Le HCR est vivement préoccupé par les violences sexuelles systématiques dans la province du Tanganyika en RDC


Les femmes et les jeunes filles déplacées internes souffrent de manière disproportionnée de la violence sexuelle et sexiste en République démocratique du Congo.   © HCR/Olivia Acland


Ceci est un résumé des déclarations de la porte-parole du HCR Shabia Mantoo – à qui toute citation peut être attribuée – lors de la conférence de presse du 13 août 2021 au Palais des Nations à Genève.


Lire ICI

Lutter pour le droit d’informer


Manifestation en hommage à la journaliste d’investigation Daphné Caruana Galizia, tuée dans l’explosion criminelle de sa voiture en 2017 à Malte. © STRINGER AFP/File


Les journalistes sont régulièrement attaqués à travers l’Europe. Accents d’Europe revient aujourd’hui sur deux affaires en cours. (Rediffusion)


Lire et écouter ICI

Séparatisme : le Conseil constitutionnel valide l’essentiel du projet de loi


Le Conseil constitutionnel à Paris le 20 décembre 2018 à Paris. (MAXPPP)


Les Sages n’ont censuré que deux mesures sur les dissolutions d’associations et les retraits de titres de séjour accordés aux étrangers.


Lire ICI

La France boycotte pour la troisième fois la Conférence de l’ONU sur le racisme


Le président français Emmanuel Macron, le 11 août 2021. © AFP


Paris se range aux côtés de plusieurs pays occidentaux qui ont décidé de boycotter la Conférence de l’ONU sur le racisme dite Durban IV, créée en 2001. La France a annoncé, vendredi, qu’elle n’assisterait pas à ce quatrième sommet en Afrique du Sud, en signe de dénonciation des propos antisémites prononcés lors d’une précédente édition.


Lire ICI

La France suspend les expulsions des Afghans déboutés de leur demande d’asile


Les expulsions, notamment vers l’Afghanistan, ont suscité de nombreuses manifestations en Allemagne | Photo : Picture-alliance/dpa/S.Babbar


Le 12 août, le ministère de l’Intérieur a annoncé avoir suspendu les éloignements forcés des Afghans déboutés de leur demande d’asile, et ce depuis début juillet. À plusieurs reprises, le gouvernement afghan avait demandé aux pays membres de l’Union Européenne de suspendre ces expulsions, en raison de la dégradation du contexte sécuritaire.


Lire ICI

Des poupées pour aider les petites filles sud-africaines à accepter leur identité



En Afrique du Sud, Caroline Hlahla et Khulile Vilakazi-Ofosu ont conçu des poupées à l’image des enfants qui y jouent.


Voir ICI

« Tous ceux qui ont les moyens fuient le pays » : les autorités afghanes demandent à nouveau à l’UE de stopper les expulsions


Des Afghans fuient par milliers les combats entre l’armée et les Taliban. Beaucoup, comme ceux de cette photo, se réfugient à Kaboul et dorment dans les parcs. Photo prise le 10 août 2021. Crédit : Reuters


A l’heure où quatre pays membres de l’UE demandent à la Commission européenne de continuer à renvoyer les Afghans vers leur pays d’origine, le chef du bureau du gouvernement afghan pour les réfugiés, Mher Khuda Sabar, plaide pour l’inverse. Contacté par InfoMigrants, il insiste auprès de l’UE pour suspendre les expulsions. « La situation n’est pas bonne en Afghanistan », déplore-t-il.


Lire ICI

RUSSIE. LA FIN DU CHEMIN POUR CELLES ET CEUX QUI VEULENT EXERCER LEUR DROIT DE MANIFESTER


AFP via Getty Images

Les autorités en Russie ont sapé le droit à la liberté de réunion pacifique en utilisant des lois de plus en plus restrictives, des stratégies policières brutales et des poursuites pénales pour réduire au silence les dissident·e·s pacifiques, à tel point qu’il est devenu presque impossible pour les Russes de manifester de façon significative, souligne Amnesty International dans un nouveau document en date du 12 août.  


Lire ICI

En Pologne, le Parlement adopte une loi sur les médias qui menace la liberté d’expression



La loi dont le projet a vivement été critiqué par Washington interdirait à un média polonais d’avoir un propriétaire non européen.


Lire ICI et ICI

« Un salaire égal pour un travail de valeur égale » : appliquons la loi !



