Les Restos du cœur lancent leur 37e campagne d’hiver, marquée par « l’aggravation de la précarité »


L’entrée d’un centre de distribution des Restos du cœur, à Nice, le 22 novembre 2021. ERIC GAILLARD / REUTERS


Selon Patrice Douret, le président de l’association d’aide alimentaire, plus que de fabriquer de « nouveaux pauvres », l’épidémie de Covid-19 a surtout touché ceux qui étaient déjà fragilisés.

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Afghanistan : les talibans demandent aux télévisions d’éviter de diffuser des séries montrant des femmes


Une femme à Kaboul, en Afghanistan, le 31 octobre 2021. (HECTOR RETAMAL / AFP)


Le ministère taliban de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice leur demande également de faire en sorte que les femmes journalistes portent « le voile islamique » à l’écran.

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Les violences conjugales ont augmenté de 10 % en 2020, selon le ministère de l’intérieur


Plus de 139 000 femmes ont fait, cette année-là, l’objet de violences de la part de leur conjoint ou ancien conjoint. Les chiffres du ministère ne comptabilisent pas les homicides ni les féminicides.

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Violences faites aux femmes : plusieurs centaines de personnes dans les rues de Troyes



350 personnes manifestent à Troyes ce samedi après-midi pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles.

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Le texte de la déclaration commune faite lors de la manifestation:

Manifestation pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes

Le 17 décembre 1999, l’ONU déclare la journée du 25 novembre « Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ». Cette date est la commémoration de l’assassinat de 3 sœurs, les sœurs Mirabal, militantes politiques contre la dictature dominicaine. Elles ont été tuées à coups de machette le 25 novembre 1960 sur les ordres du chef de l’Etat dominicain.

Cette journée est internationale ; que nous soyons Françaises, Japonaises, Somaliennes, Brésiliennes, etc., nous partageons toutes ce même héritage : être victime de la violence des hommes. Pas de frontière, de religion, de culture, d’ethnie. Le patriarcat et sa violence sont partout. La seule solution est de lutter toutes et tous pour renverser ce système de domination.

Partout en France, aujourd’hui, des femmes et des hommes manifestent contre cette culture de la violence. A Troyes, différentes organisations et militantes ce sont regroupées pour manifester leur colère : Association Agui, CGT, CIDFF, les colleuses, Féministes, Groupe Nous toutes 10, Ligue des droits de l’Homme, MRAP, Solidarité Femmes,.

Cette violence s’abat chaque jour sur des femmes : féminicide, viol, agression sexuelle, harcèlement sexuel… Elle est devenue commune, elle se cache derrière des chiffres. Des chiffres, il y en a plein. Mais derrière ces chiffres ce sont des êtres humains, des femmes, qui voient leur vie bouleversée ou s’arrêter. Si on parle peu des victimes, on parle encore moins des tueurs, violeurs, agresseurs, harceleurs, cachés derrière cette culture du viol. Car au fond ce sont eux les victimes, les femmes l’ont bien cherché. Fallait se débattre. En fait, quand elle dit non, ça veut dire oui. Elle n’avait qu’à pas boire d’alcool. C’est ma femme, on ne viole pas sa femme. Si elle porte plainte c’est pour se faire de l’argent. Et vu qu’elle reste, c’est qu’elle aime ça se prendre des coups !

Cette culture naît dès l’enfance : les petits garçons sont éduqués à la violence car c’est viril, et les petites filles à la vulnérabilité. Partout dans la société se retrouve des traces de cette culture : Presse, Films, Séries, Entreprises, École, Justice, Politique, Religion,… Elle est inscrite dans tous les pores de notre société, cette domination des hommes sur les femmes et leurs droits sur les corps féminins. Pour changer cela, il faut un renversement de ces principes de domination, du patriarcat. C’est un choix de société, c’est une volonté politique ! C’est possible, mais plus on attend, plus des femmes sont victimes. Il faut Prévenir, il faut Sévir, il faut Guérir !

Nous revendiquons :

  • Un plan d’urgence de formation des professionnels : justice, santé, éducation, entreprise.
  • De réelles sanctions contre les auteurs de violence
  • De réelles sanctions contre les employeurs qui ne font pas de prévention et l’obligation de négocier sur les violences sexistes et sexuelles.
  • De nouveaux droits pour protéger les victimes de violence au travail : protection contre le licenciement, aménagement poste et temps de travail, prise en charge des frais de justice, ….
  • La mise en place en France de la Convention 190 de l’Organisation Internationale du Travail pour protéger toutes les femmes du monde contre les violences sexistes et sexuelles.

