Afrique : violences policières

Au Soudan, deux manifestants tués dans des défilés contre le pouvoir militaire

Manifestation appelant à un gouvernement civil et dénonçant l’administration militaire, à Omdurman, la ville jumelle de Khartoum, la capitale du Soudan, le 14 février 2022. AFP


La 81e victime a été tuée lundi 14 février à Khartoum d’une « balle réelle dans la poitrine » tirée par « les forces de sécurité soudanaises ».

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SÉNÉGAL : DES MANIFESTANTS TUÉS PAR LA POLICE

Un manifestant fait un geste vers la police lors d’une manifestation à Dakar le 8 mars 2021 / © John Wessels – AFP


Il y a un an, le Sénégal traversait la pire crise de son histoire récente. Suite à l’arrestation de l’opposant politique Ousmane Sonko, la jeunesse sénégalaise est descendue dans la rue : jour après jour, les manifestations ont gagné plusieurs villes du pays. Les autorités les ont réprimées dans la violence : usage excessif de la force, tirs de grenades lacrymogènes, tirs à balles réelles. 14 personnes ont été tuées. Un an après, ces crimes restent impunis. Les familles des victimes attendent justice et vous pouvez agir !

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Le policier lanceur d’alerte Benmohamed sanctionné pour avoir témoigné à l’Assemblée


HARCÈLEMENT ADMINISTRATIF



Le policier Benmohamed, qui avait révélé des centaines de cas de maltraitance et de racisme, a été sanctionné une seconde fois. On lui reproche d’avoir témoigné à l’Assemblée. Dans la foulée, sa hiérarchie ouvre une troisième procédure contre lui.

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À Grande-Synthe, un camp d’au moins 150 exilés « ratissé » à coups de tractopelles

Une fois les abris des exilés détruits, de grands tractopelles ramassent leurs affaires avant de les jeter, à Grande-Synthe, le 13 janvier 2021. Crédit : Capture d’écran / Human Rights Observers


Au moins 150 personnes, dont des familles avec enfants, ont été expulsées jeudi de leur lieu de vie informel situé à Grande-Synthe. D’après les associations, les autorités n’avaient ce matin-là qu’un objectif : « la destruction totale du lieu de vie », à grands renforts de bennes et de pelleteuses. Des expulsions « violentes » qui poussent les exilés à fuir par la mer, au péril de leur vie.

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Kazakhstan : Annuler l’ordre de « tirer sans sommation »


Ces policiers anti-émeute avançaient dans une rue à Almaty, au Kazakhstan, le 5 janvier 2022, afin d’y bloquer l’accès pour des manifestants. © AP Photo/Vladimir Tretyakov


Les forces nationales et étrangères doivent respecter les droits des citoyens, et il faut enquêter sur les meurtres de manifestants.

(New York, le 7 janvier 2021) – Le gouvernement du Kazakhstan devrait immédiatement annuler l’ordre donné aux forces de sécurité de tirer pour tuer sans sommation, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Tout ordre de ce type viole les obligations juridiques internationales du Kazakhstan de respecter et de protéger le droit à la vie.

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« Pour une réforme de l’IGPN »



Dans le prolongement du sujet sur l’IGPN, Blast vous propose l’entretien de Sarah Massoud en intégralité. La présidente du Syndicat de la Magistrature fait le constat que la problématique du contrôle de la police est avant tout une question de structure et de culture. De là, la magistrate propose des pistes pour imaginer une refonte de l’IGPN pour prévenir les dérives de la police, tout en soulignant qu’elles sont bien souvent la conséquence de choix politiques.

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« Je voudrais juste un os »: au Mexique, la quête éperdue de 94.000 disparus



« Je voudrais juste un os. » Désespérée, une mère supplie un soldat pour qu’il lui laisse une chance de retrouver les restes de son fils, un parmi les quelque 94.000 disparus qui hantent le Mexique.

La mère-courage, qui a perdu la trace de son enfant il y a un an, négocie avec les forces de sécurité l’accès à un ancien champ de maïs dans l’Etat de Tamaulipas (nord-ouest), où une demi-tonne de restes humains ont été retrouvés depuis 2017.

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La Défenseure des droits s’interroge sur la vision « confrontationnelle » du maintien de l’ordre en France


Des forces de maintien de l’ordre lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Paris le 12 septembre 2020.  (GABRIELLE CEZARD / HANS LUCAS / AFP)


Dans une étude, elle souligne combien la question du maintien de l’ordre est devenue épineuse depuis 2016 et les manifestations contre la loi travail, et surtout depuis le mouvement des « gilets jaunes ».