La crise sanitaire a ravivé un paradoxe : les métiers essentiels à notre société, très féminisés, sont dévalorisés. En première ou deuxième ligne, ils sont apparus indispensables à la continuité de nos vies quotidiennes, ce sont ce que l’on peut appeler avec Pierre Rimbert « les services publics vitaux », qui reposent presque exclusivement sur les épaules des femmes.

Il s’agit des soignantes bien sûr, mais aussi des aides à domicile, des agentes d’entretien ou des caissières, des assistantes maternelles et du personnel des crèches, des enseignantes ou des travailleurs et travailleuses du social. Tous ces emplois sont occupés par 80 à 90 % de femmes et ils ont en commun d’être peu rémunérés, en dessous du salaire moyen et bien souvent proches du Smic.

Pourquoi les métiers féminisés sont dévalorisés ?

Si ces métiers sont si peu rémunérés et non reconnus, c’est avant tout parce qu’ils sont très féminisés. Assimilés à des « métiers de femmes », ils renvoient à des fonctions si « naturelles » pour elles : éduquer, soigner, assister, nettoyer, servir, etc. Ce seraient au fond des « compétences présumées innées », dans le prolongement des activités familiales et domestiques que la majorité des femmes exercent dans la sphère dite privée, à une échelle plus réduite.

De ce fait, ces compétences ne sont pas reconnues comme de véritables compétences professionnelles, comme des techniques, nécessitant connaissances et savoir-faire. Or, ne pas reconnaître le caractère professionnel de ces métiers participe de leur sous-valorisation et explique en partie « le quart en moins » de salaire appliqué aux femmes.

La loi sur la « valeur égale »

Pourtant, le principe juridique de l’égalité salariale existe en France depuis 1972 et prévoit qu’un salaire égal doit s’appliquer lorsqu’il s’agit d’emplois identiques (ce qui est déjà difficile), mais aussi lorsqu’il s’agit d’emplois différents mais de valeur égale, terme défini depuis 1983 par la Loi Roudy :

« Sont considérés comme ayant une valeur égale les travaux qui exigent des salariés un ensemble comparable de connaissances professionnelles consacrées par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, de capacités découlant de l’expérience acquise, de responsabilités et de charge physique ou nerveuse. »

Les diplômes des métiers de service ne sont pas valorisés comme ceux des secteurs techniques et industriels, surtout lorsqu’il s’agit de diplômes d’Etat

Or, quand on étudie de près le contenu de ces emplois, on relève une sous-valorisation systématique : les diplômes des métiers de service ne sont pas valorisés comme ceux des secteurs techniques et industriels, surtout lorsqu’il s’agit de diplômes d’Etat. Les « capacités professionnelles » sont sous-évaluées, par exemple, les compétences relationnelles ne sont que très rarement considérées comme des compétences techniques et complexes.

De même, être constamment interrompue ou effectuer une multitude de tâches différentes au sein d’un même métier n’est pas reconnu comme de la polyvalence. Les responsabilités auprès de personnes malades ou fragilisées pourraient être comparées aux responsabilités budgétaires ou financières, ce qui n’est pas le cas dans notre société. Le fait de soutenir – physiquement et psychiquement – un patient en fin de vie, ou de passer des milliers d’articles par heure à une caisse, sont des formes de pénibilité, comparables à celles de métiers industriels et pourtant non reconnues comme telles.

Par ailleurs, ces métiers féminisés subissent bien souvent une forte précarité, avec des temps partiels courts. Enfin, les déroulements de carrière proposés dans ces professions sont quasiment inexistants.

L’exemple des infirmières

Il a fallu attendre 2010 pour que l’Etat reconnaisse enfin aux infirmières leur diplôme bac + 3 en repositionnant leur corps en catégorie A. Mais cela s’est accompagné d’une forme de chantage, puisque les infirmiers et les infirmières de la fonction publique hospitalière et territoriale des services de santé passant en A ont perdu ce que l’on appelle « la catégorie active » : c’est-à-dire un métier reconnu comme pénible et ouvrant droit à un départ anticipé en retraite.

Autrement dit, cette revalorisation liée au passage en A s’est faite au détriment de la reconnaissance de la pénibilité de leur travail. Ceci est d’autant plus problématique que la revalorisation a été faible en réalité, si on compare leur rémunération avec celle des techniciens tout au long de leur carrière.

Le Ségur de la santé de 2020 a annoncé une nouvelle revalorisation de leur rémunération et l’intégration d’un « vrai » classement en catégorie A, mais cette mesure n’est toujours pas actée, plus d’un an après.

