À Irpin, les secours profitent d’un moment de répit pour évacuer les civils, et en particulier les hôpitaux et maisons de retraite. (LAURENT MACCHIETTI / RADIO FRANCE)
En Ukraine face aux bombardements de l’armée russe, la Cour Pénale Internationale a décidé d’ouvrir une enquête sur les exactions russes. En parallèle des citoyens, des ONG, des enquêteurs indépendants se sont lancés dans la chasse aux preuves sur les crimes de guerre. Photos, vidéos ou carte satellite à l’appui.
Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) était à Lviv le samedi 11 mars pour l’ouverture du Centre pour la liberté de la presse, hébergé au sein de l’International Media Center.
Communiqué commun du Réseau « Sortir du nucléaire », Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance, ICAN France et Observatoire des armements.
Solidaires des victimes du conflit, nos organisations condamnent fermement l’attaque de l’Ukraine par les forces armées russes. Aux horreurs de la guerre s’ajoutent également les menaces très réelles liées au nucléaire civil et militaire.
Bombardements russes, incendies, eau contaminée, fuites radioactives… La guerre contre l’Ukraine pollue. Les dommages pourraient être irréversibles. Le sol, lui, durablement contaminé. Mais les retombées ne sont que très peu étudiées.
L’invasion russe en Ukraine est l’expression d’un rapport de force fondé sur la possession d’importantes ressources énergétiques. En ne menant pas une politique d’économie d’énergie, pourtant indispensable, l’Europe s’est rendue vulnérable.
Après un voyage épuisant de trois jours en voiture, Olga et ses enfants font partie des centaines de milliers de personnes qui ont fui l’Ukraine en quête de sécurité dans les pays voisins.
Aux USA, les 3% sont organisés en milices. En France, une poignée de leurs disciples organise des stages d’autodéfense d’inspiration paramilitaire et des voyages à l’Est pour tirer à l’arme de guerre. Enquête sur une petite mouvance surveillée.
Au Soudan, deux manifestants tués dans des défilés contre le pouvoir militaire
Manifestation appelant à un gouvernement civil et dénonçant l’administration militaire, à Omdurman, la ville jumelle de Khartoum, la capitale du Soudan, le 14 février 2022. AFP
La 81e victime a été tuée lundi 14 février à Khartoum d’une « balle réelle dans la poitrine » tirée par « les forces de sécurité soudanaises ».
Il y a un an, le Sénégal traversait la pire crise de son histoire récente. Suite à l’arrestation de l’opposant politique Ousmane Sonko, la jeunesse sénégalaise est descendue dans la rue : jour après jour, les manifestations ont gagné plusieurs villes du pays. Les autorités les ont réprimées dans la violence : usage excessif de la force, tirs de grenades lacrymogènes, tirs à balles réelles. 14 personnes ont été tuées. Un an après, ces crimes restent impunis. Les familles des victimes attendent justice et vous pouvez agir !
Le 7 février 2022, les forces kurdes de l’Asayesh ont fait feu dans le camp d’Al-Hol. Au moins un enfant aurait été tué et trois autres blessés. Cet événement rappelle les conditions épouvantables dans lesquelles vivent des milliers d’enfants.
La «démarche participation citoyenne», encadrée par la gendarmerie et dans laquelle les voisins participent à la sécurité de quartiers, cristallise les inquiétudes. Plus de 5 000 communes en France ont adopté ce dispositif. Enquête.
AVEC LE JOURNALISTE PIERRE JANUEL, ANNE-SOPHIE SIMPERE PUBLIE : « COMMENT L’ÉTAT S’ATTAQUE À NOS LIBERTÉS, TOUS SURVEILLÉS ET PUNIS »
La France est-elle devenue un système répressif ? Dans un ouvrage, Anne-Sophie Simpere d’Amnesty international et Pierre Januel, journaliste, reviennent sur vingt ans de libertés publiques progressivement rognées.
Gérardine, réfugiée en France, tente depuis fin 2019 de ramener ses enfants livrés à eux-mêmes au Congo. Mais pour le ministère de l’Intérieur, s’ils utilisent Facebook, c’est que tout va bien. L’une de ses filles vient pourtant de se faire agresser.
