Des hauts responsables de l’ONU ont appelé, dimanche, au respect du cessez-le-feu entre Israël et le Liban, suite à des informations selon lesquelles les forces israéliennes auraient tué au moins 15 personnes dans le sud du Liban, dont les forces de Tsahal étaient censées se retirer durant le week-end.
L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.
La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.
« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine
Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.
La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions
L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.
A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres
Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.
Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale
Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.
« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »
Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »
Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.
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Un nourrisson âgé d’à peine de 20 jours est mort de froid dimanche 29 décembre dans un camp de déplacés à Deir El-Balah, au centre de la bande de Gaza. Le gouvernement du Hamas craint d’autres décès en raison des orages prévus cette semaine.
Guerre Hamas-Israël : à Gaza, les bombes et le froid continuent de tuer
Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé, provoquant la «consternation» de l’OMS. Israël affirme avoir démantelé un centre de commandement du Hamas.
Un cri depuis les ruines de Gaza : un appel à agir
L’attaque effroyable cette semaine sur l’hôpital Kamal Adwan dans le nord de Gaza, désormais sans infrastructure sanitaire, a amené nos réseaux pour la santé mentale en Palestine à pousser d’urgence ce cri d’effroi et d’indignation — et à exhorter à agir.
Annexion du Golan : les déclarations de Benyamin Netanyahou face à la réalité du droit international
La déclaration de Benyamin Netanyahou sur la souveraineté israélienne « pour l’éternité » du Golan occupé contredit le droit international, qui reconnaît ce territoire comme syrien et interdit l’annexion par la force.
La Force intérimaire des Nations unies au Liban a déclaré ce jeudi être « préoccupée » par « la poursuite des destructions » menées par l’armée israélienne dans le sud du pays du Cèdre, malgré une trêve entrée en vigueur il y a près d’un mois entre le Hezbollah et l’Etat hébreu.
« Il est préoccupant de constater que les forces de l’armée israélienne continuent de détruire des zones résidentielles, des terres agricoles et des réseaux routiers dans le sud du Liban, en violation de la résolution 1701 [de l’ONU] », a écrit la Finul dans un communiqué.
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Aujourd’hui, tous les regards se dirigent vers la Syrie, vers la chute du régime de Bachar Al-Assad et de sa Bastille, la prison de Saidnaya. Tous les médias du monde parlent de cette chute inattendue. Et ils ne parlent plus de Gaza.
Liban-Sud: l’armée israélienne déploie des chars à Markaba, fait exploser des maisons dans plusieurs villages
Le président de la municipalité de Naqoura dénonce des « destructions systématiques » et révèle que 70 % de la localité a été rasé.
Plusieurs militaires se sont mis en scène dans les villages détruits et les domiciles de Libanais ayant fui les combats. Franceinfo a vérifié et localisé ces images, qui gênent jusqu’au sommet de l’armée israélienne.
Après la ville de Hama, dans le centre de la Syrie, tombée le jeudi 5 décembre, aux mains des hommes armés de Hayat Tahrir al-Sham et des rebelles pro-turcs, c’est au tour de Deir Ezzor (est du pays) d’être rapidement évacuée par l’armée syrienne. Les forces fidèles à Bachar el-Assad semblent maintenant se replier vers le centre de la Syrie. Pour le chef des forces kurdes en Syrie, l’avancée des rebelles impose une « nouvelle » réalité politique.
Les combats ont fait 280 000 déplacés en dix jours, selon l’ONU
L’organisation internationale craint que le nombre de personnes déplacées par le conflit s’élève à 1,5 million.
L’offensive déclenchée le 28 novembre 2024 par des groupes paramilitaires opposés au régime de Damas réactive le spectre de la guerre civile dans ce pays géographiquement éclaté, économiquement exsangue et où 90 % de la population — dont 7,5 millions de personnes déplacées —, vit sous le seuil de pauvreté.
L’ONU a qualifié lundi la situation à Gaza d’ »épouvantable et apocalyptique », avertissant que les conditions auxquelles sont confrontés les Palestiniens dans l’enclave pourraient s’apparenter aux « crimes internationaux les plus graves ». S’exprimant lors d’une conférence au Caire visant à accélérer l’aide humanitaire à la bande de Gaza, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a exhorté dans son discours d’ouverture lu par son adjointe Amina Mohammed la communauté internationale à « jeter les bases d’une paix durable à Gaza et dans tout le Moyen-Orient ».
À Gaza, les conséquences mortelles des entraves israéliennes à l’acheminement de l’aide humanitaire
Israël accusé de «violation flagrante» du cessez-le-feu, frappes de drones dans le sud du Liban, la CPI «en péril»… L’actu du conflit au Proche-Orient ce lundi 2 décembre
Une dizaine de personnes ont été blessées par des tirs israéliens dans le sud du Liban depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, mercredi 27 novembre à l’aube. La multiplication de ces incidents intervient alors que le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a rappelé jeudi qu’il avait « parlé de cessez-le-feu (non) pas de (la) fin de la guerre » et a menacé d’une « guerre à grande échelle si les lignes rouges de l’accord sont franchies ».
