Le racisme et la haine des juifs conjuguent constamment, mais sous des modalités changeantes, continuité et innovation. Les deux sont globaux, mais avec des spécificités nationales tenant à l’histoire, à la structure sociale ou à la culture politique de chaque pays.
Jusqu’où faut-il les distinguer et quelle est leur réalité aujourd’hui ?
Racisme et antisémitisme s’enchevêtrent aujourd’hui. Les deux phénomènes ne se confondent pas, leurs cheminements historiques réciproques pas davantage, et pourtant, ils s’alimentent fréquemment l’un l’autre. La recherche, comme l’action antiraciste, devraient en prendre acte de manière systématique.
A l’Assemblée nationale, la sanction prise contre le député RN Grégoire de Fournas fragilise la stratégie de normalisation du groupe d’extrême droite.
L’élu de Gironde a désormais l’interdiction de paraître au Palais-Bourbon pendant quinze jours de séance, après ses propos racistes tenus jeudi lors des questions au gouvernement.
Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron, 4 000 soignants en pédiatrie tirent une nouvelle fois la « sonnette d’alarme ».
« Les dirigeants actuels et passés ont fermé les yeux sur l’abandon de l’hôpital public et des services de pédiatrie. Ils sont désormais responsables des conséquences sur la santé des enfants.«
Saint Louis au Sénégal est l’une des villes les plus touchée par la montée du niveau de la mer.
En 2018, le gouvernement a lancé un projet pour déplacer les populations des quartiers à risque dans une nouvelle cité. Mais plus de 4 ans après, le projet n’est pas encore sorti de terre.
Madame la Première Ministre Mme Elisabeth BORNE Hôtel de Matignon 57 rue de Varenne 75700 Paris SP 07
Objet : Lettre ouverte au sujet du projet de loi relatif à l’asile et à l’immigration et de la concertation le précédant Paris, le 4 novembre 2022
Madame la Première ministre,
Le président de la République a récemment confirmé la perspective d’un nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration pour début 2023. Vous avez demandé au ministère de l’Intérieur d’organiser une concertation préalable avec différents représentants de partis politiques, partenaires sociaux, associations et acteurs de la société civile.
C’est dans ce contexte que nos associations s’adressent à vous pour porter à votre connaissance plusieurs points qui nous apparaissent essentiels. Nous souhaitons, avant toute chose, vous signifier notre inquiétude face à un énième projet de loi sur ce sujet. En trente ans, plus de vingt textes se sont succédé (le dernier ne datant que de 2018), allant dans le sens continu d’une détérioration des conditions d’accueil et des droits des personnes exilées. Quel est le sens de la poursuite d’une telle inflation législative ? Nous voulons ensuite vous interpeller quant aux objectifs poursuivis par cette concertation et ce futur projet de loi, et vous signifier que nous ne saurions accepter une démarche fondée sur la stigmatisation et les raccourcis assimilant immigration et délinquance. Il nous semble à l’inverse que la question qui se pose aujourd’hui, dans un monde où, plus que jamais, les migrations constituent notre réalité commune, est celle de dessiner des politiques publiques fondées sur l’accueil et la solidarité, garantissant le respect de la dignité et des droits fondamentaux de personnes exilées.
C’est pourquoi cette concertation ne saurait être pilotée par le seul ministère de l’Intérieur mais devrait être conduite dans un cadre interministériel. Nous estimons problématique que la politique migratoire ait été réduite, au fil des années, à une dimension strictement sécuritaire. C’est aussi le sens des conclusions de la commission d’enquête parlementaire pilotée par Sébastien Nadot et Sonia Krimi, dont le rapport a été rendu public le 10 novembre 2021. La question de l’entrée et de l’accueil des personnes étrangères en France ne peut relever du seul ministère de l’Intérieur et devrait impliquer bien d’autres dimensions comme l’habitat, la santé, la scolarisation, l’éducation, la formation, le travail, la protection des plus vulnérables.
