L’Irlande du Nord et la Palestine, unies par la colonisation



La solidarité nord-irlandaise avec les Palestiniens plonge ses racines dans une histoire commune d’occupation britannique, d’oppression, de lutte armée et de résistance. Reportage à Derry, ville du Bloody Sunday.

Des colons israéliens attaquent des villages de Cisjordanie, sous la protection de l’armée



Des colons israéliens attaquent des villages palestiniens, incendient des véhicules et blessent plusieurs habitants en Cisjordanie.

Des colons israéliens ont incendié des véhicules et des propriétés sous la protection des forces israéliennes et blessé au moins 21 Palestiniens en Cisjordanie occupée.



Cisjordanie occupée : des centaines de Palestiniens quittent Jénine


L’armée israélienne a lancé trois jours plus tôt une vaste « opération militaire » en Cisjordanie occupée.

Des centaines de Palestiniens ont quitté jeudi 23 janvier le camp de Jénine en Cisjordanie occupée, a indiqué un responsable au troisième jour d’une opération d’envergure de l’armée israélienne contre des groupes armés qui a fait au moins 12 morts.



Quel avenir pour Gaza après le cessez-le-feu ?


Israël et le Hamas se sont entendus sur un cessez-le-feu temporaire dans la bande de Gaza. Une trêve de 6 semaines, qui prévoit la libération de 33 otages israéliens retenus à Gaza et de près de 1 900 Palestiniens détenus par Israël. Quel avenir se dessine désormais pour la bande de Gaza ? Éléments de réponse avec notre journaliste Guilhem Delteil.



Après 15 mois de guerre contre Israël à Gaza, le Hamas est loin d’être « éradiqué »


Affaibli militairement et aux commandes d’un territoire ravagé par quinze mois de guerre, le Hamas a néanmoins réussi à regénérer ses forces et reste un acteur incontournable dans l’enclave. Un échec pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait promis « d’éradiquer » le mouvement islamiste palestinien après les attaques du 7-Octobre.



À Jénine, en Cisjordanie occupée : « L’Autorité palestinienne est au même niveau de cruauté qu’Israël »


Pendant près de deux mois, l’Autorité palestinienne (AP) a mené une offensive sans précédent contre ceux qu’elle considère comme des « groupes palestiniens hors la loi » semant « le chaos et la fraude » dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée. Pour les résidents du camp, cette opération des forces de sécurité palestiniennes visait à éradiquer un groupe dénommé la « Brigade armée de résistance », et ce dans un but bien précis : prouver à Israël et aux Etats-Unis qu’elle est légitime à exercer son pouvoir à Gaza. Quitte à sacrifier un des leurs.



Guerre au Proche-Orient : des explosions entendues à Jénine, au deuxième jour de l’opération israélienne en Cisjordanie occupée



L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.

La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.



« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine


Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.

Le secrétaire général de l’ONU appelle les forces de sécurité israéliennes à une « retenue maximale » en Cisjordanie occupée. Depuis mardi 21 janvier, une opération militaire baptisée « Mur de fer » est en cours au nord, à Jénine. Selon le bilan des autorités palestiniennes, dix personnes ont été tuées et environ 35 autres ont été blessées.



La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions


L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.

A quatre jours de l’expiration du cessez-le feu de 60 jours entre Israël et le Hezbollah, la situation au Liban-Sud demeure particulièrement précaire, marquée par des tirs nourris et des dynamitages d’habitations conduits par l’armée israélienne toujours positionnée dans certains villages frontaliers, mais aussi, par des développements positifs, comme l’entrée de l’armée libanaise dans des localités après le retrait israélien, rapporte notre correspondant au Liban-Sud, Mountasser Abdallah. C’est dans ce contexte que l’armée israélienne a annoncé aujourd’hui avoir achevé la construction d’un mur de béton le long de la ligne bleue qui relie les deux localités de Yarine et Dhaïra dans le caza de Tyr, situées à un kilomètre l’une de l’autre.



A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres


Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.



Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale


Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.



« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »


Dr Ghassan Abou Sittah, médecin palestino-britannique, spécialiste en chirurgie plastique et réparatrice, est professeur de médecine des conflits à l’Université américaine de Beyrouth. Il a également été élu recteur de l’Université de Glasgow en mars 2024. Abou Sittah a exercé comme chirurgien de guerre au Yémen, en Irak, en Syrie, au Sud-Liban, ainsi que durant les quatre guerres qu’a subies la bande de Gaza depuis 2009.



Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »


Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.

La longue attente à Gaza et en Israël



Les retards survenus ces dernières heures avant la conclusion d’un accord de trêve ont été vécus comme une « torture » par les familles des otages. C’est ce qu’explique Stephen Brisley, un proche d’otage, dans les colonnes du Guardian. « Je suis prudemment optimiste, mais un peu méfiant en même temps », explique-t-il. Il attend la libération de son beau-frère, dont l’épouse (sa sœur) et les deux fillettes (ses nièces) ont été tuées le 7 octobre.  De son côté, Gilad Korngol, 63 ans, « ne sait pas ce qui est arrivé à son fils de 39 ans, qui avait été enlevé au kibboutz Be’eri ». « Ne pas savoir », explique-t-il, « nous a fait vivre comme des zombies, au cours des 467 derniers jours ».



L’angoisse d’une mère : un fils libéré de Gaza, un autre laissé derrière


Des deux fils de Ruth Strom, Yaïr Horn, souffrant, fait partie des 33 otages qui seront libérés dans le cadre de la phase 1 alors qu’Eitan Horn restera à Gaza pour l’instant.

La signature d’un accord entre Israël et le Hamas sosur la libération des otages après quinze mois de guerre à Gaza est une information douce-amère pour Ruth Strom : l’un de ses fils devrait être libéré, mais le second restera pour l’instant en captivité.


Cessez-le-feu Israël-Hamas : les images des impressionnants convois humanitaires prêts à entrer à Gaza


Depuis l’annonce de l’accord, des chauffeurs de camion égyptiens ont convergé vers le point de passage de Rafah pour apporter de la nourriture, de l’eau et du carburant aux Gazaouis.

En file indienne. Dans la ville frontalière égyptienne d’Arish, des convois de camions d’aide humanitaire se préparaient, jeudi 16 janvier, à traverser vers Gaza dès l’ouverture du point de passage de Rafah après l’annonce du prochain cessez-le-feu. Les chauffeurs de camion égyptiens qui attendaient près de la frontière ont exprimé à la fois soulagement et optimisme, beaucoup célébrant la fin imminente des hostilités à Gaza, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en tête d’article.



Un soulagement, beaucoup d’interrogations


Trêve, cessez-le-feu, pause ? Les termes varient, reflétant les sentiments mitigés que laisse l’accord annoncé pour ce dimanche 19 janvier 2025. Mitigés, d’abord, car nous savons le déchaînement de feu et de sang qui s’abattra dans les prochains jours sur la bande de Gaza, jusqu’à la minute ultime prévue pour sa mise en œuvre ; à l’image de ce qui s’est passé au Liban, et comme il en a toujours été dans les guerres menées par Tel-Aviv.



Un cessez-le-feu ne mettra pas fin au programme génocidaire d’Israël 


L’accord pourrait réduire l’intensité de la vague de meurtres perpétrée par Israël, mais il risque d’ouvrir la voie à une nouvelle phase éprouvante de nettoyage ethnique, avec le soutien total de  Trump.            

Steven Witkoff, le nouvel envoyé de Donald Trump au Moyen-Orient, n’a pas fait de la dentelle lorsqu’il a informé les Israéliens qu’il arriverait samedi dernier pour rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Lorsqu’on lui a dit que sa visite coïncidait avec le Shabbat, c’est-à-dire que le Premier ministre ne serait pas disponible avant le soir, Witkoff a clairement fait savoir que la fête juive ne saurait interférer  avec son emploi du temps. Netanyahu, conscient des enjeux, s’est donc rendu à son bureau dès l’après-midi  pour rencontrer l’envoyé. Celui-ci s’est ensuite envolé pour le Qatar dans le but de faire pression pour un accord de cessez-le-feu à Gaza. 



Guerre à Gaza: détruire pour protéger ou pour se venger?



RFI a pu se rendre à Jabalia, totalement dévastée, dans le nord de la bande de Gaza. L’État hébreu y interdit toujours tout accès libre à la presse étrangère. Mais l’armée laisse parfois entrer quelques journalistes. Les soldats israéliens déployés à Gaza défendent leur mission. Mais d’autres refusent désormais de servir leur pays, engagé dans une guerre « de pure vengeance ».



