En plein cœur de l’été, la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse a annoncé que des imprévus budgétaires allaient conduire à la perte de 240 à 480 postes. Une claque pour des structures déjà dans des situations compliquées. Un point sur la situation en Seine-Saint-Denis.
En août dernier, nous lancions dans ces colonnes l’alerte sur le plan d’économie annoncé pour la protection judiciaire de la jeunesse avec la suppression de 500 postes de contractuels qui s’accompagnait d’une hausse de la répression des jeunes. Après une première journée de grève le 14 août, les quelque 9 000 agents et contractuels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) étaient appelés à une nouvelle journée de mobilisation le 29.
Aujourd’hui, on voit le résultat de ces restrictions budgétaires et on craint que le projet de budget du gouvernement en cours de discussion à l’Assemblée nationale ne fasse qu’empirer les choses.
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Dans le Grand-Est ils ne reculent plus devant rien
Un candidat d’extrême-droite dépose la marque « Nouveau Front populaire »
On a appris le mercredi 03 juillet que Bertrand Potier avait entrepris des démarches pour déposer l’appellation (Nouveau) Front populaire auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Il accuse certains de ses membres d' »antisémitisme » et d’attenter à la mémoire de Léon Blum. Cette intention émane d’un militant d’un parti d’extrême-droite à Épernay (Marne).
Le « point de détail de l’histoire » de Jean-Marie Le Pen n’était pas antisémite, selon un candidat RN du Haut-Rhin
« Génocide de masse », ces propos polémiques sur l’IVG refont surface
Dans la 1e circonscription de la Haute-Marne, le duel entre la candidate Horizons, Bérangère Abba et le candidat Rassemblement National Christophe Bentz a fait remonter à la surface des propos polémiques, utilisés comme arguments. Le député sortant avait en effet comparé l’IVG à un « génocide de masse ».
Drôle de campagne
L’étrange campagne de Marine le Pen et Jordan Bardella qui ont déserté le terrain
Ni meeting, ni déplacement, les deux têtes d’affiche du Rassemblement national ont disparu de la campagne sur le terrain et n’apparaissent qu’en télé ou en radio.
Derrière la campagne de désinformation contre RSF, Progressif Media, une boîte d’influence sulfureuse hébergée par Vivendi, le groupe contrôlé par Bolloré
En enquêtant sur un faux site créé pour nuire à Reporters sans frontières (RSF), notre organisation a découvert une vaste campagne de discrédit orchestrée par une société qui, sous couvert de “communication”, mène en réalité des opérations d’influence en utilisant des techniques rappelant celles des officines du Kremlin en matière de désinformation. Cette société n’est pourtant pas liée à la Russie. Elle est hébergée en plein cœur de Paris, par Vivendi, le groupe contrôlé par la famille de Vincent Bolloré.
Marine Tondelier privée de débat sur BFM TV : insupportable invisibilisation des femmes et de l’écologie, déni démocratique et journalistique
« Promotion du charlatanisme », « des mesures à l’encontre des principes de santé publique », des soignants jugent le programme santé du RN
« Le Nouvel Obs » a soumis les mesures emblématiques défendues par le parti d’extrême droite en matière de santé à plusieurs organisations professionnelles. Toutes sont vent debout.
L’État de droit, cible régulière de l’extrême-droite en France comme en Europe
Les demandeurs d’emploi verront leurs droits réduits avec la nouvelle réforme de l’assurance chômage détaillée par le gouvernement. Les jeunes et les seniors seront particulièrement touchés, dénoncent les syndicats.
L’assurance chômage s’enrichit mais les droits des chômeurs reculent
La réforme de l’assurance chômage entrera en vigueur ce 1er juillet. Au programme, un énième recul des droits des privés d’emploi, alors que les comptes de l’Unédic sont au vert. Et des économies réalisées sur le dos de notre modèle social.
Alors que le Premier Ministre vient d’annoncer la mise en application à la fin de l’année une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, les critiques fusent de toutes parts. Dans un contexte où le mauvais fonctionnement de France Travail est pointé du doigt, nombreux sont ceux qui y voient une énième attaque visant à réduire les droits des bénéficiaires.
Au même moment, une enquête menée par Radio France révèle la désorganisation de la protection des données des bénéficiaires, sur les vingt dernières années, notamment la récente fuite massive de 2023. Dont, on apprend que celle-ci fut signalée des mois avant que l’attaque ayant touché les données de 43 millions de personnes n’ait eu lieu.
Vous le savez déjà, en France, quand un fonctionnaire dysfonctionne, on lui propose un poste à responsabilités, si possible à l’Aide Sociale à l’Enfance. S’en suit une politique sociale toujours plus décadente avec cette consigne récurrente : faites mieux avec moins. C’est ainsi qu’à l’heure où se déploie une très juste campagne contre les violences sexuelles faites aux enfants, on apprend dans mon Département que seulement un poste sur cinq sera remplacé. Évidemment, vous pensez bien, il s’agit des gens de terrain, pas des chefs ou sous-chefs ou conseiller-copain-de-la-présidente. C’est un peu comme si on disait aux enfants « parlez, on vous écoute », en se bouchant les oreilles.
De ma petite lucarne d’assistante sociale, je continue pourtant à me prendre pour un colibri. Je me dis : « Ce n’est pas grave, dans mon quotidien, chaque graine de prévention semée germera peut-être. » Et la colère monte souvent. Descend parfois. Alors, puisqu’on me donne l’occasion de parler des enfants et de mon métier, je saute dessus et me dis que la meilleure chose à faire est peut-être de vous décrire certaines de ces rencontres pour ajouter quelques teintes mitigées au tableau de l’enfance en France aujourd’hui.
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Les gouvernements Macron ne chôment pas pour affaiblir les protections sociales. Une nouvelle réforme de l’assurance-chômage, la 4e en cinq ans, se prépare. Avec toujours les mêmes faux arguments, que vous décryptent Basta! et Rapports de force.
L’année dernière, 656 personnes sont décédées dans la rue en France, selon le triste décompte fait par le collectif Les morts de la rue. Une lecture des noms de ces sans-abris était organisée à Paris ce mardi 19 mars, dans les arènes de Lutèce.
Salué pour sa politique en matière de protection de l’enfance, le département de Loire-Atlantique avait décidé d’accompagner les jeunes les plus fragiles jusqu’à leurs 25 ans. Il vient de rétropédaler, provoquant la colère du secteur social.