Quel pari fait Donald Trump en bombardant directement l’Iran ?



En donnant l’ordre de bombarder des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a fait le pari de la force plutôt que celui de la diplomatie. Ce virage stratégique de Washington face à Téhéran a des conséquences difficiles à mesurer pour les experts.



Frappes américaines en Iran : Guterres tire la sonnette d’alarme et dénonce « un tournant périlleux »


« Le régime de non-prolifération nucléaire, qui sous-tend la sécurité internationale depuis plus d’un demi-siècle, est en jeu », met en garde le chef de l’AIEA.

Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence dimanche à New York pour une session extraordinaire consacrée aux « menaces contre la paix et la sécurité internationales », alors que le Moyen-Orient sombre dans une escalade militaire sans précédent entre Israël, l’Iran et désormais les États-Unis.



De Gaza à l’Iran. Quand les démocraties poussent à la guerre


Le dernier round du prétendument inéluctable « choc des civilisations », entre la « civilisation judéo-chrétienne » et le monde islamique, se jouerait avec l’entrée en lice des États-Unis pour soutenir l’attaque israélienne contre l’Iran. Certes, nous explique-t-on, Tel-Aviv dispose également de la bombe atomique et d’un programme nucléaire qui n’a jamais été contrôlé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Mais, voyez-vous, contrairement à la République islamique, Israël est une démocratie, qui plus est occidentale – que l’on excuse le pléonasme. 



Pourquoi tout ce que les Israéliens pensent savoir sur l’Iran est faux


Pour Lior Sternfeld, historien de l’Iran moderne, les fantasmes israéliens de changement de régime ignorent les réalités de la République islamique et risquent de répéter des erreurs historiques. L’entretien a été réalisé le 20 juin 2025 par Orly Noy, du magazine Local Call (dont la version en anglais est +972), deux jours avant l’attaque des États-Unis contre l’Iran.



La « rhinocérite », ou comment le pouvoir banalise l’inacceptable


En revenant sur une multitude de faits accumulés ces derniers mois, une logique se dégage : celle de l’abandon des principes fondamentaux de notre République, des droits humains, du droit international. Sans fracas, l’affreuse contagion gagne.

Liban: l’inquiétante fragilité du cessez-le-feu entre le Hezbollah et Israël



Une dizaine de personnes ont été blessées par des tirs israéliens dans le sud du Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, mercredi 27 novembre à l’aube. La multiplication de ces incidents intervient alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rappelé jeudi qu’il avait « parlé de cessez-le-feu (non) pas de (la) fin de la guerre » et a menacé d’une « guerre à grande échelle si les lignes rouges de l’accord sont franchies ».

Ces incidents, qui montrent la fragilité du cessez-le-feu, inquiètent les Libanais car les tirs israéliens ne répondaient apparemment à aucune provocation de la part de combattants du Hezbollah.



La diplomatie peine à se faire entendre au Liban



Salué par la plupart des dirigeants de la planète, le cessez-le-feu entré en vigueur cette semaine au Liban entre Israël et le Hezbollah intervient après une guerre ouverte depuis près de deux mois. Les diplomates vont donner de la voix pour faire perdurer cette trêve, en tentant notamment de se faire entendre des forces militaires engagées sur le terrain libanais.   


Le 24 juin, c’est la journée internationale des femmes dans la diplomatie


Ce samedi 24 juin marque la journée internationale des femmes dans la diplomatie. Une mesure symbolique décidée par un vote des Nations Unies en 2022, car les femmes sont encore trop souvent « gommées »  de l’histoire ou victimes de sexisme, y compris dans les relations internationales. C’est ce que rappelait l’an dernier le président général de l’ONU. La diplomatie reste encore aujourd’hui un milieu essentiellement masculin. Comme en attestent les chiffres, toujours selon l’ONU, entre 1992 et 2019, les femmes n’ont représenté que 13% des négociateurs, 6% des médiateurs et 6% des signataires dans les processus de paix à travers le monde. Aujourd’hui, certains pays revendiquent une « diplomatie féministe », concept propulsé par la Suède et officiellement revendiqué ces dernières années par le Canada, la France, le Mexique, l’Espagne et le Luxembourg. Sur la scène diplomatique, des figures féminines se dégagent aussi de plus en plus. RFI vous propose quatre portraits dans notre tour du monde des correspondants, en commençant par la première ambassadrice saoudienne en poste à Washington. 

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