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Mort de Rémi Fraisse : le tribunal administratif de Toulouse condamne l’État à indemniser la famille


Une photo de Rémi Fraisse, le 6 novembre 2014, à Paris. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)


Le tribunal administratif de Toulouse a reconnu « une responsabilité sans faute » de l’État.

L’Etat a été condamné, jeudi 25 novembre, à indemniser la famille de Rémi Fraisse, manifestant tué lors d’une charge de gendarmes mobiles, sur le site du projet de barrage de Sivens, dans le Tarn en 2014, a annoncé le tribunal administratif de ToulouseLe tribunal « reconnaît la responsabilité sans faute de l’Etat pour le décès de Rémi Fraisse dans les suites de l’intervention des forces de l’ordre (…) et indemnise les ayants droit de la victime de leur préjudice moral à hauteur d’un montant total de 46 400 euros ».

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Violences policières à Noisy-le Grand : une vidéo accablante

Main arrachée lors de la free party à Redon : des témoins racontent



Le jeune homme qui a perdu sa main le 19 juin à Redon lors d’une free party a déposé plainte pour violences volontaires et non-assistance à personne en danger. D’après plusieurs témoins, les secours n’ont pas pu accéder au site. Ils racontent ce qu’il s’est passé…


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Tabassage, humiliations, brûlures : à Calais, une inquiétante hausse des violences policières sur les migrants


Des policiers lors d’une opérations d’évacuation d’un campement près de l’hôpital de Calais, le 2 septembre 2020. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants. .


Utopia 56 a recueilli au cours de la semaine du 14 au 20 juin, plusieurs témoignages de migrants ayant été victimes de graves violences de la part des forces de l’ordre. L’association s’inquiète d’une forte hausse des violences policières depuis les affrontements du début du mois entre la communauté érythréenne et les forces de l’ordre.


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Le Conseil d’État juge illégal le recours à la « technique des nasses » par les forces de l’ordre lors des manifestations

Dans une décision parue jeudi, le Conseil d’Etat annule quatre points du schéma national de maintien de l’ordre, publié le 16 septembre 2020 par le ministère de l’intérieur.


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Violences sur migrant : en appel, la peine d’un policier français passe de deux ans à deux mois de prison avec sursis


La cour d’appel de Grenoble (sud-est de la France) a réduit de deux ans à deux mois la peine de prison avec sursis prononcée à l’encontre d’un policier français. Ce dernier était jugé pour des violences commises sur un migrant malien dans les Hautes-Alpes, en 2018.


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« L’ordre à tout prix »


Un documentaire sur la banalité de la brutalité policière, à ne pas manquer

ce soir à 23 h 15 sur France 2.


Lire l’article d’Antoine Perraud sur Mediapart

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FRANCE : COMMENT LES AUTORITÉS ONT PROCÉDÉ À DES DÉTENTIONS ARBITRAIRES LORS D’UNE MARCHE DES LIBERTÉS



Les forces de l’ordre arrêtent un manifestant lors de la marche des libertés à Paris, le 12 décembre 2020 – © Denis Prezat / Avenir Pictures – ABACA via Reuters


La répression lors des manifestations en France se poursuit : de nombreux manifestants pacifiques ont été victimes de détentions arbitraires le 12 décembre à Paris. Ce jour-là, plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre la proposition de loi «Sécurité Globale» et contre le projet de loi «confortant les principes républicains». Enquête.

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Communiqués de la LDH

Mobilisation contre la loi « Sécurité Globale » : le commissaire filmé matraquant un manifestant, frère de Michel Tomi



Samedi 30 janvier, lors d'une manifestation contre la loi "Sécurité Globale" à Paris, un policier a été filmé en train de matraquer un manifestant à plusieurs reprises.
Samedi 30 janvier, lors d’une manifestation contre la loi « Sécurité Globale » à Paris, un policier a été filmé en train de matraquer un manifestant à plusieurs reprises. • © Capture d’écran Rémy Buisine / Twitter

Samedi 30 janvier, lors d’une manifestation à Paris, un policier a été filmé matraquant un manifestant à plusieurs reprises. Selon une enquête de StreetPress, il s’agit de Paul-Antoine Tomi, frère de Michel Tomi, homme d’affaires influent présenté comme le « dernier parrain corse ».

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La LDH appelle à la marche en hommage à Cédric Chouviat

La nasse, une pratique attentatoire aux libertés publiques

60 000 manifestant-e-s contre les textes liberticides en France, des interpellations arbitraires à Paris