Enfin, cette concertation doit nécessairement impliquer des associations et collectifs composés en majorité de personnes exilées. Les positionnements des associations de soutien aux personnes exilées – qu’elles soient opératrices en matière d’accueil ou non – sont connus car elles sont auditionnées à l’Assemblée nationale ou au Sénat et parfois reçues à haut niveau par des membres du pouvoir exécutif. Ces associations ont aussi accès à des plateaux de télévision et à la radio, et leurs tribunes sont publiées dans les médias. En revanche, les personnes directement concernées par les politiques migratoires sont souvent absentes de ces espaces de débat et ont du mal à se faire entendre. Elles doivent pouvoir prendre pleinement part à la construction des politiques publiques qui les concernent en premier lieu.
Telles sont les considérations, essentielles à nos yeux, que nous vous demandons de prendre en compte.
Veuillez recevoir, Madame la Première ministre, l’expression de notre haute considération
Signataires :
Jean-Claude Samouiller, Président d’Amnesty International France
Alexandre Moreau, Président d’Anafé
Damien Carême, Co-président d’ANVITA
Aude Le Moullec Rieu, Présidente d’ARDHIS
Hélène Ramajo, présidente de Causons
Sylvie Bukhari-de Pontual, Présidente du CCFD–Terre solidaire
Henry Masson, Président de La Cimade
Valérie Fayard, Directrice générale par intérim d’Emmaüs France
Christophe Robert, Directeur général et porte-parole de la Fondation Abbé Pierre
Vanina Rochiccioli, co-Présidente du Groupe d’Information et de Soutien des Immigré·e·s
Philippe Dupourqué, Président de Groupe Accueil et Solidarité
Guillaume Rossignol, Directeur de JRS France
Noémie Marchyllie, co-Directrice de Kabubu
Patrick Baudouin, Président de la Ligue des Droits de l’Homme
Bruno Tesan, co-Fondateur de LTF
Bchira Ben Nia, Porte-parole de la Marche des Solidarités et de Coordination Sans Papiers 75
Dr Florence Rigal, Présidente de Médecins du Monde
Cécile Duflot, Directrice générale d’Oxfam France
Oriane Sebillotte, co-Présidente de Paris d’Exil
Agnès Antoine, co-Présidente de Tous migrants
Yann Manzi, Délégué général d’Utopia 56
Rudi Osman, Directeur de l’Union des étudiant.es exilé.es
Camila Rios Armas, Directrice d’UniR
Clémence Tondut, Présidente de Watizat
Flora Vidal Marron, Directrice de Weavers
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«Les Fossoyeurs»: «On m’a proposé 15 millions d’euros pour me dissuader d’aller au bout», assure Victor Castanet
Dans les Fossoyeurs, qui paraît ce mercredi, Victor Castanet décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale et les repas des résidents sont «rationnés» pour améliorer la rentabilité du groupe d’Ehpad privé Orpea. Et ce, alors que les séjours sont facturés au prix fort.
Partager la publication "Le journaliste indépendant, auteur d’une enquête sur le groupe d’Ehpad privé Orpea, explique avoir subi de nombreuses pressions pour que son livre ne sorte pas."
L’absence de crise sanitaire en Afrique reste une énigme et, parmi les hypothèses avancées, il y a un « privilège immunitaire » : la population africaine aurait naturellement développé de plus grandes défenses contre le Covid. En l’absence de vaccins occidentaux et de thérapies occidentales, les laboratoires africains, étroitement liés à la pharmacopée traditionnelle, ont créé des décoctions, des tisanes et des médicaments naturels en comprimés d’origine végétale qui ont été administrés à des milliers de patients atteints de coronavirus.
Mais il y a d’immenses intérêts économiques dans la gestion de la pandémie, Big Pharma fait des profits records, il n’y a aucune volonté de chercher des remèdes alternatifs !
Le candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle récidive!
Il a considéré sur l’antenne de Public Sénat, mercredi, que la délinquance en France était du fait « des immigrés ou des enfants d’immigrés ».
Condamné plusieurs fois pour incitation à la haine, l’ancien journaliste a affirmé, dans l’émission Bonjour chez vous !, qu’un lien systématique existait entre la délinquance et l’immigration en France. « Vous pensez vraiment qu’avec une immigration zéro il n’y aura plus de délinquance ? », l’a interrogé mercredi la journaliste Oriane Mancini. « Ah, il n’y en aura quasiment plus, oui. Ça, j’en suis sûr », a affirmé le candidat à la présidentielle.
