Pourquoi nous soutenons le Nouveau Front Populaire



Pour lire les articles dans leur intégralité, cliquez sur les liens en rouge



« Monsieur le Président, vous avez échoué… et vous allez devoir l’assumer »


Dans cette lettre ouverte, Maryse Souchard, universitaire, présente à Emmanuel Macron son sinistre bilan qui amène l’extrême droite aux portes du pouvoir. Dans une telle hypothèse, elle le somme de ne pas démissionner et d’assumer d’être le dernier rempart institutionnel.



Le macronisme, sombre histoire


Avec la dissolution, le président joue avec le feu et il aime ça. Mais le macronisme est bel et bien fini. Seuls le RN et le Nouveau Front populaire se disputent la bataille de l’alternance. Et dès dimanche, le barrage à l’extrême droite doit être clair et net.




L’antisémitisme reste « plus marqué à droite qu’à gauche », pointe le rapport annuel de la CNCDH


D’après la Commission nationale consultative des droits de l’homme, l’antisémitisme observé chez les personnes de gauche est « sans comparaison avec celui observé à l’extrême droite et chez les proches du Rassemblement national ».



Urgence climatique : « Le programme du Nouveau Front populaire est le plus progressiste »


Le climatoscepticisme du Rassemblement national nous mène tout droit vers le chaos, alors que « nous n’avons que quelques années devant nous pour opérer la transition », alerte Aurélien Boutaud, chercheur spécialiste des limites planétaires.



Scientifiques, nous appelons à une mobilisation contre l’extrême droite


Scientifiques en rébellion appelle à une mobilisation contre le RN par le vote et l’engagement collectif. Notre analyse des politiques d’extrême droite dans d’autres pays et du programme du RN montre que ce parti est bien une extrême-droite comme les autres, et pourquoi il est incompatible avec nos valeurs.



Jeunesse présumée délinquante : les contre-vérités d’Attal et de Bardella


La jeunesse serait plus violente qu’avant et la délinquance des mineurs augmenterait. Autant de contre-vérités assénées par Bardella (RN) comme par Attal (Renaissance) qui font craindre un avenir de coercition pour la jeunesse du pays.



Pourquoi renvoyer « extrême droite » et « extrême gauche » dos à dos est un « vrai brouillage des repères »


Depuis le début de la campagne des législatives, l’exécutif comme la majorité met un signe égal entre « les extrêmes », renvoyant dos à dos RN et LFI pour mieux affaiblir le Nouveau Front populaire dont elle est une composante. Une stratégie qui simplifie à l’excès le champ politique français.


Sortir de la crise de régime en votant pour le Nouveau Front Populaire


Il y a bien une crise de régime. La question qui se pose est de savoir comment en sortir. C’est l’analyse que vient de faire le Conseil d’administration de la Convention pour la 6° République. Il appelle à voter dès le 30 juin pour le Nouveau Front Populaire. On lira sa résolution.



Lettre à mon voisin qui veut voter blanc


Tous les acquis sociaux menés de haute lutte par la gauche sont en péril avec l’extrême droite. En tant que personne trans, je sais que je ne serai pas le premier visé, mais sans doute le second. J’ai peur pour ma vie. Je ne peux pas voter, mais ce vote va influencer ma vie. J’ai écrit ce mail à mon voisin pour essayer de le convaincre. 



Aly Diouara: la bataille des Quartiers


Candidat NFP dans la 5ème circonscription de Seine-Saint-Denis, Aly Diouara a d’emblée accepté sa convocation Au Poste. Pour une raison simple: aucun média ne l’invite. Avec lui, on a causé du mépris pour la banlieue, des quartiers, de la politique de la ville, de la gauche vue parfois comme sœur-ennemie, de la vie en société régie quasi exclusivement par des gens dont la couleur de peau n’est pas la sienne. Et de cette presse qui lui brosse des portraits sans jamais le joindre. Passionnant.



Contre le Rassemblement National, faire Front Populaire plutôt que faire barrage


Ceci n’est pas seulement une élection pour ou contre Emmanuel Macron. Ceci n’est pas seulement une élection pour ou contre Jordan Bardella. Ceci est une élection pour ou contre Vincent Bolloré.



10 raisons de ne pas avoir peur du Nouveau Front populaire


Il fait trembler les puissants, éditocrates de plateau, milliardaires, grands patrons, macronistes et fascistes : le programme de l’alliance à gauche inverse le rapport de force en faveur des plus démunis.



Ni défection, ni hésitation


Quel Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire ? Sur ce point, la figure omniprésente de Mélenchon ne cesse d’agiter la coalition de gauche. L’urgence est ailleurs : dans l’isoloir, le 30 juin, l’alliance de gauche doit ne faire qu’une.



Quel est le programme du Nouveau Front populaire ? Comprendre en trois minutes


 Dans les jours qui ont suivi la dissolution de l’Assemblée nationale, les partis ont élaboré un programme pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Voici ce que propose le Nouveau Front populaire s’il obtient une majorité.



Le contrat de législature du Nouveau Front Populaire

Loader Loading…
EAD Logo Taking too long?

Reload Reload document
| Open Open in new tab


ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES EN FRANCE : UN MOMENT CRUCIAL POUR NOTRE PAYS ET POUR LES DROITS HUMAINS



Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains. 

