Etre LGBTQ en Afghanistan : l’exil comme seule option


Danish est transgenre, Khalid est gay. Craignant pour leur vie sous le régime des talibans, les deux Afghans viennent d’être évacués vers le Pakistan. Voici leur histoire.

Lire ICI

Le Home Office juge que la situation en Afghanistan ne constitue plus un « réel risque de préjudice »



Dans une directive mise à jour début octobre, le Home Office, l’équivalent du ministère de l’Intérieur, revoit sa position sur la demande d’asile des Afghans. La situation de violence dans le pays y est jugée restreinte, les ressortissants devront dès lors démontrer des « motifs spécifiques » de persécution pour demander une protection internationale. Pour les ONG et avocats spécialisés, la voie est ouverte à la reprise des retours forcés.

Lire ICI

Les bras m’en tombent…

L’Afghanistan au bord du chaos, entre attentats et détresse économique

Depuis l’arrivée des talibans, l’Afghanistan fait face à un défi sécuritaire important, mais doit également gérer une crise économique d’ampleur.

Voir la vidéo ICI

La vie en Afghanistan sous le nouvel ordre des talibans en vingt images



WILLIAM DANIELS POUR « LE MONDE
« 


Les Afghans tentent de survivre dans un pays en proie à une grave crise économique tandis que les troupes des talibans découvrent la vie civile.

Voir ICI

Les États-Unis empêchent un vol d’atterrir avec des Américains de Kaboul: des militants

WASHINGTON (Crumpa) – Le ministère de la Sécurité intérieure a refusé mardi aux États-Unis les droits d’atterrissage d’un avion charter transportant plus de 100 Américains et détenteurs de cartes vertes américaines évacués d’Afghanistan, ont déclaré les organisateurs du vol.

Lire ICI

Afghanistan: à Kaboul, le marché aux puces surgi du désespoir


Dimanche dans un marché aux puces dans le quartier de Khari Khana à Kaboul: cet Afghan Cherche à vendre un matelas et de la literie. WAKIL KOHSAR / AFP


Dans la capitale, bon nombre d’habitants vendent leurs biens les plus essentiels pour se nourrir, un stigmate qui témoigne du drame humain et économique vécu en Afghanistan.

S’il est un endroit où se font sentir les dégâts économiques causés par la montée au pouvoir des talibans , c’est bien le marché de l’occasion qui a vu le jour à côté du pont Khishti dans le quartier Chaman-e Hozori de Kaboul. On y trouve des ustensiles de cuisine, des fers à repasser, de vieilles télévisions et surtout des tapis ; de nombreux tapis et grands coussins qui sont des articles essentiels dans toute maison afghane, où il est courant de s’asseoir par terre. Le fait que de nombreuses familles soient obligées de mettre leurs biens en vente de cette manière souligne la grave crise humaine à laquelle l’Afghanistan est confronté .

PLUS D’INFORMATIONS

Assis sur un grand tapis rouge et bleu, Ahmad Khalid attend un acheteur. « Je vends le tapis et les coussins parce que depuis la chute du gouvernement précédent, je n’ai pas reçu mon salaire et chez nous, nous n’avons pas de nourriture », dit-il en baissant les yeux. Sa famille ne fait pas partie des milliers d’échappés des combats entre les talibans et les forces de sécurité qui se sont réfugiés dans les parcs de la capitale . Il y a un mois et demi, Khalid, 20 ans, était dans l’armée. Son salaire et la retraite de son père, ancien militaire, faisaient vivre toute la famille. Il est l’aîné de neuf frères et sœurs. Ils vivaient sans excès, mais sans besoins.

« Lorsque les talibans sont entrés à Kaboul, tout le monde dans la caserne est rentré chez lui », explique-t-il. Deux semaines plus tard, la famille n’avait plus de revenus et l’argent commençait à manquer. « Chaque jour, je vends quelque chose et avec ce que j’obtiens, j’achète de la nourriture », dit-il. Il espère aujourd’hui toucher 3 000 Afghans (environ 30 euros) pour le tapis qui lui a coûté le double. « Je travaillerais n’importe quoi, mais il n’y a pas de travail », ajoute-t-il avec résignation.

Environ 30 % de la main-d’œuvre afghane travaillait dans le secteur public et le principal employeur était les forces de sécurité (armée, police et services de renseignement). L’interruption de l’aide internationale a laissé l’État sans ressources pour faire face aux salaires et autres dépenses courantes. 40 % de leurs revenus provenaient de donateurs. Le secteur privé est très faible et la plupart des emplois sont informels et à faible productivité, principalement dans l’agriculture.

Le marché aux puces de Chaman-e Hozori a vu le jour au cours des trois dernières semaines, sur une terre aride à côté de la rivière Kaboul. C’est un bazar informel où particuliers et brocantes posent leurs étals. Certains juste un chiffon sur le sol ou un petit tabouret. D’autres, plus professionnels, installent des comptoirs de fortune sur des tréteaux. Il y a ceux qui classent les produits et ceux qui les proposent dans un méli-mélo.


