Etudiant·e·s en journalisme, nous demandons un meilleur traitement médiatique du conflit israélo-palestinien



Étudiant·e·s en journalisme, nous réclamons un traitement médiatique à la hauteur des enjeux du conflit israélo-palestinien. Depuis des mois, nous observons avec effroi, dans ces médias où nous travaillerons plus tard, des fautes déontologiques graves qui participent à la déshumanisation du peuple palestinien et à la normalisation de crimes de guerre.

Peut-on prétendre couvrir sérieusement ce conflit en passant sous silence les bombardements continus de civils, participant à leur invisibilisation ?

Si nous prenons la parole, c’est que nous croyons au rôle fondamental du journalisme, mais ne nous reconnaissons pas dans ces pratiques. Après sept mois d’horreur dans la bande de Gaza, nous appelons à un sursaut éthique de la profession.

Loi sur l’audiovisuel public : les grains de sable que Dati n’avait pas prévus



Construire un grand ensemble audiovisuel, c’est la priorité de la ministre de la Culture. Rachida Dati a commencé vite et fort, mais voilà que plusieurs embûches se dressent sur son chemin.

La route semblait toute tracée par le bulldozer Dati : la ministre de la Culture mène pied au plancher la réforme de l’audiovisuel public. Dans son schéma, France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’Institut national de l’Audiovisuel seront d’abord réunis sous une holding le 1er janvier 2025, puis fusionnés le 1er janvier 2026. Un patron ou une patronne dirigera l’ensemble. Le dispositif doit être prêt au 1er septembre 2026, au moment où débutera l’année présidentielle. Mais voilà que les embûches se multiplient.



Une cinquantaine de personnalités signent une pétition contre la fusion de l’audiovisuel public


Un collectif de salariés et d’auditeurs de l’audiovisuel public demande au gouvernement, dans une pétition diffusée le mercredi 29 mai, de retirer son projet de «BBC à la française». Parmi les premiers signataires, des artistes et des intellectuels.

Alors que l’examen du projet de loi visant à fondre les médias de l’audiovisuel public dans l’entité «France Médias» a été reporté une semaine plus tôt, un collectif de «personnels et auditeurs de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA» a lancé une pétition afin d’empêcher cette fusion. Une cinquantaine de personnalités publiques, artistes, syndicalistes ou intellectuels y ont apporté leurs signatures. Parmi eux, le DJ Martin Solveig, les syndicalistes Sophie Binet et Laurent Berger, les interprètes Laure Calamy et Vincent Dedienne, le réalisateur François Ozon ou encore la militante Camille Etienne. La pétition a récolté plus de 5 000 signatures.



Pourquoi Radio France et France TV suppriment-ils des émissions sur l’écologie ?


Alors que l’écologie fait partie des principales préoccupations des Français·es, de nombreux contenus dédiés disparaissent des antennes du service public. Hasard des calendriers ou signe d’un désamour pour ces sujets ? On fait le point sur la question, posée par les lectrices et lecteurs de Vert.

Depuis quelques mois, c’est l’hécatombe pour les programmes dédiés à l’écologie sur le service public. Après la disparition en décembre (notre article) de média Nowu, puis l’annulation du magazine d’enquête Vert de rage en avril, plusieurs émissions des antennes de Radio France ont été menacées, voire carrément arrêtées, ces dernières semaines. Retour en arrière et explications.



France Inter : après sa blague sur Nétanyahou, le sort de Guillaume Meurice tranché ce jeudi


L’humoriste de la radio publique s’explique ce jeudi 30 mai devant une commission de discipline et risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». La décision ne pourrait être connue que dans les prochains jours.

Après douze ans sur France Inter, Guillaume Meurice sera-t-il licencié pour avoir qualifié Benyamin Nétanyahou, dans un sketch, de «nazi sans prépuce» ? C’est ce jeudi, à 14h30, que l’humoriste passe devant une commission de discipline réunie par la direction de Radio France, qui lui reproche d’avoir répété sa blague malgré une première mise en garde de l’Arcom. Il risque une sanction pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée de son contrat de travail pour «faute grave». L’issue ne devrait pas être connue immédiatement. «Aucune décision définitive de sanction» ne sera «notifiée moins de deux jours ouvrables après la tenue de la commission», avait indiqué la direction début mai. L’éventail des possibilités comprend aussi un abandon de la procédure, un blâme ou une mise à pied de plusieurs semaines avec suspension de salaire.

​​RSF lance la campagne mondiale « Dommages collatéraux » pointant le danger que représentent les poursuites contre Julian Assange pour les médias et le droit du public à l’information


Reporters sans frontières (RSF) lance une nouvelle campagne de communication mondiale dans le cadre de son combat sans relâche pour la libération du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. À partir du 18 octobre, des médias du monde entier diffuseront, sur papier et en ligne, le visuel de campagne de RSF mettant en lumière le danger que représentent pour tous les médias et pour le droit du public à l’information les poursuites engagées par le gouvernement américain contre Julian Assange.

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EN FRANCE ET EN EUROPE, LE GOUVERNEMENT S’ATTAQUE OUVERTEMENT AU SECRET DES SOURCES DES JOURNALISTES



Quinze jours après la garde à vue de la journaliste Ariane Lavrilleux, le gouvernement français n’a toujours pas pris position pour défendre le secret des sources. Un silence qui cogne avec le lancement, ce mardi 3 octobre, des États généraux de l’information voulus par Emmanuel Macron et l’examen, le même jour, du Media Freedom Act au Parlement européen.

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Ariane Lavrilleux : « C’est notre droit à tous d’être informés qui est en jeu »


Désignation de la direction de la rédaction : une question politique


Il aura fallu la longue grève des journalistes du Journal du dimanche (JDD) pour que la classe politique semble soudainement prendre conscience des droits, ou plutôt de l’absence de droits de ces journalistes, et en particulier celui de dire leur mot sur le choix du directeur ou de la directrice de la rédaction. Pas moins de quatre propositions de loi – dont nous avons précédemment exposé les grandes lignes – ont depuis jailli sur les bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat.

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Pourquoi les médias s’intéressent-ils à la guerre en Ukraine mais pas aux autres conflits ?

Le conflit au Yémen dure depuis 2015.

En Éthiopie, une guerre civile fait rage depuis 2020.

Pourquoi en parle-t-on beaucoup moins dans les médias ?

Les médias produisent en priorité des reportages sur des pays qui « comptent » plus pour les audiences. C’est-à-dire surtout des sujets sur les États-Unis, la Russie, les puissances européennes, à la rigueur le Liban.

« Les médias ont un besoin de manichéisme pour accrocher l’attention et attirer l’audience. Dans une guerre civile, c’est beaucoup plus compliqué, il y a rarement des gentils et des méchants !« 

Au Yémen, un tournant dans la guerre

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RSF et des dizaines d’organisations et de sociétés de journalistes condamnent la censure préalable d’une enquête de Mediapart

Gaël Perdriau, maire de Saint-Étienne


Avec au moins 13 autres organisations et associations de défense du droit à l’information et 29 sociétés de journalistes, Reporters sans frontières (RSF) dénonce une attaque flagrante contre la liberté de la presse après la censure préalable d’une enquête de Mediapart, prononcée par le tribunal judiciaire de Paris. Cette décision prise sans audience publique, ni débat contradictoire, est pour RSF un contournement dangereux de la loi du 29 juillet 1881.

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