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Alors que l’association d’aide aux migrants Utopia 56 a organisé une manifestation sur l’Esplanade de la Libération, afin de réclamer « un hébergement digne » pour plusieurs dizaines de personnes SDF, la préfecture de police de Paris est intervenue.
Alors que l’association d’aide aux migrants Utopia 56 a organisé une manifestation sur l’Esplanade de la Libération, afin de réclamer « un hébergement digne » pour plusieurs dizaines de personnes SDF, la préfecture de police de Paris est intervenue.
Depuis le début de l’année, de nombreux Bangladais se plaignent d’avoir été déboutés de leur demande d’asile sans même avoir été convoqués en audience à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) pour raconter leur histoire. Ces rejets automatiques, pris par ordonnances, ne sont pas rares, au contraire. Ils se banalisent, s’inquiètent certains avocats de la Cour.
Anaïs Vogel, Ludovic Holbein, Philippe Demeestère ont entamé une grève de la faim le 11 octobre dernier pour défendre le sort des migrants.
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, se rendra mercredi 27 octobre à Calais pour une mission de médiation, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur. Depuis 15 jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère sont en grève de la faim dans l’église Saint-Pierre de Calais. Les grévistes réclament notamment l’arrêt des démantèlements des camps de migrants pendant la période hivernale.
Plusieurs embarcations ont été secourues dans la nuit de lundi à mardi, dans la Manche, alors qu’elles tentaient de rejoindre les côtes britanniques. En tout, 71 personnes ont été ramenées à terre, saines et sauves. Côté britannique, un homme est toujours porté disparu après être tombé du bateau dans lequel il se trouvait.
Depuis Bruxelles, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Layen, a adressé à plusieurs pays de l’Union européenne une fin de non recevoir : l’Union européenne n’octroiera pas de financements pour la construction de murs et de barbelés à ses frontières. Récemment, la Pologne et la Lituanie avaient adressé à l’UE des factures pour l’érection de futures clôtures.
Reporterre s’est rendu au salon Milipol pour découvrir les innovations technologiques sécuritaires. Elles sont de plus en plus déployées pour repousser les migrants.
Depuis le 11 octobre, ils ne mangent ni n’avalent rien, à part de l’eau. Le prêtre jésuite Philippe Demeestère et deux autres militants associatifs ont entamé une grève de la faim pour réclamer l’arrêt des maltraitances des migrants de Calais. Onze jours plus tard, les récentes annonces du préfet n’ont pas suffi à mettre fin à leur grève.
Les élus, associations et habitants qui ont décidé d’accueillir des exilés dans leur village ont compris qu’il s’agissait d’une chance et non pas d’une menace.
C’est le récit de quatre villages de la Nièvre, de l’Isère, d’Alsace et du Puy-de-Dôme qui ont accueilli des réfugiés ou des demandeurs d’asile. Cela aurait pu être ailleurs. Ces quatre histoires de village racontent une France à contre-courant des obsessions identitaires de l’ancien journaliste d’extrême droite Eric Zemmour, loin des peurs de l’étranger et du repli sur soi qu’il cultive. Les armes des élus, des associations, des habitants qui ont décidé d’accueillir ces migrants ? La première est cette part d’humanité qui les habite, cette émotion devant la détresse de ces Afghans, Nigérians ou Congolais qui leur a d’abord tordu le ventre, puis fait réfléchir. Et si on les accueillait ?
Les agences de l’ONU et les gouvernements devraient renforcer leur assistance aux Afghans en danger.
(New York, le 21 octobre 2021) – Les Afghans en danger qui ont fui ou cherchent à fuir l’Afghanistan ont besoin d’un soutien international plus vigoureux, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch dans un nouveau document d’information politique. Les Nations Unies et les gouvernements concernés devraient renforcer l’assistance fournie aux réfugiés et demandeurs d’asile afghans, y compris ceux des pays voisins de l’Afghanistan, des pays de transit et des pays de réinstallation.