ANGÈLE ESPINOSA Kabul (Enviada Especial, EL PAIS) – 15 SEPT 2021 – 05:44 CEST

Traduction automatique

Afghanistan : les filles et les enseignantes exclues de rentrée dans le secondaire

Une rentrée 100% masculine : seuls les collégiens et lycéens afghans étaient autorisés à reprendre le chemin de l’école samedi, une mesure déplorée par l’Unicef qui a exhorté le nouveau régime taliban à ne pas « laisser les filles de côté » et par l’Unesco qui met en garde contre des « conséquences irréversibles ».

AFGHANISTAN : LES FILLES PRIVEES DE RENTREE SCOLAIRE. | Encrage

Les femmes conservent certes le droit d’étudier à l’université, mais elles devront pour cela porter une abaya ainsi qu’un hijab et les cours se feront dans la mesure du possible en non-mixité. 

Le Ministère des Affaires féminines devient le Ministère de la Promotion de la vertu et de la Prévention du vice.

Lire ICI

Les expulsions “indirectes” vers l’Afghanistan inquiètent les défenseurs des droits des exilés

La France n’expulse pas directement vers l’Afghanistan, mais renvoie en Croatie, en Autriche… des pays qui eux vont exécuter les mesures d’éloignement et où il n’y a aucune garantie sur l’examen des demandes d’asile. Hypocrisie…

Un Taliban armé surveille des personnes faisant la queue devant une banque de Kaboul, le 4 septembre 2021. Crédit : Reuters
Car si la France, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suède ou la Finlande ont indiqué clairement qu’ils cessaient ces expulsions, nombre d’autres membres des 27 ne se sont pas positionnés officiellement, entretenant une zone d’ombre sur l’avenir de ces migrants.

Lire ICI

L’Union européenne fragmentée face à la crise en Afghanistan

Équipe plaidoyer de France terre d’asile

Alors que l’arrivée au pouvoir des Talibans constitue une menace pour la population afghane, les États membres de l’Union européenne ne parviennent pas à s’accorder sur une politique commune d’accueil et de retour de ceux déboutés de leur demande d’asile au sein de l’Union.

Afghanistan : Pradié dénonce "une forme de lâcheté collective et  d'impuissance" de l'Occident
Si des dizaines de milliers d’Afghans ont pu être évacués vers l’Italie, l’Allemagne, la France, l’Espagne, la Belgique ou encore le Royaume-Uni avant le retrait des troupes américaines le 31 août, des milliers de personnes en besoin de protection demeurent toujours bloquées en Afghanistan.

Lire ICI

Pour les droits des femmes, la paix, la liberté et l’égalité en Afghanistan. Soutien à la résistance face aux talibans.

Rassemblement le dimanche 19 septembre à 13h30, place de la République à Paris

Lire ICI

Les talibans sont-ils en train de montrer leur vrai visage aux journalistes ?

Les journalistes Taqi Daryabi et Nematullah Naqdi (Etilaat Roz) tabassés et fouettés avec des câbles par les Talibans le 8 septembre 2021

Lire ICI

En Afghanistan, les femmes alarmées par les premières mesures des Taliban

Malgré leurs promesses « d’ouverture », les Taliban ont annoncé de premières mesures inquiétantes pour les droits des femmes en Afghanistan. Parmi elles, la fin de la mixité dans les universités ou encore l’interdiction de la pratique sportive.

Lire ICI

Urgence humanitaire en Afghanistan

« Ils sont venus et ils ont emmené mon mari » : de nombreux messages de détresse d’Afghanistan arrivent à InfoMigrants


Un Taliban dans la ville de Kaboul, août 2021. Crédit : Picture alliance


Depuis la prise de Kaboul par les Taliban, le 15 août, la rédaction d’InfoMigrants reçoit régulièrement des messages de détresse d’Afghans « piégés » dans le pays et qui s’estiment menacés par les Taliban. Témoignages.

Lire ICI

Ahmad Massoud, chef de la résistance dans le Panchir, se dit prêt à discuter avec les Taliban


Ahmad Massoud, à Bazarak, dans la province du Panchir, en Afghanistan, le 5 septembre 2019. © Mohammad Ismail, Reuters

Ahmad Massoud, leader de la résistance face aux Taliban, a affirmé, dimanche, qu’il acceptait de « poursuivre les négociations » pour mettre fin aux combats dans la vallée du Panchir, dernier gros foyer de résistance armée aux nouveaux maîtres de l’Afghanistan. Il a réclamé un cessez-le-feu. 

Lire et écouter ICI

Afghanistan 

Afghanistan : le Secrétaire général de L’ONU convoquera le 13 septembre une réunion humanitaire de haut niveau pour répondre aux besoins croissants du pays

Lire ICI


Les femmes dans les rues de Kaboul pour revendiquer leurs droits sous le régime taliban



Voir ICI


Les Européens désarmés après le choc afghan


Le ministre slovène des affaires étrangères Anze Logar (à gauche) et le haut représentant européen de l’Union pour les affaires étrangères Josep Borrell (à droite), lors d’une réunion informelle des ministres des affaires étrangères de l’UE, à Kranj (Slovénie), le 2 septembre 2021. JURE MAKOVEC / AFP


Les Vingt-Sept restent prudents sur le concept d’une défense européenne, embryonnaire jusqu’ici, et qui apparaîtrait, pour certains, comme une possible mise en concurrence de l’OTAN.

