Les flambeaux étaient bienvenus pour réchauffer un peu la marche organisée en ce glacial samedi soir du 22 novembre à l’initiative du Collectif de lutte pour les droits des femmes10, composé d’organisations locales telles l’association Aux Adelphes, l’Organisation de Solidarité Trans (O.S.T.) de Troyes, les Jeunes Insoumis de Troyes, l’UDCGT de l’Aube, le MRAP de l’Aube et la LDH de l’Aube. Et de la chaleur, il y en avait…
Au 21/11/2025, le Collectif « Nous Toutes » dénombrait 149 féminicides depuis le début de l’année dont 87 par compagnons ou ex, selon le Collectif « Féminicides par compagnons ou ex » (88 le 23/11).
Plus de 80 féminicides depuis janvier en France : à quand une loi cadre pour lutter contre les violences sexuelles ?
Procès des viols de Mazan, violences conjugales, cyberharcèlement sexuel … Si des lois existent déjà, elles ne permettent qu’une action morcelée. C’est ce que dénoncent les associations féministes qui réclament un texte global pour mettre en commun et rendre plus efficaces les moyens d’endiguer le fléau des violences faites aux femmes. On recense 81 féminicides au cours des six premiers mois de l’année...
Il faut dire que les multiples affaires faisant suite à celle de Bétharam dans d’autres établissements confessionnels d’enseignement français relèvent d’une complaisance inacceptable de la part de l’église, qui a toujours fermé les yeux. Des faits identiques, encore assez invisibilés, ont fini par être signalés dans le cadre de l’enseignement public, comme dans l’ensemble de la société française. A tel point que l’Assemblée Nationale a dû s’emparer du problème.
Force est de constater que si la fréquence de celles-ci est renforcée par la canicule, ce réchauffement climatique se manifeste bien toute l’année et cela, depuis déjà un certain temps…Dans tous les cas, ça n’est pas une excuse.
RD
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Est-ce pour faire payer aux femmes le chiffre conséquent des 250 000 personnes ayant participé samedi 8 mars aux rassemblements et manifestations en France et les centaines de milliers recensés à travers le monde ?
Coïncidence ou effet « rebond », les annonces de féminicides par compagnons ou ex se multiplient en France depuis le 8 mars 2025 (Journée internationale des droits des femmes), au rythme de 1 par jour : c’était 6 en janvier, 3 en février; c’est déjà 6 les 10 premiers jours de mars.
Si le terme a su se faire une place dans le débat public depuis près de cinq ans, nombreux sont les juristes qui s’opposent à son inscription dans le droit français.
Dupond-Moretti se réjouit d’une baisse de 20 % des féminicides conjugaux en 2023, les associations contestent son chiffrage
Ce recensement, habituellement publié par les services statistiques du ministère de l’Intérieur entre fin août et début septembre, et sa publication hâtive sont contestés par certains décomptes associatifs établissant un recensement plus élevé.
Le 29 juin 2023, le Parlement belge a adopté un texte de loi baptisé « Stop Féminicide ».
C’est une première en Europe.
Secrétaire d’Etat à l’Egalité des genres en Belgique pendant trois ans, Sarah Schlitz a impulsé la création d’une loi sur les féminicides. Les Belges, qui ont officiellement compté 24 féminicides en 2022 (la France en compte, elle, 147), ont donc désormais une loi spécifique à ce sujet. Elle s’appliquera d’ici les prochaines semaines.
Cette loi est le fruit d’un travail commun avec les associations de terrain. Cette donnée est fondamentale pour moi, parce que c’est typiquement un projet qui permet de remettre la société civile au cœur du politique et, à tout le monde, de se sentir concerné.
À New Delhi, un jeune homme a assassiné en pleine rue une jeune fille qui venait de rompre avec lui. Les passants n’ont pas réagi. La scène, filmée par une caméra de surveillance, a créé l’émoi. Le gouvernement nationaliste hindou, au pouvoir, cherche à récupérer cette émotion pour accuser les musulmans.
L’assassinat d’une universitaire en plein Paris et l’arrestation de son ex-mari, chef d’entreprise et normalien, rappellent que les violences masculines touchent toutes les catégories sociales. Même si elles ne s’exercent pas partout de la même façon.
Il s’agit de la première enquête internationale sur les féminicides politiques. Le collectif de journalistes d’investigation « Femmes à abattre » met au jour les mécanismes d’effacement, d’élimination, de femmes qui ont osé s’engager pour défendre leurs droits, leur communauté, l’environnement, les minorités ou tout à la fois : 300 partout dans le monde. L’assassinat de la militante brésilienne Marielle Franco, il y a tout juste 5 ans, est un cas d’école.
Après l’annonce officielle de la mort de la blogueuse irakienne Taiba al-Ali vendredi, un vent d’indignation a soufflé en Irak. Une vingtaine de manifestants s’étaient rassemblés, dimanche 5 février, devant le tribunal de Bagdad pour demander une peine lourde contre l’auteur du crime.
Avec « Nos absentes » (Seuil), la journaliste Laurène Daycard nous livre le fruit de plusieurs d’années d’enquêtes sur les féminicides. Elle est notre invitée.
Deux infirmières transportent un patient, hôpital Bretonneau de Tours, en avril 2021. GUILLAUME SOUVANT / AFP
La victime, âgée de 24 ans, s’était présentée quelques heures plus tôt au commissariat de la ville du Loir-et-Cher, mais il lui avait été demandé de revenir le lendemain.
(Tunis) – Les autorités tunisiennes ne parviennent pas à protéger les femmes contre les violences domestiques malgré la promulgation en 2017 d’une loi sévère, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.
La moitié des féminicides a lieu en milieu rural, où l’on ne compte pourtant que 30 % de la population. Dans le Tarn, une association se mobilise pour briser la loi du silence.