Ailleurs, des expériences réussies

Ailleurs, il y a pourtant des expériences réussies. A commencer par le Québec, où une loi proactive, introduite en 1996 et renforcée en 2009, impose aux entreprises d’effectuer un exercice de comparaison d’emplois à prédominance féminine et masculine, et de revaloriser les emplois à prédominance féminine. D’importantes revalorisations ont ainsi été accordées, notamment pour les infirmières.

De même, au Royaume-Uni, dans les années 1990, des actions portées par les syndicats devant les tribunaux, appuyées par un cadre législatif conséquent, ont permis d’obtenir des revalorisations du salaire de base des emplois féminisés peu qualifiés et à bas salaires, notamment dans le secteur hospitalier et dans les collectivités locales (cantinières et aides-soignantes, comparées à des jardiniers et brancardiers, voir l’ouvrage de Cécile Guillaume).

Citons enfin l’expérience menée au Portugal, entre 2005 à 2008, autour d’un programme intitulé « revaloriser le travail pour promouvoir l’égalité des sexes ». Il s’agissait de développer et de tester une méthode d’évaluation du travail non biaisée du point de vue du genre, dans le secteur de la restauration et des débits de boissons. Les femmes y occupent majoritairement les emplois de cuisinière ou d’aide cuisinière, tandis que les hommes sont majoritairement dans les emplois de serveur, pâtissier, chef pâtissier et chef cuisinier.

A l’aide de critères d’évaluation pondérés et d’un questionnaire soumis aux salariés sur les tâches exercées dans leur métier, certains emplois majoritairement occupés par des femmes ont été revalorisés (par exemple, les aides cuisinières) par rapport à d’autres majoritairement occupés par des hommes (par exemple, les serveurs) dans les entreprises de la branche.

Ce programme n’aurait pas vu le jour sans un partenariat tripartite : une organisation syndicale de salariés, une fédération d’employeurs et la Commission pour l’égalité en matière de travail et d’emploi (sous la supervision du ministère du Travail).

Ces expériences ont été souvent portées dans le secteur public où l’Etat en tant qu’employeur se doit de donner l’exemple. Or, en France, c’est tout l’inverse : la mise en œuvre des politiques d’égalité dans la fonction publique est très lente et il n’y a toujours pas de vraie volonté politique de faire appel à ce type de démarche de comparaison d’emplois, malgré de nombreux guides et travaux de recherches.

Source

COMITÉS CITOYENS SUR LA VACCINATION

Un simulacre de démocratie sanitaire



Si l’épidémie de Covid-19 a engendré la création de collectifs de citoyens, les ambitions politiques en font des gadgets sans réelles capacités de décision. Un constat qui appelle à repenser leur intégration parmi les instances démocratiques existantes.


Lire ICI

Changement de programme : les Pays-Bas et l’Allemagne annoncent le gel des expulsions vers l’Afghanistan

(Combattants talibans en 2012©MAXPPP)



AMSTERDAM, 11 août (Reuters) – Les Pays-Bas et l’Allemagne ont brutalement changé de cap mercredi et ont déclaré qu’ils n’expulseraient pas pour le moment les citoyens afghans qui demandent l’asile, compte tenu de l’escalade rapide du conflit dans leur pays d’origine.

Les décisions de La Haye et de Berlin contredisent une lettre qu’ils avaient signée à la Commission européenne la semaine dernière, insistant sur leur droit d’expulser de force les demandeurs d’asile afghans dont le dossier avait été rejeté. lire la suite .

Le porte-parole du ministère allemand de l’Intérieur, Steve Alter, a annoncé la nouvelle décision sur Twitter « à la lumière de la situation sécuritaire actuelle » en Afghanistan, quelques heures après que les journalistes ont appris lors d’une conférence de presse du gouvernement que les expulsions se poursuivraient malgré les avancées majeures des insurgés talibans. Lire la suite

Dans une lettre au Parlement, la vice-ministre néerlandaise de la Justice Ankie Broekers-Knol a déclaré que les Pays-Bas avaient prévu de mettre à jour leur politique sur l’Afghanistan en octobre mais avaient pris la décision maintenant « à la lumière de la situation qui se détériore rapidement » là-bas.

Les talibans, qui se battent pour réimposer une loi islamique stricte après leur éviction du pouvoir en 2001, ont réalisé des gains soudains et importants dans leur campagne pour vaincre le gouvernement de Kaboul alors que les forces étrangères dirigées par les États-Unis se retirent après une présence de 20 ans. Lire la suite

« La situation subit de tels changements et développements et est si incertaine pour la période à venir, que j’ai décidé d’imposer un gel des décisions et des expulsions » dans les cas d’asile en cours, a écrit Broekers-Knol.