Lire ICI


Afghanistan


Zarifa Ghafari, plus jeune maire d’Afghanistan : « La communauté internationale nous a abandonnés »


Depuis 2018, Zarifa Ghafari était maire de Maidan Shar, 50 000 habitants, non loin de Kaboul. Elle est aujourd’hui réfugiée en Allemagne. © Radio France


EXCLUSIF – Obligée de fuir l’Afghanistan par crainte d’être tuée par les talibans, cette militante féministe et plus jeune maire d’Afghanistan demande à la communauté internationale de dialoguer avec les talibans pour faire pression sur eux et les obliger à garantir le respect des droits de l’homme.

Lire ICI



Quel accueil pour les Afghans en Europe?


Un camp de réfugiés de fortune à la base militaire américaine de Ramstein, en Allemagne, le 1er septembre 2021. AP – Markus Schreiber


Depuis la chute de Kaboul à la mi-août les américains et leurs alliés ont évacué selon le pentagone plus de 123.000 Afghans. Beaucoup de pays de l’UE ont participé à ces évacuations, la France à hauteur de 2.600 personnes, de 4.800 pour l’Italie,  5.200 pour l’Allemagne parmi les principaux. Avec le retour des talibans au pouvoir l’ONU s’attend à ce qu’un demi-million d’Afghans quittent leur pays ; c’est l’estimation haute de l’organisation mais quel que soit leur nombre seront-ils accueillis ? 

Lire ICI



La Grèce se ferme aux réfugiés afghans


Manifestation de soutien organisée par des réfugiés afghans déjà présents en Grèce, le 28 août 2021 à Athènes. Crédit : AP

La prise de Kaboul par les Taliban a coïncidé à quelques jours près avec la finalisation, en Grèce, de l’extension d’un mur de 40 kilomètres le long de sa frontière terrestre avec la Turquie, doublé d’un système de surveillance électronique.

Lire ICI


En Afghanistan, les musiciens déjà condamnés au silence


Zarifa Adiba, de l’orchestre Zohra, le seul orchestre uniquement féminin d’Afghanistan, et son alto © Zarifa Adiba


Les talibans sont entrés à Kaboul le 15 août et ils répriment déjà violemment toute activité ayant rapport à la musique. Les stations de radio et de télévision du pays ont cessé d’en diffuser, les magasins vendant des instruments ont été détruits. Des musiciens afghans témoignent.

Lire ICI et ICI


Le Conseil de sécurité de l’ONU devrait renouveler la mission en Afghanistan


Des combattants talibans, l’arme au poing, surveillaient une rue dans le quartier de Wazir Akbar Khan à Kaboul, en Afghanistan, le 22 août 2021. © 2021 Rahmat Gul/AP Images


Il faut renforcer la surveillance des droits humains et s’assurer que les sanctions n’entravent pas l’aide humanitaire

Lire ICI

Afghanistan

La défaite des États-Unis en Afghanistan : un désastre annoncé


Un combattant taliban monte la garde sur les lieux de l’attentat suicide du 26 août à l’aéroport de Kaboul, qui a tué 13 militaires américains et plus d’une centaine d’Afghans. © AFP – WAKIL KOHSAR


Pressés de quitter l’Afghanistan, les États-Unis ont fini par négocier avec les Taliban et marginaliser leurs alliés locaux. Pour beaucoup, considérer les Taliban comme un interlocuteur fiable ou dénigrer l’armée nationale afghane ressemble à un storytelling bien opportun à l’heure d’un départ précipité.

Lire ou écouter ICI



Entre Moscou et les talibans, un échange de bons intérêts

Des chefs talibans, à Moscou, le 9 juillet. (Dimitar Dilkoff/AFP)


Le Kremlin a assisté de loin à la débâcle du retrait américain après vingt ans de présence en Afghanistan, et tient sa ligne diplomatique habituelle : parler à toutes les parties et reconnaître la réalité du terrain.

Lire ICI


Retrait d’Afghanistan : « La leçon, c’est qu’on ne combat pas le terrorisme en voulant recréer un État à partir de zéro », pour le politologue Olivier Roy


Evacuation d’Afghan à Kaboul (MICHAEL REYNOLDS / MAXPPP)


Olivier Roy estime que le retrait des troupes américaines d’Afghanistan montre qu' »on ne combat pas le terrorisme international en voulant recréer à partir de zéro un État moderne ».

Lire ICI



Cette militante a choisi de rester en Afghanistan pour aider les femmes



Elle vit cachée depuis la conquête du pays par les talibans. Mais cette militante a choisi de rester en Afghanistan pour s’assurer que les femmes aient accès à l’éducation… Pashtana Durrani raconte.

Voir ICI

Communiqués de la LDH

Communiqués de la LDH