Les préjugés ont la peau dure.« Les stéréotypes négatifs à l’égard des Juifs sont toujours aussi présents » en France.
Un homme avec une kippa à Cologne en Allemagne le 20 mai 2021
Deux tiers des Français interrogés estiment que l’antisémitisme est répandu (64%), et en augmentation.
Les Français de confession ou de culture juive estiment pour la plupart d’entre eux, à 73%, que l’antisémitisme est de plus en plus présent ces dix dernières années.
Il a ciselé pendant un demi-siècle un récit sur le retour à la terre » dans le respect des valeurs de simplicité, d’humilité, de sincérité et de vertu.
Ses ouvrages centrés sur sa personne, ses centaines de discours et d’entretiens ont abouti à ce résultat singulier : cet homme qui parle continuellement de lui-même incarne aux yeux de ses admirateurs et des journalistes la modestie et le sens des limites.
Il prône une « insurrection des consciences », une régénération spirituelle, l’harmonie avec la nature et le cosmos.
A l’opposé du philosophe André Gorz, auteur des textes fondateurs « Écologie et politique » (1975) et « Écologie et liberté » (1977), il dit : « J’ai toujours détesté les philosophes existentialistes. Dans les années 1960, il y avait énormément de gens qui ne pensaient qu’à partir des mécanismes sociaux, en évacuant le “pourquoi nous sommes sur Terre”. Mais moi, je sentais que la réalité n’était pas faite que de matière tangible et qu’il y avait autre chose. »
Médecins Sans Frontières (MSF) constate une augmentation inquiétante de la malnutrition, aggravée chez les bébés de moins de six mois. Plus d’un enfant sur cinq ne survit pas à la faim.
Le système de santé s’est écroulé. La Banque mondiale finançait près de 75 % du système de santé afghan, or elle a gelé ses financements après la prise de pouvoir des Taliban. Tout le système repose sur les ONG. Les hôpitaux afghans n’ont plus de moyens de s’occuper des malades.
A travers la Manche, comme ailleurs en Europe, il est plus urgent que jamais de réorienter fondamentalement les politiques migratoires européennes afin de reconnaître le droit de toute personne de circuler librement. Cette reconnaissance est la condition pour que la liste des décès aux frontières de l’Europe cesse enfin de s’allonger.
Les violences policières, la destruction des biens personnels, l’interdiction de distribuer de la nourriture, les batailles juridiques pour accéder à de l’eau potable, la fermeture des différents dispositifs humanitaires initiés par la société civile : tout a été mis en œuvre par les autorités élues, policières, administratives et judiciaires pour bloquer le parcours migratoire tout en dissuadant les exilé·e·s de se maintenir sur le territoire français. La mer est ainsi devenue l’ultime voie possible pour des personnes vivant dans des conditions insoutenables et persécutées par la police.
Cette ancienne « agente des droits de l’homme » à l’ONU reproche à sa hiérarchie d’avoir cédé aux pressions de la Chine en livrant par avance les noms d’opposants appelés à s’exprimer devant les instances internationales.
Voilà deux ans qu’on ne lui confie plus aucune mission. Depuis début septembre, cette Irlandaise de 42 ans n’a plus accès à ses courriels professionnels. C’est le prix à payer pour avoir dénoncé les passe-droits que le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH) a accordés à la Chine sous la pression.
La LDH soutient le film « Hacking justice – le combat du siècle pour la liberté d’informer »
Le documentaire “Hacking justice – le combat du siècle pour la liberté d’informer” de Clara López Rubio et Juan Pancorbo sortira en salle le 17 novembre 2021.
Ce film permet de comprendre les activités de Julian Assange et l’enchaînement des procédures judiciaires qui l’ont conduit à subir déjà dix ans de privation de liberté, et à risquer une peine de 175 ans de prison aux États-Unis.
Julian Assange, cible des agences gouvernementales américaines et emblème des combats pour le droit à l’information, la liberté d’expression et la liberté de la presse.
