ÉLECTIONS LÉGISLATIVES ANTICIPÉES EN FRANCE : UN MOMENT CRUCIAL POUR NOTRE PAYS ET POUR LES DROITS HUMAINS



Dans la foulée des élections européennes, Emmanuel Macron a annoncé, dimanche 9 juin 2024, la dissolution de l’Assemblée nationale et convoqué des élections législatives anticipées, prévues les 30 juin et 7 juillet prochains. Ce retour aux urnes est un moment crucial pour notre pays et pour les droits humains. 

Nous savons l’importance considérable qu’a l’Assemblée nationale, cœur du pouvoir législatif, pour garantir à chacun et chacune le plein exercice de ses libertés et de ses droits. Or ces libertés et ces droits sont de plus en plus fragilisés. C’est le constat alarmant que nous faisons depuis des années, et qui s’aggrave à mesure que le narratif ultrasécuritaire, déployé par les responsables politiques successifs, prend le dessus sur la défense des droits fondamentaux.  




DISSOLUTION DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : UN CHOIX SANS PRÉCÉDENT NI ÉQUIVALENT


Le Président de la République dissout l’Assemblée nationale en réaction à une défaite électorale. Une première dans l’histoire de la Cinquième République, et une curiosité sur la scène européenne.

“On était dans un appartement avec une fuite de gaz. Chirac a craqué une allumette pour y voir clair”, écrivait Patrick Devedjian, alors député des Hauts-de-Seine (RPR), à propos de la décision de Jacques Chirac de dissoudre l’Assemblée en 1997.

Vingt-sept ans plus tard, c’est au tour d’Emmanuel Macron de jouer avec le feu. Après la défaite cuisante infligée dimanche 9 juin par le Rassemblement National – arrivé en tête des élections européennes avec 31,37% des suffrages contre 14,60% pour la liste de la majorité présidentielle – le chef de l’État a choisi d’invoquer l’article 12 de la Constitution lui permettant de dissoudre la chambre basse, à l’issue de plusieurs mois de conciliabules à l’Élysée. “J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote”, a-t-il déclaré lors d’une allocution télévisée. Une réaction inédite en France et en Europe. 




Dissolution de l’Assemblée nationale : quelles conséquences entraîne-t-elle ?



Suite à l’annonce solennelle faite sur les médias, Emmanuel Macron a formalisé sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale par décret du 9 juin 2024 portant dissolution de l’Assemblée nationale publié au Journal Officiel du lundi 10 juin 2024. Me Patrick Lingibé décrypte le texte pour nous et soulève un contradiction entre le décret et la loi qui pourrait alimenter un futur contentieux électoral. 




A69, fin de vie, assurance-chômage, audiovisuel public… Tous ces travaux législatifs suspendus à cause de la dissolution

Jeu de loi. Au-delà du coup de tonnerre politique que représente le renouvellement anticipé des 577 député·es, cette dissolution a automatiquement suspendu une foule de projets et propositions de loi, ainsi que des commissions d’enquête.

«Tout ce qui n’a pas été achevé passe à la poubelle»a résumé sur X le Projet Arcadie, un média qui suit l’actualité parlementaire. Leur éventuelle reprise future dépendra des résultats des élections du 30 juin et 7 juillet et des équilibres politiques à venir dans l’hémicycle.




Front populaire : sur les plateaux télés, quand les ricanements laissent place aux sueurs froides



Comme le racontent Ariane Chemin et Ivanne Trippenbach dans un article au Monde, le secret avait été bien gardé. Une négociation entre quelques-uns et des discussions menées à l’écart des membres du gouvernement. Les plus proches conseillers, sans aucune légitimité démocratique, dont certains proches des réseaux du délinquant Sarkozy. Même le petit milieu médiatique, pourtant inséré partout et au courant des moindres faits et gestes de la politicaillerie, a été pris par surprise. Dimanche soir, Emmanuel Macron a annoncé dissoudre l’Assemblée nationale.

Sur les plateaux télés, les journalistes et éditorialistes sont pris de court. Comprenez : les petites fiches avaient été préparées, les graphiques annotés, les invités bookés. Tout était prêt pour analyser les résultats des européennes, en bonne et due forme, comme à l’habitude. Seulement, voilà que surgit le bouleversement, et ces élections, au moment même où les pourcentages sont annoncés, deviennent déjà obsolètes. Tous les regards sont tournés dans trois semaines.




