Soirée d’échanges et se sensibilisation pour les droits des femmes à Pont-Ste-Marie


Ce jeudi 6 mars, le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) et la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) ont organisé une soirée dédiée à la sensibilisation sur la condition féminine.

L’événement a mis en lumière l’exposition 𝑃𝑜𝑟𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡𝑠 𝑑𝑒 𝐹𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 de 𝐒𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐅𝐚𝐭𝐡𝐢, 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞 𝐢𝐫𝐚𝐧𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞 𝐞𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐚𝐮 𝐜𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝’𝐚𝐫𝐭 𝐆𝐈𝐍𝐊𝐆𝐎 𝐝𝐞 𝐓𝐫𝐨𝐲𝐞𝐬. L’artiste a échangé avec le public sur son parcours et sur la place des femmes en Iran, notamment depuis la révolution de 1979.





La soirée s’est poursuivie avec la projection de deux courts-métrages, 𝐶𝑜𝑙𝑜𝑟𝑙𝑒𝑠𝑠 et 𝐺ℎ𝑎𝑧𝑎, réalisés par le 𝐜𝐢𝐧𝐞́𝐚𝐬𝐭𝐞 𝐚𝐟𝐠𝐡𝐚𝐧 𝐢𝐧𝐝𝐞́𝐩𝐞𝐧𝐝𝐚𝐧𝐭 𝐀𝐛𝐝𝐮𝐥 𝐇𝐚𝐦𝐢𝐝 𝐌𝐚𝐧𝐝𝐠𝐚𝐫. Ces œuvres offrent un regard saisissant sur la réalité des femmes en Afghanistan. Le réalisateur a également partagé son parcours, marqué par son exil en France après la chute de Kaboul.





𝐌𝐚𝐫𝐲𝐯𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐁𝐥𝐮𝐦, 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐃𝐇, 𝐍𝐢𝐜𝐨𝐥𝐞 𝐅𝐫𝐚𝐧𝐜̧𝐨𝐢𝐬, 𝐦𝐢𝐥𝐢𝐭𝐚𝐧𝐭𝐞, 𝐞𝐭 𝐆𝐞́𝐫𝐚𝐫𝐝 𝐋𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐭, 𝐭𝐫𝐞́𝐬𝐨𝐫𝐢𝐞𝐫, ont rappelé les missions de l’association et souligné l’importance de poursuivre le combat pour l’égalité des sexes. À travers le monde, les femmes sont encore confrontées à de nombreuses injustices : excision, mariages forcés, accès restreint à l’éducation, précarité menstruelle, privation des libertés, violences, inégalités professionnelles et salariales, difficultés d’accès aux soins, à la contraception et à l’avortement, absence dans la vie politique… Naître fille reste, dans de nombreux pays, un défi.


L’événement a aussi permis de valoriser les initiatives et engagements en faveur d’un avenir plus inclusif pour les femmes. En 2025, la France célèbre le 50ᵉ anniversaire de la loi Simone Veil.


𝐋’𝐚𝐬𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐈𝐌𝐀𝐃𝐄, engagée dans la solidarité des personnes opprimées et exploitées, était également représentée, ainsi que 𝐕𝐞́𝐫𝐨𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐇𝐞𝐮𝐢𝐥𝐥𝐚𝐫𝐝, 𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐝𝐣𝐨𝐢𝐧𝐭𝐞 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐟𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞𝐭𝐢𝐭𝐞 𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐜𝐞, qui a accueilli le public.

La soirée a été marquée par des échanges riches, rappelant que le combat pour l’égalité est toujours d’actualité.

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Divorce pour manquement au «devoir conjugal» : la France condamnée par la CEDH



Refuser des rapports sexuels ne peut pas être considéré par la justice comme une faute en cas de divorce, a tranché ce jeudi 23 janvier la justice européenne, saisie par une Française.

La décision va établir un précédent judiciaire. Une femme qui refuse des rapports sexuels à son mari ne doit pas être considérée par la justice comme «fautive» en cas de divorce, a finalement tranché la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui a condamné la France ce jeudi 23 janvier. La Cour a donné raison à la requérante, une Française de 69 ans dont le mari avait obtenu le divorce aux torts exclusifs de son épouse au motif qu’elle avait cessé d’avoir des relations sexuelles avec lui depuis plusieurs années. Une abstinence que l’épouse avait justifiée par des accusations de violences verbales et physiques à son encontre ainsi qu’à sa fille handicapée.



Persécution des femmes en Afghanistan : la CPI envisage des mandats d’arrêt contre des talibans


Le procureur de la Coup pénale internationale, Karim Khan, a annoncé ce jeudi 23 janvier qu’il comptait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans «pour le crime contre l’humanité de persécution liée au genre».

«Les femmes et les filles afghanes ainsi que les membres de la communauté LGBTQI + sont en proie à des persécutions abjectes et répétées sans précédent de la part des talibans».Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré ce jeudi 23 janvier qu’il allait demander des mandats d’arrêt contre de hauts dirigeants talibans en Afghanistan pour la persécution des femmes, un crime contre l’humanité.