En 2024, Paris organisera les Jeux Olympiques d’été, l’occasion pour le gouvernement français et les industriels de s’allier pour tester, déployer et normaliser leur arsenal de nouveaux dispositifs de surveillance : drones, reconnaissance faciale, analyses de comportements…
Les JO se préparent de longue date et la coupe du monde de Rugby en 2023 semble se profiler pour être une sorte de répétition générale sécuritaire. Mais avant cela, il faut mettre au point les technologies, former les agent·es qui les utiliseront et anticiper les réactions du public. Il s’agit d’abord de financer, d’expérimenter en grandeur nature des technologies illégales. Alors que le cadre législatif n’autorise en aucun cas – pour l’instant – ce type de traitement des données biométriques, les industriels et les pouvoirs publics passent par le procédé très commode des « expérimentations ». Celles-ci, de par leur cadrage temporel et spatial, rendraient la surveillance (et la violation de la loi) plus « acceptable ».
L’arrivée de plusieurs milliers de migrants à la frontière polonaise, orchestrée par le régime d’Alexandre Loukachenko, provoque une situation humanitaire dramatique et des tensions diplomatiques entre Minsk et l’Union européenne.
Retour en images en images sur une semaine de tensions.
A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important de rappeler que 60 % des enfants co-victimes non pris en charge développeront des conséquences psycho traumatiques graves et durables sur leur santé physique et psychique.
Toute violence conjugale est une violence faite aux enfants
La loi protège les victimes de violences conjugales et leurs enfants.
« L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur » (Déclaration de Genève sur les Droits de l’Enfant, 1924) . »L’enfant n’est pas seulement témoin des violences conjugales, il en est victime: ce qui se joue dans le conjugal, l’emprise et la violence, se joue aussi dans le parental ».
Ils seraient encore plus nombreux si on tenait compte des violences psychologiques et / ou verbales ainsi que des violences restant sous–déclarées par les victimes (femmes/hommes).
En vertu de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) : «Un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable». Ainsi, il est reconnu que l’enfant doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité.
Partager la publication "Faire avancer les droits des femmes c’est aussi participer à la protection de l’enfance"
Les associations de lutte contre la précarité regrettent donc que le gouvernement ait revu progressivement à la baisse ses ambitions, se privant ainsi de mettre en place une réelle politique structurelle pour favoriser la formation et l’insertion durable des jeunes de moins de 26 ans.
C’est un texte de 54 articles, adopté par les Nations Unies le 20 novembre 1989 qui affirme qu’un enfant n’est pas seulement un être fragile qu’il faut protéger mais que c’est une personne qui a le droit d’être éduquée, soignée, protégée, le droit de s’amuser, d’apprendre et de s’exprimer, quel que soit l’endroit du monde où il est né.
Cette convention a été ratifiée par 191 pays sur 193. Seuls la Somalie et les États Unis ont refusé de s’engager.
Un texte très important, mais pas suffisant : il reste beaucoup à faire pour faire des droits des enfants une réalité. Les droits ne sont réels que dans la mesure où ils sont mis en pratique, pour les enfants comme pour tous. Promouvoir les droits des enfants, c’est tout d’abord créer les conditions sociales, économiques et culturelles afin que tous puissent y accéder. C’est à ce prix que les droits de l’enfant seront véritablement respectés.
En France…
Un million d’enfants pauvres
19.000 enfants maltraités
76.000 sont en danger dans un contexte familial dégradé et qui menace leur développement éducatif et/ou matériel
240.000 enfants placés ou pris en charge
85 000 enfants touchés par le saturnisme
record des suicides des 15-24 ans.
150 000 filles et garçons quittent chaque année le système scolaire sans aucune perspective
15 000 ne suivent pas leurs cours alors qu’ils sont inscrits au collège ou au lycée et qu’ils n’ont pas encore 16 ans.
15 % des enfants qui arrivent au collège ne comprennent pas ce qu’ils lisent
Même si la France traite globalement bien ses 15 millions de moins de 18 ans, elle « peut mieux faire », comme l’indique le Conseil français des associations pour les droits de l’enfant (Cofrade).