1 enfant sur 4 dans le monde est en situation de pauvreté alimentaire sévère



Le risque de souffrir d’une forme potentiellement mortelle de malnutrition est jusqu’à 50 % supérieur chez les enfants concernés par la pauvreté alimentaire, selon les constats d’une nouvelle analyse.

À l’échelle mondiale, 181 millions d’enfants de moins de 5 ans, soit un sur quatre, vivent dans une situation de pauvreté alimentaire sévère en raison des inégalités, des conflits et des crises climatiques. Cette situation les expose à un risque 50 % plus élevé de souffrir d’émaciation (une forme potentiellement mortelle de malnutrition), indique un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’UNICEF.

Pour la première fois, le rapport intitulé Pauvreté alimentaire de l’enfant : les conséquences des privations nutritionnelles durant la petite enfance analyse dans près de 100 pays les incidences et les causes des privations nutritionnelles chez les jeunes enfants, toutes tranches de revenu confondues, et alerte sur le fait que des millions d’enfants de moins de 5 ans sont dans l’incapacité de consommer – faute d’y avoir accès – les aliments nutritifs et diversifiés dont ils ont besoin pour grandir et se développer de manière optimale durant la petite enfance et par la suite.

Les difficultés de financement du Programme alimentaire mondial pourraient pousser « 24 millions de personnes » au bord de la famine



« Pour la toute première fois, le PAM a vu ses contributions diminuer alors que les besoins augmentaient régulièrement », alerte l’organisation.

Lire ICI

Afghanistan : le calvaire vécu par les enfants

Depuis le retour des talibans au pouvoir, en 2021, les conséquences économiques et sécuritaires sont rudes pour toute la population, en particulier pour les enfants. Des millions de petits Afghans sont désormais à un pas de la famine.

L’ONU estime que la moitié de la population est confrontée à la malnutrition. Parmi elle, quatre millions d’enfants sont touchés, confrontés à la malnutrition et à l’insécurité.

Dix millions d'enfants afghans menacés par la faim | La Presse

LIRE ICI

D’ici et d’ailleurs


Coupe du Monde de la FIFA : Tous les sponsors devraient soutenir les réparations pour les travailleurs migrants


Moussa Gakou, gréviste de GRDF perquisitionné pour avoir coupé le gaz


Une personne meurt de faim dans le monde toutes les quatre secondes, alertent plus de 200 ONG


En Iran, la répression des manifestations en faveur de Mahsa Amini inquiète la communauté internationale


Guerre en Ukraine : « Ce jour-là, j’ai voulu me suicider », enfin libérées, ces Ukrainiennes racontent les sévices subis sous l’occupation russe


Répression de l’opposition au Venezuela: des experts de l’ONU dénonce des crimes contre l’humanité


Équateur: assassinat d’un procureur en charge de féminicides


AFGHANISTAN : LES TALIBANS TORTURENT ET EXÉCUTENT DES HAZARAS

Moumouni Kinda : « Ne laissons pas la faim tuer plus que le virus ! »



Le directeur général d’Alima, une ONG qui apporte des soins médicaux d’urgence dans des zones de conflit, souligne l’urgence d’agir contre la faim dans le Sahel, alors que la malnutrition atteint cet hiver des niveaux bien plus élevés du fait, notamment, de la pandémie.

Lire ICI

Appel du G20 à enrayer la progression de la famine


Selon une étude de la FAO, l’agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, il faudrait entre 39 et 50 milliards de dollars (entre 36 et 46 milliards de francs) de plus par an pour parvenir à éradiquer la faim dans le monde d’ici 2030.
AFP


La déclaration adoptée par le G20 mardi soir en Italie se résume toutefois à une série de constats et d’objectifs sans valeur contraignante.


Lire ICI