Guerre à Gaza : Jabalia rayée de la carte


Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, Israël interdit l’entrée dans l’enclave palestinienne à la presse étrangère. Mais l’armée organise parfois des « press tours ». Sami Boukhelifa, envoyé spécial permanent à Jérusalem, s’est rendu à Jabalia, ville du nord de la bande de Gaza, marquée par 15 mois de guerre intensive, et désormais déserte.



Le siège israélien de Gaza : 100 jours, 5000 morts, 9500 blessés


5 000 personnes ont été tuées ou sont portées disparues, et 9 500 autres blessées, dans le nord de Gaza depuis le déclenchement du siège de cette zone par l’armée israélienne, le 6 octobre 2024.

Il reste encore quelques personnes dans le nord de la bande de Gaza, que ce soit à Beit Hanoun, à Beit Lahiya ou encore à Jabalia. Depuis 100 jours, ces Palestinien·nes luttent pour survivre aux attaques aériennes israéliennes et au manque de nourriture, d’eau, d’aide et de médicaments.



Palestine. La recherche au défi du discours colonial


L’actuelle annihilation des Gazaouis, la mise au jour des visées expansionnistes d’Israël et la question du génocide ont popularisé auprès du grand public le paradigme de colonialisme de peuplement (settler colonial paradigm). Visant à comparer la Palestine avec les États-Unis, l’Australie ou encore l’Algérie, cette grille de lecture était, depuis près d’une décennie, l’objet de vives tensions au sein d’un champ académique longtemps dominé par les récits hégémoniques sionistes. En effet, le champ du savoir est au cœur de luttes visant d’un côté à nier l’existence du Palestinien, de l’autre à réaffirmer son droit indéfectible sur la terre.



Troyes: Manifestation pour le cessez-le feu


Rassemblement samedi 25 janvier place Jean-Jaurès à 10h30


« Mes enfants meurent et personne ne s’en soucie » : A Gaza, un bébé de 20 jours mort de froid dans un camp de déplacés



Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.

« J’ai fui les bombardements avec mes enfants pour qu’ils meurent de froid ici ? » Entre les tentes délabrées du camp de déplacés de Deir El-Balah à Gaza, Yahya al-Batran pleure son fils. Âgé de moins de trois semaines, le nourrisson est décédé ce dimanche 29 décembre en raison du « froid intense » qui frappe l’enclave dévastée par plus d’un an de guerre entre Israël et le Hamas, ont confirmé les autorités.



Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer


Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.

Il s’appelait Joumaa et il avait moins de trois semaines. Ce dimanche 29 décembre, le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a indiqué que le bébé était mort en raison du «froid intense». La pluie et des températures au-dessous de 10 °C, la nuit, frappent le territoire depuis quelques jours. Joumaa al-Batran a un frère jumeau, transféré dans un hôpital local, selon l’AFP.



Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir


L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.

Un cri depuis les ruines de Gaza : le génocide continuera tant que l’impunité d’Israël persiste.



Au Sud-Liban, la guerre israélienne n’est pas finie


Le fragile cessez-le-feu conclu le 26 novembre 2024 n’est toujours pas totalement entré en vigueur. Outre des bombardements sporadiques, des dizaines de villages sont encore occupés par l’armée israélienne. Elle a aussi placé en « zone rouge » plus de 60 autres situés à proximité. Orient XXI a pu se rendre dans la bourgade de Majdel Selm, à deux kilomètres seulement des positions ennemies. Quelques centaines d’habitants ont décidé de revenir sur place, malgré les avertissements israéliens.



A Khiam, l’exhumation des corps de disparus se poursuit


Il pourrait y avoir une centaine de victimes sous les décombres dans ce village qui a connu des batailles féroces. Au moins 24 corps ont déjà été retrouvés, selon notre correspondant.



Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international


La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.

Le 9 décembre 2024, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a affirmé que la partie du Golan syrien occupée par Israël appartenait à son pays « pour l’éternité », alors même que les troupes israéliennes continuaient d’étendre leur contrôle sur ce territoire.