En Afghanistan, une guerre acharnée contre les femmes



La surenchère démentielle à laquelle se livre le régime taliban va à rebours de l’histoire. Sa dénonciation ne doit pas être limitée aux organisations de défense des droits humains ni à des gouvernements occidentaux, dont le crédit est bien entamé.

L’enfermement des femmes se poursuit en Afghanistan. Inlassablement. La dernière décision en la matière du régime taliban, annoncée le 28 décembre, vise désormais à priver de fenêtres les murs des bâtiments d’habitation donnant sur des espaces publics. Que les femmes y soient cloîtrées le plus clair de leur temps ne suffit plus. Leur invisibilisation est jugée indispensable. En effet, « le fait de voir des femmes travaillant dans des cuisines, dans des cours ou collectant de l’eau dans des puits peut engendrer des actes obscènes », a assuré le régime dans un communiqué.

Afghanistan : Des policières font état d’abus subis par le passé et de menaces de la part des talibans



Les pays ayant financé la formation des policières devraient accueillir celles qui sont exposées à des risques.

Les autorités talibanes ont menacé des femmes afghanes qui avaient servi dans la police sous le gouvernement précédent, les exposant à des risques, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. 

En Afghanistan, les talibans promulguent une loi pour « promouvoir la vertu » et interdisent notamment aux femmes de chanter en public



Cette nouvelle loi intervient trois ans après le retour des talibans au pouvoir.

Une loi a été promulguée en Afghanistan pour « promouvoir la vertu et prévenir le vice » parmi la population, en conformité avec la charia (loi islamique), a annoncé jeudi 22 août le ministère taliban de la Justice. Elle stipule notamment que « les femmes doivent couvrir leur corps entièrement en présence d’hommes n’appartenant pas à leur famille », de même que leur visage « par peur de la tentation », ce qui implique le port d’un masque sur la bouche. Les femmes ne doivent par ailleurs pas faire entendre leurs voix en public (chanson, poésie), selon cette loi, qui intervient trois ans après le retour des talibans au pouvoir.



Parole, vêtements, hygiène, regards… La vie des femmes afghanes est désormais légalement sous le contrôle des Talibans


En Afghanistan, la situation des femmes ne cesse de se dégrader. Dernier exemple en date, le régime des Talibans vient de promulguer une loi de 114 pages qui impose de nouvelles restrictions très sévères aux femmes avec une palette de sanctions.

C’est toute la vie des Afghanes, sociale et privée, qui est désormais sous contrôle. Le nouveau texte promulgué par les Talibans, a été ratifié la semaine dernière et compte 35 articles, avec d’abord ce symbole : l’interdiction aux femmes de chanter, de réciter un poème, et même de lire à voix haute en public. Les femmes devaient déjà porter la burqa dans la rue, l’école leur était interdite après l’âge de 12 ans, c’est maintenant leur parole qui est muselée.



Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes


Le 15 août 2021, vingt ans après le renversement de leur régime, les talibans entrent dans Kaboul et s’arrogent les pleins pouvoirs en Afghanistan. Ce qu’ils revendiquent : s’être modernisés. Ce que nous constatons : les déclarations n’ont pas résisté à l’épreuve des faits. Depuis leur retour au pouvoir, ils n’ont cessé de restreindre les droits de la population et notamment ceux de leur ennemi numéro un : les femmes. 

Femmes et filles afghanes

« Il y a trois ans, une femme en Afghanistan pouvait décider de se présenter à l’élection présidentielle.

Aujourd’hui, elle n’est peut-être même pas en mesure de décider quand aller faire ses courses« , déclare Alison Davidian, chef du bureau d’ONU Femmes en Afghanistan alors que les talibans ont célébré en grande pompe – et en l’absence de la moindre femme – leurs trois ans de règne sur le pays.

Les talibans fêtent les trois ans de leur prise de pouvoir en Afghanistan, au détriment des femmes.

https://www.nouvelobs.com/videos/x9410io.DMT/les-talibans-fetent-les-trois-ans-de-leur-prise-de-pouvoir-en-afghanistan-au-detriment-des-femmes.html?at_medium=email&at_emailtype=retention&at_campaign=ObsActu8h&at_send_date=20240815&M_BT=67879838848100

«L’ensemble des femmes afghanes» pourraient profiter du droit d’asile, une première



« L’ensemble des femmes afghanes » qui fuient l’Afghanistan en raison des mesures discriminatoires prises à leur encontre par les talibans « peuvent obtenir le statut de réfugiées », a statué jeudi 11 juillet la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Dans sa décision hautement symbolique et inédite, la juridiction considère « les femmes afghanes » comme un « groupe social » à part entière et pouvant subir des discriminations en raison de cette « appartenance ».

Pour la France, « les femmes et jeunes filles afghanes sont, dans leur ensemble, perçues d’une manière différente par la société afghane » et « doivent être considérées comme appartenant à un groupe social susceptible d’être protégé comme réfugié », ont décidé les juges de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA), selon un communiqué.