Urgence logement


On dénombre 624 sans-abris décédés à la rue, 17 500 expulsions locatives, 330 000 sans abris, 2.4 millions de ménages en attente d’un logement social, 4.1 millions de mal logés. Le droit au logement est un droit fondamental.

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Evacuation d’un camp de migrants près de Dunkerque

En dépit des conditions extrêmement précaires et de l’emprise des réseaux  de passeurs, des milliers de migrants continuent de tout tenter pour rejoindre l’Angleterre.

En 2022, environ 46 000 personnes ont traversé la Manche à bord de petites embarcations.

Les forces de l’ordre ont commencé jeudi matin 4 mai à évacuer un camp de migrants à Mardyck, dans le Nord, qui a accueilli ces dernières semaines quelques centaines de personnes, dont deux cents étaient encore sur place mercredi.

 

En seulement deux ans, le campement a été déplacé sur trois communes, passant de Grande-Synthe à Loon-Plage, et enfin Mardyck.

Ces évacuations ajoutent « à leur précarité », sans rien régler.

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Morts du mal-logement en France

Les dispositifs d’hébergement d’urgence sont saturés, les difficultés d’accès au logement s’accentuent, et la rue continue de tuer. Au 14 avril, le collectif Les morts de la rue a déjà recensé les décès de 117 personnes depuis le début de l’année.

35 personnes en situation de rue, 11 personnes hébergées, en centre d’hébergement, chez un proche, à l’hôtel, dans un squat, et 71 personnes probablement sans chez soi , sont mortes depuis le début de 2023

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LES EXPULSIONS AUGMENTENT, PAS LES SOLUTIONS DE LOGEMENT

Communiqué commun dont la LDH est signataire.

Alors qu’une proposition de loi émanant de la majorité souhaite pénaliser encore davantage les personnes mal-logées, des milliers de personnes en France sont contraintes de vivre dans des habitats de fortune : bidonvilles, squats, tentes…

Chaque année, de nombreuses expulsions viennent aggraver leurs conditions de vie déjà extrêmement précaires.

Les ravages du mal-logement sur la santé

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Enfants à la rue

Un collectif d’associations appelle à « tout faire pour que plus aucun enfant ne dorme à la rue »
Unicef : 42.000 enfants sont SDF en France - IRNA Français

29 responsables associatifs et 22 députés s’inquiètent du nombre croissant d’enfants à la rue, et appellent à maintenir le financement de places d’hébergement d’urgence.

Ces enfants vivent et grandissent dans des environnements néfastes à leur développement et à leur bien-être, et ont beaucoup de mal à voir leurs droits fondamentaux respectés, en particulier le droit à l’éducation ou à la santé.

Épuisement, dégradation de l’état de santé, développement de troubles de la santé mentale, retards de motricité, malnutrition, perte de confiance, difficultés à faire ses devoirs, changements d’école à répétition voire déscolarisation… les conséquences de la précarité résidentielle sont graves. La situation s’aggrave de mois en mois à Paris, Lyon, Clermont-Ferrand, Rennes, Grenoble, Strasbourg, en Seine-Saint-Denis, de nombreux hôtels sont en train de fermer pour travaux, dans la perspective de la Coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux Olympiques 2024 !

Surtout, la baisse annoncée de 14 000 places d’hébergement dans le budget 2023 de l’Etat est profondément inquiétante et risque d’aggraver encore la crise.

Le droit au logement est un objectif à valeur constitutionnelle et un droit consacré par la Convention internationale des droits de l’enfant.

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Comment la législation française bafoue le droit au logement des « gens du voyage »

Ségrégation, discriminations, répression : l’Observatoire pour le droit des citoyens itinérants montre dans un rapport que la France exclut les voyageuses et voyageurs du droit au logement et des politiques urbaines.

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Dans un rapport rendu public le 15 septembre, l’Observatoire pour le droit des citoyens itinérants (ODCI) démontre que la France bafoue largement le droit au logement des voyageuses et voyageurs.

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Le camp du parc André-Citroën évacué, 1 200 migrants mis à l’abri


Plus de 1 200 migrants ont été mis à l’abri par les autorités, samedi 4 septembre 2021. Crédit : Utopia 56


Un peu plus de 1 200 migrants, pour la plupart originaires d’Afghanistan et d’Afrique de l’ouest, ont été pris en charge par les autorités samedi. Ils occupaient depuis mercredi le parc André-Citroën, dans le sud de Paris, pour réclamer un logement digne.

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Fin de la trêve hivernale : un niveau exceptionnellement élevé d’expulsions en perspective


La fin de la trêve hivernale approche à grand pas. Dès demain mardi 1er juin, les expulsions vont pouvoir reprendre. © Radio France / Claire Chaudière


30 000 ménages devraient être expulsés dans les prochaines semaines. Une augmentation qui s’explique principalement par le report des expulsions non réalisées l’an passé mais aussi par une hausse des impayés de loyers liée à la crise sociale. Des manifestations avaient lieu le week-end dernier un peu partout en France.


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LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE CRIMINALISE LES OCCUPANTS SANS TITRE DE LOCAUX VACANTS



COMMUNIQUÉ DE L’ASSOCIATION DAL – RÉPRESSION DE TOUTE OCCUPATION DE LOCAUX PAR LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE ARTICLE 1.BIS A


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Un toit c’est un droit !

Une personne âgée sans abri à Paris, 29 mars 2020. JOËL SAGET / AFP


On dénombre près de 300000 personnes sans abri (en novembre 2020). Dans les départements reconfinés, les rassemblements prévus ce samedi 27 mars ne pourront pas se tenir dans les conditions initialement prévues.


Aussi vous invitons-nous, pour mieux comprendre le phénomène, à lire la note de PIERRE CONCIALDI (économiste à l’IRES) : LOYERS CHERS, SPÉCULATION, VACANCE DES LOGEMENTS, EXPULSIONS EN HAUSSE, AIDES EN BAISSE (publiée par le DAL)

Un logement !

Pour le droit au logement, l’arrêt des expulsions et contre le logement cher