Jordan Bardella rétropédale sur l’abrogation de la réforme des retraites en cas d’élection



Invité sur RTL mardi 11 juin, le président de Rassemblement national a nuancé ses positions, notamment concernant la réforme des retraites.

« Nous verrons. » Jordan Bardella n’a pas garanti, ce matin, au micro de la radio RTL, qu’il abrogerait la réforme des retraites en cas de nomination comme premier ministre.




Les radicaux rêvent de vivre leur grand soir


Identitaires, néo-fascistes et monarchistes exultent après la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes. Pour ces radicaux, leur moment est enfin venu. Certains promettent de faire campagne pour le RN.

Peu après 21 heures ce dimanche 9 juin 2024, la fachosphère exulte. Les militants radicaux inondent X (ex-Twitter), TikTok et Instagram de messages conquérants et victorieux. Pour ces militants néo-fascistes, identitaires ou royalistes, la victoire de Jordan Bardella aux élections européennes est aussi la leurLa dissolution et les législatives anticipées ouvrent une opportunité « historique » pour toute l’extrême droite extra-parlementaire, qui presque comme un seul homme appelle à soutenir le RN et le « camp national ».




Elections européennes et dissolution: les réactions




L’Union de la gauche avant que la lumière ne s’éteigne


Nous n’avons pas de temps à perdre, car dans trois semaines auront lieu les élections législatives les plus importantes qu’il nous ait été donné de vivre. Nous, militants éloignés, sceptiques ou échaudés, nous irons faire campagne, partout et jusqu’aux dernières secondes. Parce que ce sont les dernières qui nous restent avant la nuit.



Dissolution : comment on s’en sort ?


Cette nuit, je n’arrivais pas à dormir. Alors je vais écrire. Ce que je pense que Macron tente, et comment on peut s’en sortir. Commençons par « qu’est-ce qu’il fait ? ». Et ensuite, comment on s’en sort ? Je crois qu’on peut tout retourner, si tout le monde est prêt à un tout petit peu d’efforts et de raison.



Attention danger, la démagogie vient de marquer un essai, soyons vigilants afin qu’elle ne le transforme pas.

La LDH n’attend rien des élections, puisqu’elle ne présente aucun-e candidat-e ; toutefois nous attendons que sortent des urnes  les vrais-es  démocrates.

Amitiés

ar



Politique fiction


Après les punitions infligées aux retraités « nantis » qui ne pourront plus jouir de leurs droits avant 64 ans, aux migrants qui ne demandent qu’à vivre dignement en France, aux « vilains » chômeurs « qui ne veulent pas travailler », aux très jeunes auteurs de « violences urbaines » et à leur famille, c’est maintenant presque la moitié des Français qui sont sanctionnés pour crime de lèse-majesté. Pour n’avoir pas suffisamment voté pour le parti de Jupiter, ce dernier a décidé sur un coup de tête de dissoudre l’Assemblée nationale. Pour leur indocilité, les Françaises et les Français devront subir les fourches caudines des extrêmes-droites pendant 3 ans. Entre temps, notre souverain, contraint de démissionner pour cause de cohabitation forcée, aura eu tout loisir de préparer son retour en rédempteur, sauvé lui-même par un Conseil constitutionnel aux abois qui tranchera en faveur d’une validation de l’enregistrement de sa candidature en 2027. Si cette  hypothèse est certes rejetée par une majorité de constitutionnalistes, elle n’en est pas moins envisageable au vu de la tournure que prennent les événements.

Toutefois, fort heureusement, ce scénario pourrait être largement modifié si les gauches parvenaient enfin à s’entendre et à s’unir sur un programme leur permettant de rafler la mise à la famille Le Pen et consorts. « Seule cette union peut permettre de fédérer les classes populaires et les classes moyennes des bourgs et des banlieues, des villages et des métropoles, comme cela s’est fait dans le passé. »

RD

Elections européennes : après le « coup de tonnerre », le « coup de poker » d’Emmanuel Macron, selon la presse



Au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par le chef de l’Etat, l’ensemble de la presse nationale met en avant une décision « périlleuse » qui « plonge la France dans une incertitude inédite ».

Après le « coup de tonnerre » provoqué par la victoire historique de l’extrême droite aux élections européennes, la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron, constitue « un coup de poker », souligne de façon unanime la presse française, lundi 10 juin.



Législatives anticipées : «Puisque la démission de Macron n’est pas sur la table, la seule possibilité était la dissolution de l’Assemblée»


Alors que les élections législatives anticipées arrivent à vitesse grand V, certains s’interrogent sur le délai court décidé par Emmanuel Macron. Le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier revient sur les contours de cette annonce du point de vue du droit.

Un véritable casse-tête. Au lendemain de l’annonce par le président Emmanuel Macron, dimanche 9 juin, de la dissolution de l’Assemblée nationale, deux dates s’imposent dans le calendrier : les 30 juin et 7 juillet, soit le premier et second tour de législatives anticipées. Un délai court, qui impose une campagne éclair, et qui pose question. D’une part, le code électoral prévoit que les déclarations de candidatures «doivent être déposées, en double exemplaire, à la préfecture au plus tard le quatrième vendredi précédant le jour du scrutin», ce qui repousserait la date du premier tour au 7 juillet, une semaine plus tard que prévu actuellement. D’autre part, la Constitution prévoit un délai de vingt à quarante pour organiser les élections lorsque la dissolution est prononcée, auquel cas la décision du gouvernement serait conforme.

Alors, dans les clous ou pas, ces élections législatives ? Pour démêler cet imbroglio, Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public, titulaire de la chaire d’études parlementaires de l’université de Lille et spécialiste de la Constitution, revient auprès de Libération sur ces textes de droit. Il explique notamment que la loi fondamentale «écrase» le code électoral.


Élections européennes : les résultats pays par pays, et la composition du futur Parlement


À l’instar de la France, où les résultats du Rassemblement national ont poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale, l’extrême droite a progressé dans de nombreux pays dimanche lors des élections européennes. Sans pour autant bouleverser les équilibres politiques au Parlement européen.

Les résultats des élections européennes dimanche soir sont marqués par une nette poussée de l’extrême droite dans de nombreux pays. En France, le score historique obtenu par le Rassemblement national (31,5%) a poussé Emmanuel Macron à dissoudre l’Assemblée nationale. Revers cuisant également pour le chancelier allemand Olaf Scholz, largement battu par les conservateurs.

Les premières estimations ont confirmé une nette progression des droites nationalistes et radicales. Mais la droite, les socialistes centristes réunis restent majoritaires selon les dernières estimations. Plus de 360 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour désigner 720 eurodéputés.

TOP 100 des lobbies européens


À l’approche des élections européennes, Agir pour l’Environnement rend public le premier « Top 100 des lobbies européens » rassemblant les principales « associations commerciales et professionnelles » et « compagnies et groupes » influençant les institutions européennes (Commission/Parlement etc). Ce « Top 100 des lobbies européens » met en évidence une débauche inouïe de moyens humains et financiers conduisant la Commission européenne et les députés européens à être exposés à un lobbying intense.

Le rapport porte sur les activités de lobbying recensées sur une période de onze mois. Les entités de lobbying n’étant pas obligées de publier leurs informations à la même date, les données couvrent une période allant de 2022 à 2023, sans jamais dépasser onze mois. D’après les données mise à jour récemment dans le registre de transparence, les 100 principaux lobbies européens ont dépensé entre 265 000 000 et 297 499 901 millions d’euros afin d’influencer le processus législatif européen. Cela équivaut à une dépense moyenne de 398 936,1 euros par député.



Le cas Krah, dans la poubelle des extrêmes droites européennes



Bienveillant avec les néonazis d’aujourd’hui, compréhensif avec les SS d’hier, le leader de l’AfD Maximilian Krah est soupçonné d’avoir perçu des financements russes et chinois grâce à ses assistants parlementaires. Dont un Français passé par les franges les plus radicales du Rassemblement national.

Cocorico dans la basse-cour européenne : à quelques jours des élections du 9 juin, un Français fait l’actualité judiciaire du continent. Son nom ? Guillaume Pradoura. Sa profession ? Assistant parlementaire de l’eurodéputé néerlandais Marcel de Graaff (Forum pour la démocratie, extrême-droite).

Des survivants de l’Holocauste mettent les jeunes en garde contre l’extrême-droite



« Nous n’avons pas pu l’empêcher à l’époque. Mais vous pouvez le faire aujourd’hui » : des survivants de l’Holocauste ont appelé mardi les jeunes électeurs à entraver la montée de l’extrême-droite lors des élections européennes cette semaine.

« Pour des millions d’entre vous, les élections européennes sont les premières de votre vie. Pour beaucoup d’entre nous, ce pourrait être la dernière », ont écrit les huit hommes et femmes âgés de 81 à 102 ans dans une lettre ouverte dévoilée lors d’une conférence de presse à Berlin.



Jordan Bardella : un programme bourré de contradictions


Crise agricole, précarité… L’extrême-droite de Jordan Bardella entretient un double discours en vue des élections européennes. Une « supercherie » démontrée en six actes.

Qui aurait pu prédire la médiocrité du programme écologique arboré par le Rassemblement national (RN) ? Le 2 juin, la tête de liste d’extrême droite aux élections européennes du 9 juin, Jordan Bardella, n’a presque pas abordé la question lors de son grand meeting au Dôme de Paris. Désormais crédité de 34 % des intentions de vote, le bras droit de Marine Le Pen est trop occupé à s’imaginer trôner à l’hôtel de Matignon — le RN s’épanchant déjà sur une hypothétique dissolution de l’Assemblée nationale, suivie d’une cohabitation.

Dans son programme teinté de xénophobie, où l’immigration est qualifiée de « menace existentielle », s’immiscent toutefois quelques vœux pour le climat et la biodiversité. Avec, comme mot d’ordre, le rejet franc de « l’écologie punitive du Pacte vert ».




A Nice, Marion Maréchal et Eric Zemmour assument leurs divergences

Réunis pour l’ultime meeting de leur campagne européenne, les deux têtes d’affiche du parti Reconquête, pas assuré de franchir la barre des 5 %, ont encore une fois fait entendre des voix différentes.

Cela ne change pas : Reconquête sait toujours organiser de beaux meetings. Pour le dernier de sa campagne pour les élections européennes, ce mercredi 5 juin, le petit parti d’extrême droite avait choisi le port de Nice (Alpes-Maritimes), ses façades ocre, la permanence LR d’Eric Ciotti et les vertes collines derrière. Mille quatre cents sièges, dont quelques dizaines vides au coup d’envoi, et un bien joli cadre pour une réunion publique qui a d’abord mis en lumière tout ce qui ne tourne pas rond en zemmourie.




Manif du 11 mai : portrait des néofascistes qui ont défilé dans Paris




Le 11 mai dernier, quelques 600 militants néo-fascistes ont défilé à Paris pour célébrer la mort de l’un des leurs en 1994. Preuve de la vivacité de l’ultra-droite, ce défilé, qui a lieu chaque année depuis 30 ans, n’a jamais rassemblé autant de monde. Même si la plupart des manifestants étaient masqués (ce qui est illégal), nous avons regardé à la loupe une foultitude d’images (journalistes, réseaux sociaux, photos ou vidéos amateurs non diffusées), et pu, grâce à l’aide de fins observateurs locaux, identifier certains des groupes ou individus présents. Esquisse d’un portrait de la France fasciste de 2024.

Parlement européen : 18 % de mauvais candidats



Fâcheux constat à 10 jours des élections du 9 juin : selon l’enquête de Blast et de la plateforme d’investigation Follow the Money, parmi ceux qui se trouvent en position éligible, dans 10 pays membres de l’Union que nous avons radiographiés, 18% des candidats en lice ont été par le passé éclaboussés dans un scandale – qu’il soit politique, financier ou moral. Sans surprise, droite et surtout extrême-droite cumulent les profils problématiques. Avec 9 candidats épinglés, le Rassemblement national se distingue particulièrement. Ce ratio consternant promet au prochain Parlement européen une coloration bien peu éthique.



Européennes 2024 : au plus haut dans les sondages, l’extrême droite peut-elle devenir un poids lourd dans les institutions européennes ?



Les enquêtes d’opinion laissent entrevoir des scores inédits des partis de droite et d’extrême droite lors des élections du 6 au 9 juin. Un résultat qui pourrait changer les priorités de l’UE.

Des eurodéputés en plus, mais pour quoi faire ? Les partis d’extrême droite pourraient connaître une forte poussée lors des élections européennes du 6 au 9 juin, si l’on en croit les dernières enquêtes d’opinion. Le Rassemblement national (RN) pourrait ainsi passer de 18 à 30 sièges, les Fratelli d’Italia de la Première ministre italienne Georgia Meloni de 10 à 22. Quant au PVV néerlandais de Geert Wilders, il pourrait gagner huit sièges, contre aucun aujourd’hui, selon les projections d’Europe Elects, en date du 31 mai. De quoi déplacer un peu plus le centre de gravité du Parlement vers la droite.