La tempête Aurore qui a frappé le nord de la France dans la nuit de mercredi à jeudi n’a pas épargné les camps de fortune, notamment à Grande-Synthe et Calais, où vivent presqu’un millier de migrants dans les bois. De nombreux exilés « en détresse » ont appelé toute la nuit les ONG pour obtenir de l’aide. Leurs abris ont été détruits par la force du vent et les tentes n’ont pas résisté aux fortes pluie.
Henry Masson et Fanélie Carrey-Conte, président et secrétaire générale de la Cimade, reviennent, dans une tribune au « Monde », sur ce qui s’est passé en Afghanistan, depuis la prise de Kaboul par les talibans le 15 août, et appellent à un changement de politique sur le droit d’asile.
Tribune. Alors que les événements d’Afghanistan ne sont plus au cœur de l’actualité quotidienne, il est indispensable de ne pas s’en détourner. Au cœur du drame afghan, des familles se trouvent aujourd’hui séparées, du fait des difficultés de la mise en œuvre de la réunification familiale. Or, il est possible de faire plus et mieux sur ce sujet.
Actuellement, près de 6 000 soldats polonais ont été appelés en renfort près de la Biélorussie, en plus des gardes qui surveillent déjà la zone. Une mesure qui renforce encore un peu plus l’ultra-militarisation de la frontière.
Depuis le mois d’août, des milliers de migrants, originaires pour la plupart du Moyen-Orient et d’Afrique, tentent de franchir la frontière polonaise depuis la Biélorussie. Ils sont reconduits manu militari.
La marionnette Amal, 9 ans, jeune réfugiée syrienne, traverse 8000 km de Gaziantep à Manchester, pour changer la narration sur l’exil forcé. « The Walk » est un projet du Good Chance Theater, né dans la Jungle à Calais.
Des centaines de ressortissants étrangers en France se disent victimes d’une injustice : depuis mars dernier, impossible d’obtenir un visa dans le cadre du regroupement familial. Toutes ont pourtant reçu une réponse favorable en préfecture et n’ont reçu aucune explication à cette situation.
Plusieurs semaines après les annonces sur la suspension des vols vers l’Afghanistan, et les évacuations médiatisées depuis Kaboul, la réalité du terrain est critique. Les enfermements de ressortissants Afghans en centre de rétention administrative (CRA), tout comme les procédures d’éloignement, n’ont pas cessé. Justine Girard, responsable rétention de la Cimade, éclaire ces « contradictions entre les pratiques et les annonces ».
Le Conseil constitutionnel a confirmé la validité des amendes infligées aux compagnies de transport aérien et maritime qui refusent d’embarquer des étrangers en situation irrégulière pour les expulser du territoire.
Le gouvernement devrait renoncer à son approche inhumaine de la migration dans le nord de la France.
Deux jours après la publication, le 7 octobre, d’un rapport de Human Rights Watch documentant le traitement dégradant infligés aux migrants par les autorités françaises dans et autour de Calais, Gérald Darmanin a publiquement réfuté les conclusions du rapport déclarant qu’il s’agissait « manifestement de mensonges ». « Pas un policier et pas un gendarme sur la côte littorale n’a été poursuivi par la justice », a-t-il affirmé, avant de louer « l’humanité » de la police envers les migrants.
Une campagne nationale exhorte les provinces à annuler des contrats ouvrant la voie aux abus.
(Ottawa) – Les gouvernements des provinces canadiennes devraient résilier les contrats permettant la détention de personnes migrantes dans des prisons provinciales dans des conditions parfois abusives, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et Amnistie internationale lors du lancement d’une campagne nationale conjointe, #BienvenueAuCanada.
15 jeunes hébergés par le 115 après avoir été expulsés du squat Kabako, à Bordeaux, ont été remis à la rue mardi 12 octobre. Ce jour-là, la préfecture leur a proposé de se présenter à un rendez-vous pour entrer dans un dispositif d’aide au retour volontaire. Or, tous ces jeunes sont en recours auprès du juge des enfants. Les associations dénoncent une entrave à l’accès aux droits.