On est fière, vénère et pas prête de se taire !

CGT – CIDFF 10 – SOLIDARITE FEMMES – LDH – MRAP – GROUPE NOUSTOUTES  10 – COLLEUSES – FEMINISTES – ASSOCIATION AGUI


D’autres photos:

Aujourd’hui à 14 h 30

VIOLENCES FAITES AUX FEMMES : MEXIQUE – FRANCE, UN SEUL ET MÊME COMBAT


Marche du collectif NousToutes pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles, Paris le 23 novembre 2019 / © Marie Magnin – Hans Lucas via AFP


Lutter contre les violences faites aux femmes est un combat mené par tous les pays de notre organisation. Dans nos bureaux en France, nous recevons Edith Olivares, la directrice d’Amnesty Mexique. Dans ce pays, dix femmes sont assassinées chaque jour. Elle répond à nos questions et nous présente Wendy Galarza, une militante féministe mexicaine qui a été victime de violences policières lors d’une manifestation pour réclamer justice suite à un féminicide.

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RAPPEL

Un rapport pointe le sexisme de la presse écrite, dans les articles et en interne


Les femmes ne représentent en moyenne que 23 % des personnes mentionnées et 21 % des personnes citées dans les articles. © Crédit photo : MYCHELE DANIAU – AFP


Le Haut conseil à l’égalité femmes-hommes appelle à des quotas et à un système de « bonus-malus » dans les aides publiques aux journaux.

Des femmes moins souvent citées dans les articles, des rédactrices plutôt chargées de la culture que du sport : la presse écrite en France contribue aux stéréotypes sexistes, dénonce ce jeudi le Haut conseil à l’égalité femmes-hommes. Ce biais « est visible au sein même des rédactions et dans la manière dont sont rédigés les articles publiés », affirme cette instance consultative indépendante dans son troisième « état des lieux du sexisme en France ».

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40 % des femmes victimes de violences conjugales sans solution adaptée pour fuir leur conjoint


7 820, c’est le nombre de places adaptées à la situation de ces femmes en détresse. | OUEST FRANCE


Malgré les efforts déployés depuis le Grenelle contre les violences conjugales de 2019, un nombre encore trop important de victimes ne se voit pas proposer d’accompagnements adaptés pour les aider à fuir leur conjoint selon la Fondation des femmes.

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Pauvreté : de nombreux ménages se privent régulièrement de repas durant toute une journée, alerte le Secours catholique


Une femme fait des courses dans un supermarché, le 16 avril 2021. (MAXPPP)


Plus d’un quart des bénéficiaires des aides d’urgence de l’association « souffrent d’une insécurité alimentaire grave », révèle le rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France.

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Le Qatar poursuivi en justice après des examens gynécologiques forcés à l’aéroport de Doha


L’aéroport international de Doha au Qatar. (SIPANY/SIPA / SIPANY/SIPA)


Sept Australiennes, voyageant sur Qatar Airways, préparent une action en justice après avoir subi des examens gynécologiques fin 2020 pour retrouver la mère d’un bébé abandonné dans les toilettes de l’aéroport.

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Leçon d’histoire à l’attention de Gérald Darmanin



Si la France n’a pas de leçon à recevoir des Britanniques, Gérald Darmanin mérite de réviser son histoire de France et en particulier le chapitre sur l’immigration. Patrick Weil est l’auteur d’un texte sur la politique française d’immigration de novembre 1988 dans la revue Pouvoirs, qu’il est utile à chacun de relire aujourd’hui pour bien comprendre le phénomène et pour constater combien est inquiétante l’évolution actuelle des esprits. Patrick Weil a d’ailleurs récemment rappelé que « L’immigration, c’est de l’addition, pas du remplacement » .

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Marche « NousToutes » 2021

En 2020, on n’a pas pu manifester. En 2021, on sera là.

RDV samedi 20 novembre pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles.

NousToutes est un collectif féministe ouvert à toutes et tous, constitué d’activistes dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France.

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30 % des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

  • Avec cette manifestation, nous dirons notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger doivent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être condamnés, l’impunité doit cesser. L’éducation à l’égalité doit devenir une priorité.
  • Avec cette manifestation, nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre à l’abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.
  • Avec cette manifestation, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, établissement scolaire et d’enseignement supérieur, établissement de santé et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences sexistes et sexuelles doit être posée. Et traitée.
  • Avec cette manifestation, nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées

Le festival des solidarités, présentation

Le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres.

Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc. organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable.

L’édition 2021 se déroulera du vendredi 12 au dimanche 28 novembre !

C’est sous le nom de La Semaine de la solidarité internationale que ce grand temps fort de mobilisation a été lancé en 1998.

En 2017, après deux ans de réflexion collective et de concertations, le nom de l’événement est devenu Festival des Solidarités. Cette évolution met en avant la nécessaire continuité entre les échelles locale et internationale, et la volonté de mettre en avant la dimension conviviale et festive des différentes formes de solidarité. 

Un festival résolument pédagogique


Au cœur de notre action : l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), une démarche pédagogique qui permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, de prendre conscience des interdépendances, et de choisir d’agir pour faire évoluer les sociétés vers plus de solidarité, tout en protégeant l’environnement.

Le Festival des Solidarités est un projet porté par le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement)

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« Il est faux de croire que ce serait forcément très coûteux d’agir contre les inégalités »


Les inégalités salariales ne diminuent pas. Pour l’organisme à l’origine de la mobilisation autour du 3 novembre, des  solutions peuvent être envisagées pour agir plus rapidement sur ce sujet. (François Destoc/Le Télégramme)


Insaff Elhassini, porte-parole de l’initiative du 3 novembre sur les inégalités salariales et spécialiste des questions d’égalité dans l’entreprise, revient sur les moyens d’action pour améliorer l’égalité.

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Famine hivernale : le directeur du Programme alimentaire mondial interpelle les milliardaires américains


David Beasley, le directeur du Programme alimentaire mondial à Niamey (Niger), le 9 octobre 2020. (SOULEYMANE AG ANARA / AFP)


Dans une interview accordée à CNN, David Beasley a estimé que six milliards suffiraient pour soulager les 42 millions de personnes dans le monde qui luttent actuellement contre une famine saisonnière. Une demande qui a déclenché une joute verbale entre lui et l’homme le plus riche du monde, Elon Musk.

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Les femmes « travaillent gratuitement » à partir de mercredi à 9h22 et jusqu’à la fin de l’année du fait des inégalités salariales, selon un collectif féministe


Une professionnelle de santé à l’hôpital Gaston-Bourret, en Nouvelle-Calédonie, le 23 septembre 2021. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)


« L’inégalité salariale se creuse » en France, déplore dans un communiqué l’économiste Rebecca Amsellem, fondatrice du collectif Les glorieuses.

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Migrants : intervention de la police contre l’installation de tentes devant l’hôtel de ville de Paris


La police est intervenue sur la place de la Libération, devant l’hôtel de ville de Paris (illustration). / © LUDOVIC MARIN / AFP


Alors que l’association d’aide aux migrants Utopia 56 a organisé une manifestation sur l’Esplanade de la Libération, afin de réclamer « un hébergement digne » pour plusieurs dizaines de personnes SDF, la préfecture de police de Paris est intervenue.

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Macron va taper les gens du voyage « là où ça fait mal : au porte-monnaie »


UNE CATÉGORIE D’AMENDE RIEN QUE POUR EUX…


Sarkozy en rêvait, Macron l’a fait : les voyageurs stationnés en dehors des aires d’accueil s’exposent à des amendes de 500 à 1.000 euros. En cas de récidive, ils risquent la prison. Une attaque en règle contre leur mode de vie.

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Dans l’Aube, ils misent sur la « garantie jeunes » pour accéder à l’emploi : « C’est un nouveau départ dans ma vie »


Des bénéficiaires de la « garantie jeunes » déchiffrent un rébus lors d’un atelier nutrition animé par une conseillère de la mission locale de Romilly-sur-Seine (Aube), le 14 octobre 2021. (YANN THOMPSON / FRANCEINFO)


Depuis sa généralisation en 2017, ce dispositif d’insertion professionnelle relance des jeunes en situation de précarité. L’exécutif entend le placer au cœur de son futur « contrat d’engagement », qui doit être présenté dans les prochains jours. A Romilly-sur-Seine, franceinfo a rencontré ceux qui bénéficient déjà de cette allocation.

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Les infractions de traite et d’exploitation des êtres humains en hausse en France, selon une étude du ministère de l’intérieur


Le service statistique de la sécurité intérieure a constaté une augmentation de 31 % de ces infractions entre 2016 et 2019.

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