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé pro-iranien. Tôt mercredi, l’armée libanaise a dit « prendre des mesures » pour se redéployer dans le sud du Liban, alors que des milliers de déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Suivez notre direct.
Cessez-le-feu au Liban : « Nous avons avalé des images de destructions massives et de corps d’enfants pulvérisés. Je me sens poudre »
Exilée à Paris, l’écrivaine et journaliste libanaise Rita Bassil fait le récit de cette nuit passée où a commencé l’arrêt des bombardements et de son propre départ de Beyrouth sous les bombes. Elle décrit des vies, des corps et des habitations en ruines.
Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre »
Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis monté dans la bétaillère qui sert de transport en commun, pour aller travailler à la Maison de la presse. Ce n’était pas un jour comme les autres. Il pleuvait et le vent soufflait fort. C’était une pluie modérée qui a duré deux ou trois heures, pas l’un de ces déluges qui peuvent durer une journée entière pendant l’hiver à Gaza. Mes compagnons de voyage se plaignaient pourtant et maudissaient la pluie. C’est la première fois de ma vie que j’entendais des Gazaouis protester contre l’eau qui tombe du ciel.
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Liban : escalade des violences à l’encontre des enfants
Alors que plus de 200 enfants ont été tués au Liban en moins de deux mois, un schéma déconcertant émerge : leur mort se heurte à l’inertie de ceux qui sont en mesure de mettre un terme à cette violence. Pour les enfants du Liban, c’est une normalisation silencieuse de l’horreur.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées, dimanche, par des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, ravagée par plus d’un an de guerre entre le Hamas et Israël, qui a mené de nouveaux raids aériens meurtriers au Liban, notamment sur le centre de Beyrouth.
«On ne peut plus supporter cette pression»: au Liban, le village de Joun sous les bombes israéliennes
Au Liban, l’armée israélienne a continué à bombarder la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, ce mercredi 13 novembre, tandis que le bilan d’une frappe mardi soir sur le village de Joun, à 50 km au sud de la capitale libanaise, s’est alourdi avec au moins une vingtaine de morts, selon plusieurs habitants sur place. Un bâtiment qui abritait des déplacés a été pris pour cible.
Au moins quinze morts dans des raids israéliens à Damas en Syrie
Au moins quinze personnes ont perdu la vie en Syrie dans des frappes israéliennes, a annoncé le ministère de la Défense syrien jeudi 14 novembre. L’État hébreu n’a pas encore commenté ces frappes.
Human Rights Watch accuse Israël de «crime de guerre» et évoque un «nettoyage ethnique» en cours à Gaza
Une ville entièrement anéantie. Des images de désolation. Louise Wateridge, employée de l’UNRWA, l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a filmé et publié une vidéo de la ville de Gaza, qui est devenue virale. Maisons, hôpitaux, écoles, mosquées, restaurants tout a été anéanti. L’humanitaire est actuellement à Gaza, dans le territoire en guerre.
« Des cadavres gisent dans les rues et les chiens les mangent » : Youssef raconte la situation « horrible » dans le nord de Gaza
Alors qu’Israël empêche toujours les journalistes étrangers d’entrer à Gaza, franceinfo a pu recueillir le témoignage de cet habitant qui a fui le nord de l’enclave où il assure qu’un « nettoyage ethnique » est à l’œuvre.
Au Liban, les frappes israéliennes touchent désormais tout le pays
Au moins trente personnes ont été tuées, lundi 11 novembre, au Liban dans des raids aériens israéliens, selon des chiffres officiels. Les frappes ont visé, pour la première fois, la région de Akkar, à l’extrême nord du pays, près de la Syrie. Le Hezbollah a, de son côté, intensifié ses tirs de roquettes et de missiles qui ont couvert une grande partie de la Galilée jusqu’à la périphérie de la ville d’Haïfa, à 40 kilomètres de la frontière.
Israël, en guerre contre le Hamas et le Hezbollah, a mené des frappes dimanche dans la bande de Gaza et au Liban qui ont fait des dizaines de morts dont de nombreux enfants, selon des sources palestinienne et libanaise.
Brèves de Cisjordanie : L’impunité ronge et la rage gronde
Une amie vit en Cisjordanie depuis quelques mois. Elle nous raconte son quotidien et celui de ses compères palestiniens, par quelques brèves, dans les territoires occupées par les colons israéliens. Récit glaçant de la terreur infligée par l’armée coloniale, les checkpoints, et le cauchemar permanent. Avec un mot qui revient : impunité. Par Lina (textes écrits en juillet 2024 publiés dans « Mouais« )
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80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.
Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »
Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone
assiégée :
« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »
Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »
RFI 21/10/2024
Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches
après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.
« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».
A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »
Muhad a déjà subi douze opérations.
RFI, publication du 22/10/24
Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant
ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza
C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.
NOUVEL OBS 03/10/2024
Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de
Ramallah, en Cisjordanie :
« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »