#MeTooThéâtre : après la libération de la parole, l’urgence des actes


Dans un milieu théâtral qui fonctionne à huis clos, où les mêmes individus ne cessent de fouler la scène et de se recroiser, difficile de passer à côté de telles accusations de violences sexuelles. (Gabriel Martinez/Getty Images)


Après les révélations de violences sexuelles dans le spectacle vivant, un collectif de personnalités et de professionnels du théâtre fait des propositions concrètes pour changer les choses. Et appelle à une mobilisation, samedi à Paris.

Lire ICI


DEBOUT LES FEMMES !

Projection-débat ce soir à 19h20 au CGR de Troyes

Piège pour M. François Ruffin? S’il obtient la direction d’une mission parlementaire «sur les métiers du lien», le député insoumis est affublé, pour la mener à bien, de M. Bruno Bonnell, un des députés les plus caricaturaux du parti présidentiel. S’il refuse, c’en est fini de sa proposition de loi sur ce secteur pesant près de 2,5 millions d’emplois, occupés à 90% par des femmes, la plupart à temps partiel et payées largement au-dessous du salaire minimum (auxiliaires de vie sociale, accompagnatrices d’enfants en situation de handicap, agentes d’entretien). Dans ce «road-movie parlementaire», il paie une fois de plus de sa personne et fait «ami-ami» avec un député de la majorité, quitte à ce que certains les taxent de connivence. Entre Dieppe et Amiens, en plein confinement, ils écoutent et suivent ces femmes dans leurs tâches auprès de personnes âgées isolées pour qui elles représentent le dernier lien social. Ces travailleuses témoignent d’une grande humanité, malgré d’éprouvantes conditions de travail, tant dans le secteur public que privé. Il n’y aura pas de loi Ruffin. Mais elles auront pu ici se faire entendre, et même s’exprimer en chanson…

Philippe Person, Le Monde diplomatique

Soirée organisée par L’Union populaire de Troyes et son agglomération

Au Texas, la loi interdisant la majorité des avortements rétablie par une cour d’appel


Lors de la manifestation du 2 octobre pour la défense du droit à l’avortement à New York. (Yana Paskova/Getty Images/AFP)


Deux jours après la suspension du texte, une cour d’appel fédérale a permis de rétablir la loi interdisant la majorité des avortements dans l’État américain. Le gouvernement devrait contester cette décision auprès de la Cour suprême.

Lire ICI

Les sages-femmes, en manque de reconnaissance, manifestent pour la cinquième fois cette année


Une manifestation de sages-femmes à Toulouse (Haute-Garonne), le 5 mai 2021. (PAUL ROQUECAVE / HANS LUCAS / AFP)


Elles dénoncent « le défaut d’information », le « manque de reconnaissance » et le « mépris » des pouvoirs publics.

« On est tout le temps oubliées ». Les sages-femmes descendent dans la rue pour la cinquième fois en cette année 2021, jeudi 7 octobre. Elles espérent notamment mettre à mal ce qu’elles considèrent comme un « défaut d’information », un « manque de reconnaissance » et un « mépris » des pouvoirs publics. Et les dernières revalorisations salariales (une prime de 100 euros net et une hausse de salaire d’environ 100 euros brut par mois) n’ont pas convaincu.

Lire l’article ICI

Voilà cinq moyens d’aider concrètement les femmes afghanes depuis la France

Un groupe de femmes organise un rassemblement appelant les talibans à garantir l’égalité des droits dans le pays, à Kaboul, Afghanistan, le 4 septembre 2021. © AFP / Bilal Guler / Anadolu Agency


Depuis le 15 août, les talibans sont de retour au pouvoir en Afghanistan et les femmes afghanes notamment s’y voient privées de leurs droits et de leurs libertés. Comment leur venir en aide ? Même depuis la France, il existe des moyens concrets de les soutenir.

Un gouvernement 100% masculin, la suppression du ministère des Affaires féminines, la fin de la mixité à l’université et de l’accès à l’éducation des jeunes filles, des codes vestimentaires draconiens, l’interdiction pour les femmes de circuler seules dans l’espace public… Depuis la prise de pouvoir des talibans en Afghanistan le 15 août dernier, les droits des femmes sont plus que bafoués. 

Lire ICI la totalité de l’article

États-Unis: la bataille pour le droit à l’avortement descend dans la rue


Près de 200 organisations ont appelé les défenseurs du droit à l’avortement à se faire entendre dans tout le pays. Daniel SLIM / AFP


À deux jours de la reprise des audiences à la Cour suprême, plus de 240.000 personnes sont attendues pour manifester dans tout le pays ce samedi.

La bataille pour le droit à l’avortement se jouera samedi 2 octobre dans les rues des États-Unis, où des centaines de manifestations sont prévues dans le cadre d’une «Marche des femmes» destinée à contrer une offensive conservatrice sans précédent. L’entrée en vigueur le 1er septembre d’une loi du Texas, qui interdit quasiment tous les avortements dans ce vaste État, a déclenché une véritable guérilla judiciaire et une contre-attaque au Congrès, mais peu de cortèges de manifestants jusqu’ici.

Lire ICI

Les attaques subies par ces députées indignent la classe politique

“Le vrai visage de l’extrême droite: raciste, antisémite, sexiste et violente”

La députée Danièle Obono photographiée à l’Assemblée nationale (illustration) REUTERS


Mathilde Panot et Danièle Obono ont fait l’objet d’insultes racistes et misogynes dans un canal Telegram bien connu de l’extrême-droite.

Lire ICI

L’allongement du délai légal pour avorter : oui dans la majorité, non à l’Élysée




Mardi 28 septembre, c’était la Journée mondiale du Droit à l’Avortement, l’occasion pour la mobilisation autour de ce combat de reprendre de la vigueur, comme « l’Obs » vous l’expliquait récemment. Sauf que les députés de la majorité qui défendent la proposition de loi « visant à renforcer le droit à l’avortement », et en particulier l’ex-LREM Albane Gaillot qui porte ce texte, ne risquent pas d’être vraiment satisfaits.

Adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale au mois d’octobre 2020, puis rejetée en janvier par le Sénat à majorité de droite, la proposition de loi, qui prévoit notamment l’allongement de douze à quatorze semaines du délai pour avoir recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG), ne devrait pas être remise à l’ordre du jour. D’une part parce que le président de la République s’est prononcé contre dans les pages du magazine « Elle », au début de l’été, arguant du « traumatisme » que représenterait l’avortement pour les femmes. D’autre part parce que le calendrier parlementaire est très serré d’ici l’élection présidentielle – et les élus de la majorité ne sentent pas vraiment de volonté de la part de l’exécutif de remettre sur la table un débat potentiellement clivant en pleine campagne.

Soucieux d’apparaître protecteur des droits des femmes en cette journée importante, Emmanuel Macron s’est fendu d’un tweet mardi sur le sujet. « Je veux redire que je serai toujours du côté de celles et ceux qui défendent ce droit fondamental pour toutes les femmes », a-t-il écrit. Et en même temps…

Journée mondiale du droit à l’avortement : le Mexique, la Chine et le Sénégal face à l’accès à l’IVG


Des opposants à la dépénalisation de l’avortement au Mexique, le 7 septembre 2021. (GUILLERMO DIAZ / MAXPPP)


Dans le club des correspondants, franceinfo passe les frontières pour voir ce qui se passe ailleurs dans le monde. Aujourd’hui direction, le Mexique, la Chine et le Sénégal, trois pays où le combat pour le droit à l’avortement n’est pas encore gagné. 

Lire et écouter ICI

Les femmes afghanes fuyant les violences perdent un moyen de protection vital


Ces deux femmes afghanes faisaient de la couture dans leur chambre, dans un refuge pour femmes à Kaboul, le 20 mars 2017. © 2017 Rebecca Conway/AFP via Getty Images


Pour les survivantes d’abus, les refuges étaient comme une bouée de sauvetage.

« Mes parents m’ont prévenu qu’ils me tueraient si jamais je quittais ce refuge », m’a confié Najla, une femme âgée d’une trentaine d’années. « Le pire, c’est que je n’ai personne pour me soutenir. » Depuis quelques années, elle vit dans un refuge à Herat, dans l’ouest de l’Afghanistan.

Lire ICI

L’angoisse démographique des « petites nations » atteint un sommet à Budapest


Le premier ministre tchèque Andrej Babis, son homologue slovène Janez Jansa, Viktor Orban, le Serbe Aleksandar Vucic et le Bosnien Milorad Dodik à Budapest, le 23 septembre 2021. © ATTILA KISBENEDEK / AFP

Jeudi et vendredi à Budapest, un parterre de représentants politiques et de militants, parmi lesquels Marion Maréchal Le Pen et Éric Zemmour, a chanté les louanges de la famille traditionnelle et de la procréation, et fustigé l’immigration.

Lire ICI

IVG : Exigeons un droit effectif pour toutes

Accusé de tentative de viol, un Indien devra laver et repasser le linge des 2 000 femmes de son village pendant six mois


Des personnes protestent contre le viol et le meurtre présumés d’une fillette de neuf ans à Delhi, le 4 août 2021. (Sanjeev Verma/Hindustan Times/Sh/SIPA / Sanjeev Verma/Hindustan Times/Sh)


Ce blanchisseur de 20 ans devra acheter les détergents et tout le matériel nécessaires pour s’occuper des vêtements des habitantes de Majhor, un village situé au nord-est de l’Inde.

Lire ICI

Afghanistan : Les exactions des talibans suscitent une peur croissante


Un taliban surveillait un rassemblement de femmes qui manifestaient en faveur du respect de leurs droits à Herat, en Afghanistan, le 2 septembre 2021. © 2021 AFP via Getty Images


Des habitantes de la ville d’Herat ont décrit la suppression de leurs libertés individuelles du jour au lendemain.

(New York, le 23 septembre 2021) – Dans la ville d’Herat, située dans l’ouest de l’Afghanistan, les talibans se livrent à des violations graves et généralisées à l’encontre des femmes et des filles, ont déclaré aujourd’hui Human Rights Watch et l’Institut des droits humains de San Jose State University (SJSU). Depuis qu’ils ont pris le contrôle d’Herat le 12 août 2021, les talibans y ont semé la peur parmi les Afghanes, y compris en recherchant les femmes qui avaient une certaine notoriété. Les talibans ont restreint la liberté de circulation des femmes à l’extérieur de leur domicile et leur ont imposé des codes vestimentaires obligatoires. Ils ont strictement limité leur accès à l’emploi et à l’éducation, ainsi que leur droit de réunion pacifique.

Lire l’article ICI

Afghanistan : les filles et les enseignantes exclues de rentrée dans le secondaire

Une rentrée 100% masculine : seuls les collégiens et lycéens afghans étaient autorisés à reprendre le chemin de l’école samedi, une mesure déplorée par l’Unicef qui a exhorté le nouveau régime taliban à ne pas « laisser les filles de côté » et par l’Unesco qui met en garde contre des « conséquences irréversibles ».

AFGHANISTAN : LES FILLES PRIVEES DE RENTREE SCOLAIRE. | Encrage

Les femmes conservent certes le droit d’étudier à l’université, mais elles devront pour cela porter une abaya ainsi qu’un hijab et les cours se feront dans la mesure du possible en non-mixité. 

Le Ministère des Affaires féminines devient le Ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice.

Lire ICI

France : égalité salariale homme/femme prévue dans 1000 ans….

L’égalité de rémunération entre homme et femme a depuis l’an dernier sa journée mondiale. L’occasion de rappeler que ce combat est loin d’être fini, et d’expliquer pourquoi les multiples lois en vigueur ne changent pas la donne.

Inégalité salariale - Comment demander une augmentation? | Monster.fr

« A travail égal salaire égal » , ce principe écrit dans la loi française pour la première fois en 1972 est, contrairement à ce qu’on lit parfois, dépassé. 

En 1983, il a été remplacé par cet autre principe : « à  travail de valeur égale, salaire égal« .   

Cette différence sémantique introduite par la loi Roudy change tout.   

Elle permet de tenir compte des différences de professions occupées par les hommes et les femmes, et donne un cadre de comparaison. Valeur égale, cela veut dire que le travail en question exige  » un niveau comparable de connaissance consacrée par un titre, un diplôme ou une pratique professionnelle, un niveau comparable de responsabilités, et de charges physiques ou nerveuses « .   

Lire ICI

Pour les droits des femmes, la paix, la liberté et l’égalité en Afghanistan. Soutien à la résistance face aux talibans.

Communiqué du 18 septembre

En Afghanistan, des personnes résistent, notamment des femmes, qui ont manifesté avec un grand courage pour leurs droits, la liberté et la justice.

A Paris, un rassemblement est organisé ce dimanche 19 septembre à 13h30, place de la République.

Lire ICI

L’accès à l’avortement est un droit fondamental en France, en Europe et dans le monde

Appel à manifester à l’occasion de la « Journée mondiale pour la dépénalisation de l’avortement » le 25 septembre 2021

Durant la crise sanitaire, les femmes ont eu plus de difficultés pour avorter : pas de place dans les blocs opératoires, et renvoi vers le privé, résultat aussi des réductions drastiques de budget de l’hôpital public et aggravation des conditions de travail du personnel médical.

Les femmes ont été soumises à encore plus de violences et ont dû parfois renoncer à avorter. Celles dont la grossesse dépassait le délai légal des 12 semaines ont dû se rendre aux Pays Bas, en Espagne ou au Royaume Uni, où le délai est plus large !

Pendant ce temps, la mouvance anti-IVG agit, efficace en communication, avec des moyens financiers importants

Lire ICI

Les droits des femmes en Méditerrannée

Les droits des femmes sont sans cesse menacés. Dans certains pays de la Méditerranée ils sont quasi inexistants, dans d’autres où on les croyait acquis, ils régressent. Qu’il s’agisse de combattre le harcèlement, de défendre leur droit à disposer de leur corps, de se libérer de la religion, du poids familial et culturel, de revendiquer des salaires égaux… les femmes méditerranéennes, malgré les obstacles, sont des femmes en lutte, des femmes debout.

Les femmes méditerranéennes, moteur du changement et de la relance |  Atalayar - Las claves del mundo en tus manos

Lire ICI

Pour les droits des femmes, la paix, la liberté et l’égalité en Afghanistan. Soutien à la résistance face aux talibans.

Rassemblement le dimanche 19 septembre à 13h30, place de la République à Paris

Lire ICI