Cependant, la Grèce, qui a cosigné la semaine dernière la lettre avec cinq autres pays de l’Union européenne, a déclaré mercredi que mettre fin à ces expulsions « enverrait le mauvais message » et encouragerait davantage d’Afghans à tenter de rejoindre l’Europe. Lire la suite

Les autres signataires de la lettre de la semaine dernière à la Commission européenne étaient la Belgique, l’Autriche et le Danemark.


Reportage de Toby Sterling et Holger Hansen ; Montage par Nick Macfie et Mark Heinrich

Traduction automatique


Et la France ?

La planète flambe

Etats-Unis : l’incendie Dixie Fire est devenu le deuxième plus grand feu de l’histoire de la Californie

L’incendie Dixie Fire dans la petite ville de Greenville, en Californie (Etats-Unis), le 5 août 2021. (JOSH EDELSON / AFP)


Lire ICI




INCENDIES EN SIBÉRIE : LES CENDRES SONT EN TRAIN D’ATTEINDRE LE PÔLE NORD

Les panaches blancs sont les fumées issues des incendies en Sibérie. Les cendres ont atteint le pôle nord. @NasaEarthObservatory


Lire ICI



Les incendies en Algérie ont fait 65 morts dont 28 militaires

Le nord de l’Algérie, notamment la Kabylie, une cinquantaine de feux brûlent en même temps depuis lundi. (RYAD KRAMDI / AFP)


Lire ICI



Italie : pic de chaleur dans le pays, touché lui aussi par les incendies


L’anticyclone responsable de la vague de chaleur accablant l’Italie, baptisé Lucifer, cause des records de températures dans plusieurs régions italiennes. © Crédit photo : STRINGER / AFP


Lire ICI



Incapable de gérer les incendies en Turquie, Erdogan préfère mettre le feu aux réseaux sociaux

Une femme turque regardant son téléphone en passant devant un portrait d’Erdogan, à Istanbul, le 21 mars 2014. AFP


Lire ICI



Climat : pour Jean Jouzel, « ce que nous vivons aujourd’hui était annoncé dès les années 1970 »

« Il y aura bientôt la Cop 26 à Glasgow, je garde espoir », indique le climatologue Jean Jouzel. (Photo d’archives François Destoc)


Lire ICI

LES POPULATIONS AUTOCHTONES DU NÉPAL EXPULSÉES AU NOM DE LA « PRÉSERVATION DE LA NATURE »


REUTERS


Les populations népalaises autochtones subissent depuis près de 50 ans de nombreuses violations de leurs droits. Les autorités se justifient en brandissant leurs politiques de « préservation de la nature ».


Lire ICI

CONTRIBUTION portant sur certaines dispositions du projet de loi confortant le respect des principes de la République

9 août: Journée internationale des peuples autochtones


Une marginalisation séculaire et un ensemble de vulnérabilités différentes exposent les peuples autochtones aux graves effets de la crise.
PHOTO : Composition de l’ONU avec des photographies de l’Organisation panaméricaine de la santé (à gauche), Martine Perret (au centre) et UNICEF Equateur-Arcos (à droite).


Ne laisser personne de côté : les peuples autochtones et l’appel pour un nouveau contrat social.


Lire ICI

Le courage des athlètes olympiques réfugiés illumine les Jeux de Tokyo



Lire ICI

Les scientifiques du GIEC : « Le changement climatique s’accélère et s’intensifie »



Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat publie ce 9 août son rapport faisant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Il détaille notamment la multiplication à attendre des événements extrêmes. Et avertit qu’il reste à peine vingt ans pour limiter le pire. Une condition : amener les émissions de gaz à effet de serre à zéro.


Lire ICI

et ICI


Le rapport complet est ICI

Exécution imminente

Un jeune Iranien en grand danger de mort



Voir et agir ICI

En Tunisie, « la joie d’un peuple qui n’en pouvait plus de suffoquer »


Des Tunisiens expriment leur joie devant le Parlement, le 26 juillet 2021 à Tunis, après que le président Kaïs Saïed a limogé le premier ministre et suspendu l’Assemblée. YASSINE MAHJOUB / AFP


Pour l’écrivaine Emna Belhaj Yahia, l’accueil réservé au coup de force du président Kaïs Saïed témoigne d’un « profond ras-le-bol à l’égard de l’islam politique qui a gouverné pendant dix ans ».


Lire ICI