Quelques vidéos




« Le racisme est une force d’attraction politique qui ne doit pas être prise à la légère »



Quelles sont les motivations de celles et ceux qui déposent un bulletin Rassemblement national ou Le Pen dans l’urne ? Le politologue Félicien Faury est allé à la rencontre de ces électeurs ordinaires de l’extrême-droite. Entretien.



Européennes : « Une surreprésentation de l’extrême droite » chez les forces de l’ordre, selon un sociologue


Le Rassemblement national a publié dimanche 2 juin une affiche montrant un gendarme accompagné d’un texte appelant à voter pour la liste de Jordan Bardella le 9 juin. « On pense qu’il y a une surreprésentation de l’extrême-droite dans la police et la gendarmerie », explique un sociologue.

France : que proposent les principaux candidats aux européennes en matière d’immigration ?



« Devoir de sauver », « double frontière », régularisation des travailleurs sans-papiers, externalisation des demandes d’asile, voies légales de migration, renforcement des effectifs de Frontex… À l’approche du vote pour élire les eurodéputés qui siègeront au Parlement européen, InfoMigrants revient sur les propositions des principaux candidats sur les questions migratoires.

Irruption d’Attal sur France Info : comme un parfum d’ORTF



Communiqué du SNJ-CGT Radio France.

Depuis quand un Premier ministre peut-il s’inviter à l’improviste dans une émission des médias de service public comme bon lui semble ? Qui à Radio France a cautionné, voire provoqué, cette irruption incongrue de Gabriel Attal lors d’une interview de Valérie Hayer sur France Info ce lundi, en présence de lycéens et d’étudiants ?

Ce happening n’était pas seulement un moment de mépris sexiste humiliant pour la candidate de Renaissance, rabaissée au rang de faire- valoir. Un bien mauvais exemple à donner aux jeunes présents dans la salle. C’était aussi une prise d’antenne très mal venue alors que le gouvernement veut imposer à l’audiovisuel public une réforme qui fait planer une menace sur son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique.

Pour tenter de justifier cette réforme, Rachida Dati a évoqué la semaine dernière le bon vieux temps de l’ORTF. Il y a fort à craindre qu’il s’agisse surtout de la nostalgie d’une époque où des ministres pouvaient s’inviter à leur guise dans les journaux télé ou radio, voire en dicter le conducteur.

Les radios et télés publiques n’ont pas à être au service du gouvernement ou du pouvoir politique mais au service des citoyens. Cette indépendance, que nous défendons, est le gage de notre crédibilité. C’est y porter un bien mauvais coup, à un bien mauvais moment, que d’avoir laissé le Premier ministre faire cette intervention. C’est le parfait exemple de ce qui pourrait devenir plus facile et fréquent encore avec le regroupement de l’audiovisuel public que nous refusons.

Paris, le 4 juin 2024.

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Européennes: les jeunes (et les moins jeunes), allez voter mais pas n’importe comment !

Les régions les plus touchées par le vote eurosceptique



Plus de 40 organisations de jeunes appellent à aller voter le 9 juin


« Loin des représentations médiatiques d’une jeunesse qui ne s’exprimerait que par la violence ou qui brillerait par son désintérêt, un grand nombre d’entre nous se déplaceront aux urnes le 9 juin. » Parce que les politiques européennes impactent les vies quotidiennes et que cette échelle est essentielle pour lutter contre le réchauffement climatique, des organisations invitent à « faire entendre nos voix en faveur d’un avenir européen écologiste et solidaire. »



Et surtout pas pour eux !


Eric Zemmour renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation à la haine ou à la violence » et « injure publique » après des propos sur Cnews

Le président de Reconquête ! avait tenu des propos polémiques envers la communauté sénégalaise.

Eric Zemmour est renvoyé devant le tribunal correctionnel de Paris pour « provocation publique à la haine ou à la violence en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion » et pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion », après des propos tenus sur CNews en 2021 et 2022 envers la communauté sénégalaise, a appris vendredi 31 mai franceinfo de source proche du dossier.