Nous savons l’importance considérable qu’a l’Assemblée nationale, cœur du pouvoir législatif, pour garantir à chacun et chacune le plein exercice de ses libertés et de ses droits. Or ces libertés et ces droits sont de plus en plus fragilisés. C’est le constat alarmant que nous faisons depuis des années, et qui s’aggrave à mesure que le narratif ultrasécuritaire, déployé par les responsables politiques successifs, prend le dessus sur la défense des droits fondamentaux.  




DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT


Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.

“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.

Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe. 




Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?



Suite à l’annonce solennelle faite sur les médias, Emmanuel Macron a formalisé sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale par décret du 9 juin 2024 portant dissolution de l’Assemblée nationale publié au Journal Officiel du lundi 10 juin 2024. Me Patrick Lingibé décrypte le texte pour nous et soulève un contradiction entre le décret et la loi qui pourrait alimenter un futur contentieux électoral. 




A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution

Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.

«Tout ce qui n’a pas été achevé passe à la poubelle»a résumé sur X le Projet Arcadie, un média qui suit l’actualité parlementaire. Leur éventuelle reprise future dépendra des résultats des élections du 30 juin et 7 juillet et des équilibres politiques à venir dans l’hémicycle.




Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides



Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.

Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.




Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection



Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.

« Nous verrons. » Jordan Bardella n’a pas garanti, ce matin, au micro de la radio RTL, qu’il abrogerait la réforme des retraites en cas de nomination comme premier ministre.




Les radicaux rêvent de vivre leur grand soir


Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.

Peu après 21 heures ce dimanche 9 juin 2024, la fachosphère exulte. Les militants radicaux inondent X (ex-Twitter), TikTok et Instagram de messages conquérants et victorieux. Pour ces militants néo-fascistes, identitaires ou royalistes, la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes est aussi la leurLa dissolution et les législatives anticipées ouvrent une opportunité « historique » pour toute l’extrême droite extra-parlementaire, qui presque comme un seul homme appelle à soutenir le RN et le « camp national ».




Et après ?        

Gauche Unie aux Législatives le 30 Juin 


Il faut un sursaut ! Maintenant. L’extrême-droite vient de réaliser un score historique qui s’inscrit dans un contexte mondial menaçant. Elle semble en mesure de réaliser l’union des droites et se retrouve désormais aux portes du pouvoir en France. En jouant au poker avec la démocratie, Emmanuel Macron prend le risque de lui ouvrir les portes du pouvoir, six mois après avoir voté avec eux une loi honteuse sur l’immigration.

Cet événement doit créer un électrochoc. Il nous reste moins de trois semaines pour empêcher l’extrême-droite de diriger le pays. Très peu de temps pour proposer une issue enthousiasmante aux désastres de notre époque.

À gauche, nous devons renouer, enfin, avec la victoire et les meilleures heures de notre histoire. Comme en 1934, il nous faut défendre « ce que le peuple a conquis de droits et de libertés publiques. »

 Seule l’union des gauches et des écologistes peut contrer cette effroyable perspective et ouvrir l’espoir d’une vie meilleure. 

Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. 

Seule cette union peut agir sérieusement face à la triple urgence climatique, sociale et démocratique.

À condition que les gauches et les écologistes au sens large présentent partout des candidatures uniques pour les législatives du 30 juin et du 7 juillet. Unis, les gauches et les écologistes ont les moyens d’être la première force politique dans la prochaine Assemblée nationale. Séparés, nous ouvrons la voie du pouvoir à l’extrême-droite.

Nous, dans notre diversité, personnalités du monde du travail, de la recherche et de la culture, activistes et militant.es associatifs, sommes convaincus que la victoire est possible si nous répondons aux attentes sociales urgentes, si nous défendons les solutions pour le vivant, l’écologie et le climat, si nous valorisons les luttes féministes, le combat contre tous les racismes, contre le rejet des musulmans et l’antisémitisme, contre la stigmatisation des migrants et des minorités sexuelles et pour le respect, la dignité et l’égalité. Et si nous avons pour obsession la justice et pour boussole la démocratie, y compris pour nous-mêmes. 

Nous savons que ces combats et ces valeurs doivent être portés par une force pluraliste, sociale, culturelle, politique. Les partis politiques n’y arriveront pas seuls. Il faut que les citoyennes et citoyens s’en mêlent pour qu’une dynamique de mobilisation voie le jour. Une mobilisation pour l’union. Aujourd’hui et maintenant.

Pour signer cet appel 

Elections européennes et dissolution: les réactions




L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne


Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.



Dissolution : comment on s’en sort ?


Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s’en sortir. Commençons par « qu’est-ce qu’il fait ? ». Et ensuite, comment on s’en sort ? Je crois qu’on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d’efforts et de raison.



Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.

La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes  les vrais-es  démocrates.

Amitiés

ar



Politique fiction


Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette  hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.

Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »

RD

Elections européennes : après le « coup de tonnerre », le « coup de poker » d’Emmanuel Macron, selon la presse



Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».

Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, constitue « un coup de poker », souligne de façon unanime la presse française, lundi 10 juin.



Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»


Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.

Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.

Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.