Guerre au Proche-Orient : la Défense civile de Gaza fait état de 58 morts dans des frappes israéliennes



La Défense civile de Gaza a annoncé qu’une série de frappes israéliennes, jeudi 12 décembre, avait fait au moins 58 morts dans la bande de Gaza parmi lesquels 12 agents chargés de sécuriser des camions d’aide dans le territoire palestinien dévasté par plus de 14 mois de guerre. Les premiers bombardements sont intervenus quelques heures après l’appel de l’Assemblée générale de l’ONU à New York à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel dans la bande de Gaza. 



Palestine-Israël. Cartographier la colonisation


Mêlant cartographies inédites, archives rares et récits éloquents, Philippe Rekacewicz et Dominique Vidal réussissent à rendre simple (et non simpliste) l’histoire mouvementée de la Palestine et de la colonisation israélienne. Un ouvrage qui permet de comprendre ce qui se joue aujourd’hui.

Des milliers d’habitants du sud du Liban sur la route du retour à la faveur du cessez-le-feu



Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé pro-iranien. Tôt mercredi, l’armée libanaise a dit « prendre des mesures » pour se redéployer dans le sud du Liban, alors que des milliers de déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Suivez notre direct.



Cessez-le-feu au Liban : « Nous avons avalé des images de destructions massives et de corps d’enfants pulvérisés. Je me sens poudre »


Exilée à Paris, l’écrivaine et journaliste libanaise Rita Bassil fait le récit de cette nuit passée où a commencé l’arrêt des bombardements et de son propre départ de Beyrouth sous les bombes. Elle décrit des vies, des corps et des habitations en ruines.



Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre »


La guerre d’Israël dans la bande de Gaza bafoue un des droits fondamentaux : l’accès à l’eau. Cette « instrumentalisation de l’eau » a de lourdes conséquences sur les Gazaouis, déplore l’auteur de cette tribune.



« Je vais vendre ma bibliothèque pour survivre »

Le journal de Rami Abou Jamous


Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis monté dans la bétaillère qui sert de transport en commun, pour aller travailler à la Maison de la presse. Ce n’était pas un jour comme les autres. Il pleuvait et le vent soufflait fort. C’était une pluie modérée qui a duré deux ou trois heures, pas l’un de ces déluges qui peuvent durer une journée entière pendant l’hiver à Gaza. Mes compagnons de voyage se plaignaient pourtant et maudissaient la pluie. C’est la première fois de ma vie que j’entendais des Gazaouis protester contre l’eau qui tombe du ciel.

Nouvelles frappes israéliennes meurtrières dans la bande de Gaza et à Beyrouth



Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, dimanche, par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d’un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux raids aériens meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.


Liban: l’armée israélienne intensifie ses bombardements sur tout le pays


La guerre entre le Liban et Israël a connu, dimanche 17 novembre, une escalade significative marquée par des raids sur Beyrouth, qui ont tué le porte-parole du Hezbollah, Mohammad Afif, une vague de bombardements sur la banlieue sud de la capitale et des frappes massives sur le sud du Liban, où des combats terrestres acharnés opposent le Hezbollah à l’armée israélienne. Ces développements dramatiques ont poussé les autorités à suspendre les cours les lundi 18 et mardi 19 novembre dans les écoles et les universités publiques et privées à Beyrouth et une partie du Mont-Liban.


Mathématiciens contre le génocide à Gaza


Plus de 160 mathématiciens et mathématiciennes du monde entier ont signé une tribune dénonçant le génocide en cours à Gaza. Ils appellent la communauté scientifique à suspendre toute collaboration avec les institutions israéliennes qui ne condamnent pas explicitement ce génocide ainsi que la colonisation croissante de la Palestine, en violation du droit international.


«J’ai encore espoir que nous recoudrons ce tissu social»


Nouveau chapitre de mes « Chroniques de la bétaillère ». Voici le dernier sujet de conversation dans ces moyens de transport improbables, des charrettes destinées aux animaux et où on trimballe aujourd’hui les humains de Gaza. Rami Abou Jamous



« C’est une société entière qui est désormais au cimetière » : à Gaza, la colère et l’indignation d’une responsable de l’UNRWA



Israël a annoncé l’ouverture d’un nouveau point de passage pour l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, juste avant une date butoir fixée par les Etats-Unis pour l’augmentation de cette aide que des ONG jugent toujours insuffisante.