Le 13 mai 2021, Eric Zemmour avait dit sur CNews en direct dans l’émission « Face à l’info » : « Je n’ai pas dit que tous les Sénégalais sont des trafiquants. J’ai dit tous les trafiquants de cracks sont des Sénégalais »



Jordan Bardella et le RN au Parlement européen : absentéisme, contradictions et intérêts des lobbies



L’analyse du travail et des votes des eurodéputés du Rassemblement national au Parlement européen montre que les élus du parti d’extrême droite sont peu actifs, n’hésitent pas à voter en totale contradiction avec le discours officiel tenu à Paris et sont par ailleurs très perméables aux demandes des lobbies industriels.



Bardella, la glande et le patronat


Kot et Muh observent le travail Jordan et sa clique au Parlement européen. Constat pas si étonnant : ces cinq dernières années, Bardella n’y travaille pas beaucoup, derrière la xénophobie et le grand remplacement, il y a surtout l’argent des patrons. À partager !


LES CONTRADICTIONS DU PROGRAMME ÉCONOMIQUE DU RN


Depuis le lancement de la campagne pour les élections européennes, le Rassemblement national tente de se rapprocher du monde économique. Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l’Observatoire de l’économie de la Fondation, André Gaiffier, membre de l’Observatoire de l’économie, et Louis-Samuel Pilcer, maître de conférences en économie à Sciences Po Paris, analysent les propositions du parti d’extrême droite dans ce domaine. Selon eux, elles s’avèrent impossibles à mettre en œuvre ou inefficaces, mais aussi et avant tout dangereuses pour l’économie française et européenne.



Petit rappel à l’attention de ceux qui croient que le RN n’est plus d’extrême-droite


Le Rassemblement national poursuit sa stratégie de dédiabolisation. Dernier avatar : sa rupture avec le parti allemand AfD. Il ne serait donc plus une formation d’extrême droite ? Les discours de Milei (le président argentin), Orban (Hongrie) ou Meloni (Italie) avec qui Marine Le Pen a partagé la scène le 19 mai à Madrid fournissent une tout autre réponse.



Comment les ultraconservateurs américains tentent d’influencer la politique française

ANTI-ÉCOLOGISTES, ANTI-FÉMINISTES ET CONTRE LES SERVICES PUBLICS

Depuis les années 80, le réseau libertarien et ultraconservateur américain Atlas soutient des think tanks ou des associations pour imposer ses idées en France. Un rapport montre l’étendue de leurs activités et leurs liens avec l’extrême-droite.

Comment l’Europe arme les régimes meurtriers du Moyen-Orient



Un nouveau rapport pointe du doigt comment le Fonds européen de défense subventionne sans aucun contrôle démocratique des entreprises agissant en violation totale de la Position commune de l’UE sur les exportations d’armement. Parmi les clients des entreprises ainsi subventionnées : les régimes autoritaires et répressifs du Moyen-Orient qui causent mort et souffrance à des millions de civil⋅es. A l’approche des élections du Parlement européen prévues du 6 au 9 Juin 2024, la FIDH et ses partenaires co-auteurs du rapport appellent les candidat⋅es et futur⋅es élue⋅es au Parlement européen à s’engager pour des réformes profondes quant à la vente des armes et à la responsabilisation des États européens. 

UE : Guide des droits humains pour les élections européennes de 2024


Du 6 au 9 juin 2024, les électeurs des 27 États membres de l’UE se rendront aux urnes pour élire 720 membres du Parlement européen. Il s’agira des premières élections européennes depuis le Brexit, la pandémie de Covid-19 et les conflits en Ukraine et au Moyen-Orient qui polarisent l’Europe.

Quels sont les enjeux en matière de droits humains, lors de ces élections européennes ?

Nous sommes confrontés à des défis complexes à venir : des guerres en Europe et non loin du continent, un autoritarisme croissant et enraciné, l’érosion de la démocratie et de l’État de droit sur le plan intérieur et à l’étranger, la pauvreté et les inégalités, des attaques contre les droits de humains dans l’UE et dans le monde, et le changement climatique.

Alors que les candidats sollicitent votre vote, nous invitons les électeurs à réfléchir à la manière dont les politiques qu’ils proposent protégeront et feront progresser l’agenda des droits humains en Europe et à l’étranger. Voici quelques-unes de ces questions qui méritent d’être examinées .



Aux urnes citoyens, oui mais…

À quelques semaines de l’élection des députés au Parlement de l’Union européenne, peut-on encore dire quelque chose d’original sur les impasses de la construction néolibérale de cette Union ? Les évènements de ces derniers mois, hélas, répondent à cette question car on croit toucher le fond, non, il y a plus profond que le fond.