Fin mars 2020, en plein confinement, le ministère de la justice s’autorisait à traiter massivement les données personnelles présentes dans les décisions de justice avec le fichier DataJust. L’objectif affiché : développer un obscur algorithme d’aide à la décision en matière d’indemnisation de préjudices corporels. Ici, le fantasme de la justice prédictive s’accompagne d’une dangereuse méthode : sous couvert d’expérimentation, l’État s’affranchit des lois qui protègent les données personnelles et la vie privée. Nous avions déposé un recours l’an dernier contre ce fichier. L’audience publique devant le Conseil d’État s’est tenue vendredi dernier et le rapporteur public a conclu à la validation de ce fichier.
Des drones utilisés par la police pour surveiller la population : c’est ce qu’autorise un article de la loi « Responsabilité pénale et sécurité intérieure », définitivement adopté par le Parlement le 16 décembre. Le Conseil constitutionnel a été saisi. Pourquoi des députés, la Défenseure des droits et plusieurs associations dont la nôtre, s’inquiètent des menaces que font peser ces drones sur les droits humains ?
Les inquiétudes grandissantes et l’incertitude juridique montrent le besoin urgent de règlementation.
Les gouvernements devraient ouvrir de nouvelles négociations afin de légiférer à l’échelon international sur les systèmes d’armes létales autonomes, également connus sous le nom de « robots tueurs ».
Le droit international actuel n’est pas adapté aux menaces pressantes que représentent ces armes, lesquelles sont en cours de développement par plusieurs pays.
Les pays devraient envisager des solutions pour avancer sur ce sujet, y compris celle d’un processus indépendant par le biais de l’Assemblée générale des Nations Unies.
[PASS SANITAIRE] Alors que le pass sanitaire est considérablement durci, la Commission nationale informatique et libertés pointe du doigt le gouvernement, qui n’a toujours pas fourni les données pour évaluer l’efficacité du dispositif.
Partager la publication "La société civile demande à l’UE de donner la priorité aux droits fondamentaux dans la loi sur l’intelligence artificielle (AIA)"
Des opératrices reçoivent des appels sur la ligne de vie d’Embrace à Beyrouth (Liban), le 27 octobre 2021. (PIERRE-LOUIS CARON / FRANCEINFO)
En raison de la crise économique qui frappe le pays, de nombreux Libanais souffrent de dépression mais aussi de stress post-traumatique. En un an, le nombre d’appels reçus par la ligne d’assistance téléphonique 1564 a triplé.
Le scénario gouvernemental de sortie de crise déraille. Adopté le 21 octobre à l’Assemblée nationale, le projet de loi « vigilance sanitaire » – qui prévoyait l’extension du passe jusqu’au 31 juillet 2022 – a rencontré l’opposition du Sénat ce jeudi, sur ses mesures phares. La navette législative repart donc, pour de nouvelles négociations. Pendant ce temps, la partie se joue aussi sur un autre front, en coulisses : le 24 octobre, le Conseil d’Etat a été saisi d’une plainte. Il lui est demandé de se prononcer sur les données sensibles contenues par le code généré sur les certificats de vaccination, de test ou de rétablissement. Des informations personnelles non protégées.
Collège du bois d’Aulne à Conflans-Sainte-Honorine, l’établissement où enseignait Samuel Paty, le 30 octobre 2020. (ALICE KACHANER / FRANCE-INFO)
Plusieurs hommages sont rendus ce vendredi, à la veille du premier anniversaire de l’assassinat du professeur d’histoire-géographie.
« Chaque hommage, c’est se lever contre l’islamisme radical », a affirmé ce vendredi 15 octobre sur franceinfo maître Virginie Leroy, avocate de la famille de Samuel Paty, alors que plusieurs hommages seront rendus dans les établissements scolaires à la veille du premier anniversaire de l’assassinat du professeur d’histoire-géographie. Selon elle, « il n’y a pas de colère » chez la famille de Samuel Paty, mais « un grand sentiment d’injustice » et de la « peine ».
Partager la publication "Assassinat de Samuel Paty : « Rien n’a été fait pour le protéger », selon l’avocate de la famille qui pointe les « failles » des renseignements"