
Alors qu’une 27ème marche des fiertés est organisée à Lyon ce samedi 10 juin, les actes violents contre la communauté LGBTQIA+ augmentent, selon plusieurs associations.
Alors qu’une 27ème marche des fiertés est organisée à Lyon ce samedi 10 juin, les actes violents contre la communauté LGBTQIA+ augmentent, selon plusieurs associations.
La troisième marche des fiertés des quartiers populaires a lieu samedi 3 juin dans les rues de Saint-Denis pour revendiquer un accès à la PMA des personnes trans et non blanches. Yanis Khames, coordinateur de l’évènement, appelle aussi à un meilleur accueil de la communauté LGBT+ dans les services publics.
La loi « anti-homosexualité 2023 » a été promulguée, lundi 29 mai, par le président Yoweri Museveni. Dans le pays et au-delà, c’est l’indignation pour les ONG de défense des droits humains.
Le préfet d’Indre-et-Loire s’est rendu sur place et « condamne fermement ce nouvel acte de violence et apporte son soutien au centre ». Aucun blessé n’est à déplorer.
En France, le 17 mai 2013, les couples homosexuels obtiennent officiellement le droit de se marier, après des semaines de protestations « traumatisantes » contre la mesure. Dix ans après sa promulgation et en cette journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, plusieurs couples gays et lesbiens racontent comment cette loi historique a façonné leurs unions, entre libération et détermination face aux combats qu’il reste encore à mener.
Insultes, crachats, discriminations et mêmes violences physiques… La haine contre les personnes LGBT+ reste « ancrée » dans la société française, s’alarme dans son rapport annuel publié mardi l’association SOS Homophobie, qui appelle le gouvernement à « agir beaucoup plus résolument ».
Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale ouvrait le mariage aux couples de même sexe, après plusieurs mois de débats houleux au Parlement et dans la rue. Dix ans après, « l’Obs » s’est plongé dans les archives.
« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .
Ok. Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On interdit à mon enfant de parler de ses deux mamans ? On le met au ban de la société, juste car il a eu le malheur de naître dans une famille LGBT ?
J’ai une mauvaise nouvelle pour tous les réacs : ce n’est pas en criant très fort que l’on va disparaître. Ce n’est pas en agitant l’épouvantail du wokisme que nous allons disparaître. Nous sommes là, et nous n’allons pas bouger. On s’est battu pour avoir nos droits et il est hors de question qu’on ne fasse rien pendant que l’extrême-droite instrumentalise nos vies à des fins politiques.
On va se battre. Je vais me battre. Et maintenant que je sais que la tranquillité et l’insouciance de mon bébé sont en jeu, je vais encore plus me battre. Il aura une enfance sereine et normale. Ma simple existence ne transformera pas la sienne en calvaire.
Touchez à mes droits, je serai en colère. Touchez à mon enfant, et je serai capable de retourner la Terre entière pour le protéger.
Je suis trans. Je suis une maman. Je ne suis pas une menace. Je veux juste que ma famille vive en paix.
FV
La directrice générale de l’association Sidaction, Florent Thune, attaque, avec le Planning familial, l’Etat en justice. Florence Thune souhaite que l’Etat applique à l’école la loi imposant l’organisation de trois séances d’éducation à la sexualité.
La branche européenne de l’Association internationale lesbienne, gay, bisexuelle, trans et intersexe s’inquiète de la montée de la violence, physique et psychologique, contre les personnes LGBT+ dans 54 pays d’Europe et d’Asie centrale.
Le Festival international du film documentaire à Biarritz (Fipadoc) a sélectionné pour la première fois des séries pour sa programmation exigeante. Un choix pertinent permettant de comprendre en profondeur historique et politique le phénomène très troublant des « Évangéliques à la conquête du monde », un mouvement anti-avortement, anti-homosexuel, anti-féministe, de Trump à Bolsonaro, en passant aussi par des pays en Europe, comme la France, ou la RDC en Afrique. Entretien avec le réalisateur Thomas Johnson.
Neuf Français sur dix acceptent l’homosexualité. Les mentalités évoluent aussi sur le droit des gays et lesbiennes à fonder une famille. Mais les agressions homophobes persistent. Une analyse extraite du Centre d’observation de la société.
Une Cour d’appel tunisienne a jugé « nulles et non avenues » les poursuites engagées contre un militant queer dans un procès emblématique de la cause LGBTQIA+. C’est ce qu’ont annoncé une ONG et un porte-parole judiciaire. En Tunisie l’homosexualité est sanctionnée par le code pénal.
Les équipes européennes qui avaient prévu de porter le brassard arc-en-ciel en faveur de l’inclusion et contre les discriminations ont renoncé lundi face à la menace de «sanctions sportives», lors du Mondial au Qatar.
Deux lesbiennes et militantes LGBTQ accusées de promouvoir l’homosexualité, ont été condamnées à mort en Iran, ont rapporté des activistes, lundi 5 septembre, en exhortant la communauté internationale à empêcher leur exécution.