Loi sur « l’influence étrangère » en Géorgie : « Le gouvernement veut empêcher le pays d’intégrer l’UE »


Le Parlement géorgien a adopté en début de semaine un projet de loi controversé sur « l’influence étrangère », dont les opposants redoutent qu’il ne fasse basculer le pays un peu plus dans le giron russe. Auprès du « Nouvel Obs », l’ancien ministre géorgien Thorniké Gordadzé, assure que la crise politique va durer.

Extrêmes-droites



Au Parlement européen, le RN s’oppose aux droits des femmes et au salaire minimum


Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

Que votent nos parlementaires européens ? Sur le droit à l’avortement, la liberté de la presse, les droits des travailleurs, le RN est le plus souvent contre, ou absent. Décryptage à un mois des élections européennes du 9 juin.

  • Salaire minimum européen : le RN est contre
  • Protection du droit à l’avortement : le RN aux abonnés absents
  • Protéger la liberté des médias : le RN contre
  • Accords de libre-échange : seul Renaissance est pour


Selon les sondages, la liste du Rassemblement national (RN) menée par Jordan Bardella arriverait en tête des élections européennes qui se dérouleront le 9 juin en France. Le parti d’extrême-droite pourrait ainsi devenir le premier groupe d’eurodéputé·es français à Bruxelles, devant Renaissance, et devant la gauche.



« Des nostalgiques du IIIe Reich » : la manifestation de l’ultradroite à Paris scandalise une partie des élus


La marche de près de 800 militants d’ultradroite dans les rues de la capitale ne passe pas aux yeux d’une partie des élus parisiens. Malgré la demande d’annulation du préfet, la justice l’avait autorisé au nom de la « liberté de manifester ».

Vers une nouvelle polémique qui fera réagir jusqu’à Matignon ? La manifestation d’ultradroite organisée, ce samedi dans les rues de Paris, par le « Collectif du 9 mai », en hommage au décès accidentel d’un militant nationaliste (Sébastien Deyzieu) en 1994, a ulcéré de nombreux élus parisiens.



Les militants néonazis de la division Martel jugés pour une attaque raciste


LA PROCUREURE A REQUIS 300 HEURES DE TIG, LE DÉLIBÉRÉ SERA RENDU LE 4 JUIN.

Le 20 avril 2023, une quinzaine de militants d’extrême droite ont effectué une attaque raciste devant un lycée parisien, faisant plusieurs blessés. Deux ont été jugés le 7 mai 2024. Ils ont nié toute action raciste malgré tous les éléments.


PAS DE VOS SALADES À LA FÊTE DES PLANTES !

Par Rémy Dufaut




Nous rééditons aujourd’hui cette publication (parue dans le corps de l’article consacré hier soir à la journée des plantes à Bergères) et qui reflète, de notre point de vue, plus objectivement la réalité. Il semble que notre chère presse locale ait recruté en la circonstance ses pigistes parmi les jeunes pousses du RN pour les laisser relater librement l’événement venu perturber hier la fête des amoureux des plantes, de la nature et de la vérité, en taclant non seulement la macronie mais, au point d’oser se livrer à du lèse-majesté, également François Baroin, ce qui n’est pas dans ses habitudes…

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

Marine Le Pen s’invite à la journée des plantes

Davantage de journalistes que de partisans…


Le traditionnel marché aux plantes du village de Bergères (Aube) aura une saveur politique cette année. À un mois des élections européennes, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale est venue le visiter ce jeudi 9 mai. Mais sa venue n’a pas fait l’unanimité.

En pleine campagne pour les élections européennes, les visiteurs ne sont pas dupes « elle est venue chercher des voix » lâche l’un d’entre eux, qui est étonné de la voir ici mais qui n’y voit pas d’inconvénient.



Pas de vos salades à la fête des plantes !

