma, brûlée vive par un fiancé éconduit


Détresse au Soudan du Sud après une quatrième année d’inondations record