«No Other Land». La terre de Palestine haut les cœurs



Entre le Palestinien Basel Adra, filmant l’éradication par Israël des hameaux de Masafer Yatta, au sud d’Hébron, et Yuval Abraham, un des rares Israéliens à suivre l’occupation, une amitié se noue dans le combat contre les destructions de maisons. Documentaire profondément humain, No Other Land, qui sort aujourd’hui en France, a obtenu deux prix au festival de Berlin 2024. Un soutien mondial bienvenu, contre le mensonge et l’indifférence.

Liban : la menace d’un nouveau Gaza ?



Le Hezbollah affirme «combattre» contre des soldats israéliens dans le sud du Liban


L’armée israélienne poursuit ses bombardements intenses dans la banlieue sud de Beyrouth comme dans le sud du Liban où elle dit viser des positions du Hezbollah. Elle a en parallèle étendu ses opérations au sol dans le sud-est du pays. Le parti milice chiite a menacé d’intensifier ses bombardements sur Israël si l’État hébreu n’arrêtait pas les bombardements. Dans le même temps, à Gaza, au moins 12 Palestiniens sont morts ce mercredi matin dans des frappes israéliennes.



Liban: près de 14000 hectares agricoles perdus en raison des bombardements israéliens


Au moins un million de personnes ont besoin d’une aide alimentaire au Liban. Les humanitaires en sont loin pour le moment. Avec 150 000 repas distribués sont chaque jour par le PAM, le Programme alimentaire mondial, car chaque jour de guerre en plus veut dire des terres cultivables en moins.



Un an de guerre à Gaza: Benyamin Netanyahu et la stratégie de la «radicalité permanente»


La guerre continue à Gaza, un an après les attaques terroristes du Hamas qui feront de cette journée du 7 octobre 2023 la plus sanglante depuis la Shoah avec près de 1 200 morts. La bande de Gaza est aujourd’hui détruite, mais les objectifs du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, d’éradiquer le Hamas et de libérer les otages qu’il détient, ne sont pas atteints. Sa façon de conduire la guerre et les conséquences de sa politique brutale sont aujourd’hui largement remises en cause en Israël et dans le monde.

L’armée israélienne annonce avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth



L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth, où une source de sécurité a fait état d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah.



Cisjordanie: une vidéo montre des soldats israéliens jeter des cadavres de Palestiniens du haut d’un immeuble


Toujours plus d’horreur dans la guerre au Proche-Orient. En parallèle de sa guerre à Gaza, l’armée israélienne intervient également en Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes mènent des opérations présentées comme « antiterroristes », principalement dans la région de Jénine. Jeudi 19 septembre, des soldats israéliens ont été filmés en train de jeter les cadavres de palestiniens du haut d’un immeuble, après les avoir abattus.



Territoires palestiniens: l’Assemblée générale de l’ONU vote sur un appel à faire cesser l’occupation israélienne



Dans quelques jours, plus de 180 dirigeants du monde entier sont attendus pour la semaine de haut niveau à l’ONU, où la guerre à Gaza devrait dominer les débats. La délégation palestinienne appelle les États à exiger la fin de l’occupation israélienne dans ses territoires dans les 12 mois. C’est la première fois qu’elle soumet elle-même un texte au vote et elle a décidé de s’appuyer sur l’avis consultatif de la Cour internationale de Justice qui a estimé que la présence continue d’Israël dans le Territoire palestinien occupé depuis 1967 est illicite.




Anwar Abu Eisheh: «Il y a déjà eu beaucoup de résolutions jamais respectées par Israël»



Anwar Abu Eisheh, ancien ministre de la Culture de l’Autorité palestinienne et professeur de droit, de passage à Paris, était, mardi 17 septembre, notre invité. L’occupation des territoires palestiniens est aujourd’hui, à New-York, au cœur d’une session extraordinaire de l’ONU. Les États membres de l’institution vont se prononcer sur une résolution exigeant la fin de l’occupation dans 12 mois au plus tard. Qu’en est-il de la situation humanitaire et sécuritaire à ce jour dans le terrain ? 



Nouvelle manifestation à Troyes ce 21 septembre du Collectif aubois pour la paix en Palestine



Le Collectif aubois pour la paix en Palestine se rassemblera à Troyes ce samedi matin, à l’occasion de la Journée internationale pour la paix.