Par Rémy Dufaut

Les applaudissements ne furent pas aussi fournis qu’on veut bien le dire. Hormis les amateurs de selfies plutôt rares, les inévitables et très nombreux journalistes et les quelques jeunes nervis du RN venus faire la claque pour leur patronne, l’intérêt porté à la célèbre visiteuse ne fut pas aussi important qu’attendu. Les fidèles de la journée des plantes de Bergères semblaient bien plus intéressés par l’acquisition de la plante rare (orchidée ou plante vivace adepte du calcaire) dont ils rêvaient pour orner leur jardin, leur cour, leur grange ou leur rue, voire par les dégustations de champagne de Bergères proposées par les meilleurs producteurs du « vin des dieux » durant cette journée ensoleillée et à l’atmosphère bon enfant…

Ca bouchonne à Bergères


Les opposants, dont nous faisions partie, n’ont pas souhaité perturber la fête des amoureux des plantes et de la nature, aboutissement d’un long travail  de préparation par le comité des fêtes, les pompiers, avec l’aide de la commune et des habitants de Bergères. Mme le Maire craignait que l’image de l’événement ne soit marquée négativement par cette tentative de récupération politique dont est coutumier le RN et que pépiniéristes, horticulteurs, artisans, artistes et producteurs ne se soient déplacés que pour ça…

Nos tracteuses en action…


Il s’agissait plutôt de marquer notre indignation devant cette nouvelle mystification manifeste de celle qui annonçait une visite privée non sans avoir convoqué la presse nationale, après l’avoir fait annoncer dans tous les médias de France et de Navarre.

 C’est ainsi que 16 d’entre nous, membres et amis du Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites (CGT, MRAP, LDH, Collectif Louise-Michel, Greenpeace) rejoints par des camarades baralbins, avons opté pour une distribution de tracts sur les pare-brises des voitures stationnées sur les 4 parkings aménagés pour l’événement et le long des voies de circulation à l’approche de la commune dont les rues étaient réservées à l’usage exclusif des piétons. Nous avions prévu 2000 tracts imprimés dans l’urgence. Il en eût fallu 10000.



3 irréductibles du Collectif Louise-Michel ont réussi à développer une banderole significative face à Marine Le Pen, portant la mention bien sentie « Pas de vos salades à la fête des plantes ! » très remarquée par les journalistes des différents médias et arrachant quelques francs sourires à certains des nombreux membres des forces de l’ordre présents sur place. La seule tentative avortée d’un  très jeune activiste frontiste d’arracher la banderole des mains des 3 porteurs, aussitôt condamnée par ses propres comparses, a rappelé, si besoin  était, le souci permanent de normalisation de ceux qui espèrent convaincre les Français de leur respectabilité mais aussi, et surtout, que le naturel a beau vouloir être chassé, il revient au galop.



Une belle journée pour le Collectif aubois de lutte contre les extrêmes-droites, qui marque une fois de plus sa détermination à combattre le nationalisme, les atteintes aux libertés, l’ultralibéralisme, l’obscurantisme, l’homophobie, le racisme, la xénophobie, la haine, les inégalités qui font le miel du RN et qui sont en train de dangereusement se banaliser.

Une équipe de choc


Merci aux 16 courageux qui n’ont pas hésité à se lancer de bon matin en ce jour férié à l’assaut de l’imposture. Et merci en particulier à celles et ceux qui n’ont pas tergiversé à l’annonce de l’événement et se sont attelé(e)s sans tarder à la confection et l’impression des tracts.

Sur la route du retour, recouvrement des affiches du RN.


RD

Elections européennes : des partis d’extrême droite plus nombreux et plus puissants

En cinq ans, l’extrême droite européenne s’est reconfigurée et de nouveaux partis ont émergé, en lice pour les élections de juin.

Le scrutin se rapproche et les troupes candidates pour entrer au Parlement européen affûtent leurs armes. Selon les sondages, les partis affiliés aux groupes Conservateurs et réformistes européens (ECR) et Identité et démocratie (ID), dont fait partie le Rassemblement national, peuvent espérer devenir les troisième et quatrième forces politiques du Parlement européen.

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2024/04/19/elections-europeennes-des-partis-d-extreme-droite-plus-nombreux-et-plus-puissants_6228805_4355770.html

« La proximité entre la droite et l’extrême droite se traduit sur le plan institutionnel par un plus grand nombre de coalitions gouvernementales intégrant les formations les plus radicales », confirme Cas Mudde, professeur d’affaires internationales à l’université de Géorgie (Etats-Unis). Toutefois, selon ce spécialiste de l’extrême droite en Europe, « les résultats [de juin] montreront probablement une poursuite assez régulière de la montée de l’extrême droite plutôt qu’une augmentation énorme ».

https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/02/01/une-hybridation-de-la-droite-traditionnelle-et-de-l-extreme-droite-est-en-cours-dans-de-nombreux-pays