40 associations attaquent l’État en justice pour non-assistance à personnes mal logées



Depuis des années, les associations du Collectif des Associations pour le Logement alertent sur la dégradation des conditions de vie des personnes mal logées. Malgré nos propositions récurrentes, le nombre de personnes laissées à la rue augmente. Le nombre de ménages en attente d’un logement social aussi. Accompagnées par quatre cabinets d’avocats, nos associations ont donc décidé de saisir la justice pour rappeler que l’hébergement et le logement sont des droits fondamentaux et lancent l’affaire Non-assistance à personnes mal logées.

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« Non-assistance à personnes mal logées » : le Collectif des Associations pour le logement porte plainte contre l’État


Cette démarche inédite vise à faire avancer la lutte contre le mal logement et que la loi soit a minima respectée, ce qui n’est pas le cas, dénonce le collectif. Aujourd’hui, 96 000 ménages reconnus prioritaires Dalo sont toujours en attente de relogement, comme cette famille parisienne que franceinfo a rencontrée.



« La loi n’est pas facultative » : 40 associations attaquent l’Etat en justice pour « non-assistance à personnes mal-logées »


Ces 40 organisations, réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement, déposent deux recours concernant l’hébergement d’urgence et le logement social. Elles veulent contraindre l’Etat à respecter la loi existante afin de protéger les personnes qui dorment à la rue ou vivent dans un habitat précaire.

Et si l’Etat était à nouveau condamné ? Après l’Affaire du Siècle où l’Etat a été jugé responsable d’inaction climatique, 40 associations réunies sous la bannière du Collectif pour le Logement attaquent l’Etat pour « non-assistance à personnes mal-logées » ce jeudi 13 février.

Et si l’on appliquait les seuils de pauvreté mondiaux aux pays riches ?



Qui vit avec moins de deux dollars par jour en France ou en Roumanie ? Si on appliquait à l’Europe et aux États-Unis les mêmes seuils de pauvreté qu’au monde en développement, on révèlerait l’ampleur de l’extrême pauvreté dans les pays riches. Une analyse du sociologue Julien Damon.



Plus de 2,6 millions de ménages dans l’attente d’un logement social, un chiffre en hausse en 2024


Dans le détail, 1,8 million de ménages sont en attente d’un premier logement social et 870 000, déjà logés dans le parc existant, en attendent un nouveau, a annoncé mercredi Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat.

Urgence logement


On dénombre 624 sans-abris décédés à la rue, 17 500 expulsions locatives, 330 000 sans abris, 2.4 millions de ménages en attente d’un logement social, 4.1 millions de mal logés. Le droit au logement est un droit fondamental.

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Assouplissement de la loi sur le logement social : « Une attaque symbolique contre l’une des plus grandes lois de la République »


Gabriel Attal veut désormais comptabiliser les logements dits intermédiaires dans le calcul du quota de logements sociaux que les communes doivent respecter. Une « falsification » de la loi selon Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union sociale pour l’habitat et ex-ministre du Logement.

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« Plus de bleu sur le terrain »: la priorité ?


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Logement social : « C’est inédit, on n’a jamais eu autant de demandeurs en France », alerte Emmanuelle Cosse


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Chômage : femmes et hommes à égalité


Pourquoi la désobéissance civile pourrait s’intensifier

Le gouvernement assume l’expulsion d’un émeutier condamné et de sa famille d’un logement social



La secrétaire d’Etat chargée de la Ville estime que, pour elle, « condamnation égal expulsion ».

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Le préfet du Val-d’Oise s’attribue l’expulsion du locataire d’un logement social condamné pour les émeutes, avant d’être sévèrement critiqué


DOUBLE PEINE ET PUNITION COLLECTIVE : L’EXTRÊME DROITE EST DÉJÀ AU POUVOIR