![](https://i1.wp.com/www.liberation.fr/resizer/9J-St-YANUA4gqGFRxvVJz8oYXs=/800x0/filters:format(png):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/6ARMBKGD3ZFQVDD3SEGBOFCOWU.png?w=680&ssl=1)
Chaque année, plus de 100 femmes sont victimes de féminicide par leur compagnon ou leur ancien conjoint, d’après le données étudiées par «Libération» depuis 2017.
Chaque année, plus de 100 femmes sont victimes de féminicide par leur compagnon ou leur ancien conjoint, d’après le données étudiées par «Libération» depuis 2017.
Sobre et émouvant hommage ce jour devant l’hôtel de ville de Troyes. Après un vibrant plaidoyer lu par Annie Bedhet, présidente de Solidarité Femmes Aube, lecture à plusieurs voix du poème Mesdames de Grand Corps Malade. Puis une minute de silence en mémoire des 102 victimes de féminicides en 2021.
Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
C’est en Belgique que le terme de « féminicide » fut utilisé pour la première fois. Mais comment être sûr qu’une femme a été tuée en raison de son sexe, de la même manière qu’il existe des crimes motivés par la haine raciale ? se demande notre chroniqueuse bruxelloise, Nadia Geerts (Marianne).
Leyla Cetindag a perdu sa sœur, morte sous les coups de son ex-mari le 23 décembre dernier à Strasbourg. Alors que le ministre de l’Intérieur a annoncé de nouvelles mesures ce dimanche 1er août, la jeune femme insiste sur l’importance d’une meilleure écoute et prise en charge des plaignantes.
Le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes a mis au point un nouvel outil permettant de d’évaluer l’évolution de la politique publique contre les violences conjugales.
Les procureurs exigent notamment que chaque parquet soit doté d’un assistant spécialisé ou d’un juriste assistant consacré spécifiquement aux violences conjugales.
Si les meurtres de femmes par leur ex ou leur conjoint restent si nombreux, c’est aussi le signe d’une défaillance des pouvoirs publics et de la société tout entière. Une défaillance qu’il nous faut combattre.
Mardi 25 mai, au lendemain de la mort de Stéphanie da Vincenzo, poignardée à Hayange et de l’arrestation de son conjoint, meurtrier présumé de la jeune femme, Christian Mercuri, le procureur de la République de Metz a tenu une conférence de presse pour préciser les faits.
Il s’avère que la victime avait déposé cet automne une plainte pour menaces de la part de son conjoint, plainte restée lettre morte.
Documentaire (France – 2020)
Regardez ce mardi 2 juin sur FRANCE 2 à 21:05 le programme « Féminicides » produit en France en 2020. D’une durée de 100 min ce programme est déconseillé aux moins de 10 ans [C2].
En 2019, 150 femmes ont été tuées par leur conjoint ou leur ex-compagnon. Face à ce fléau, les journalistes du «Monde» ont créé une cellule d’investigation au sein de leur rédaction pour décrypter ces féminicides. Avec méthodologie, ils ont mis en évidence un schéma criminel récurrent. Ils ont caractérisé les signaux faibles et forts qui conduisent à ces meurtres de femmes. Ce documentaire analyse cinq cas emblématiques de féminicides. À travers les témoignages de l’entourage des victimes, mais aussi des institutions, il retrace l’évolution de la relation amoureuse de la rencontre jusqu’au meurtre. Ce film alerte ainsi sur l’aveuglement collectif de notre société
https://www.programme-tv.com/television/678412566/feminicides.html e