Au cours des cinq dernières années, les autorités russes ont adopté plus de 50 lois, autant d’étapes vers la suppression pure et simple de la société civile en Russie. En collaboration avec le média russe indépendant MediaZona, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) lance un outil interactif pour illustrer et mieux comprendre ces lois oppressives. Il met en lumière un aspect fondamental : cette addition de lois constitue un système oppressif intrinsèque.
Droit à la vie privée
Vos visages sont à nous : les dangers de la reconnaissance faciale
Aux États-Unis, l’entreprise Clearview AI collecte les visages en ligne, à l’aide de l’intelligence artificielle (IA). Ces données peuvent être utilisées pour identifier des criminels ou des espions. Mais que se passe-t-il si elles tombent entre de mauvaises mains ? Ce numéro de Reporters + est le fruit d’une enquête menée pendant près de deux ans par le bureau enquête de France 24. Il a été réalisé par Jessica Le Masurier et Romeo Langlois.
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Pride des banlieues : « Une personne racisée peut attendre jusqu’à dix ans pour avoir accès à la PMA », dénonce la communauté queer de Seine-Saint-Denis
La troisième marche des fiertés des quartiers populaires a lieu samedi 3 juin dans les rues de Saint-Denis pour revendiquer un accès à la PMA des personnes trans et non blanches. Yanis Khames, coordinateur de l’évènement, appelle aussi à un meilleur accueil de la communauté LGBT+ dans les services publics.
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Aux Etats-Unis, l’offensive réac contre les transgenres s’accentue, le Texas interdit à son tour l’aide médicale aux ados en transition
Code pin s’il vous plaît
Aux manifestants gardés à vue, les policiers demandent désormais quasi-systématiquement de déverrouiller leur téléphone portable et de communiquer leur code pin. Et ce, prétendument pour les nécessités de l’enquête. Depuis un arrêt de la Cour de cassation du 9 novembre 2022, le mis en cause risque une peine de trois ans d’emprisonnement et 270 000 euros d’amende en cas de refus. Et la plupart du temps, le téléphone est saisi, même si les charges ayant justifié la garde à vue tombent. Des dispositions critiquées par des avocats et les défenseurs des droits de l’homme.
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Ouganda: l’homosexualité désormais passible de la peine capitale
La loi « anti-homosexualité 2023 » a été promulguée, lundi 29 mai, par le président Yoweri Museveni. Dans le pays et au-delà, c’est l’indignation pour les ONG de défense des droits humains.
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DRONES : QUI FERA ATTERRIR LE MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR ?
La Quadrature du Net – Mardi dernier, nous avons participé à une audience au Conseil d’État pour demander la suspension du décret autorisant la police nationale à déployer des drones sur le territoire. La décision devrait être rendue dans quelques jours. D’un côté, associations et syndicats dénonçant une nouvelle dérive de surveillance et de militarisation de l’espace public ; de l’autre, un ministère de l’intérieur méprisant ouvertement les principes élémentaires des droits fondamentaux. Épaulé par le contexte sécuritaire, ce dernier se permet même de clamer tout haut ses fantasmes sécuritaires, entre dispositifs de marquage invisible et pilotes de drones à moto.
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L’école n’est pas un outil de recensement des pratiques religieuses de ses élèves
Iran : exiger l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition universelle de la peine de mort
Consultez également les prises de position quotidiennes de la LDH sur les réseaux sociaux. |
Dix ans du mariage pour tous en France: «Aux yeux de la loi, on est devenu légitime à s’aimer»
En France, le 17 mai 2013, les couples homosexuels obtiennent officiellement le droit de se marier, après des semaines de protestations « traumatisantes » contre la mesure. Dix ans après sa promulgation et en cette journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, plusieurs couples gays et lesbiens racontent comment cette loi historique a façonné leurs unions, entre libération et détermination face aux combats qu’il reste encore à mener.
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17 mai, journée mondiale de lutte contre les LGBTphobies : une marche des fiertés organisée à Cayenne
LA HAINE ANTI-LGBTI+ EN FRANCE
France: SOS Homophobie alerte sur l’«inquiétante hausse» des agressions physiques visant les LGBT+
Insultes, crachats, discriminations et mêmes violences physiques… La haine contre les personnes LGBT+ reste « ancrée » dans la société française, s’alarme dans son rapport annuel publié mardi l’association SOS Homophobie, qui appelle le gouvernement à « agir beaucoup plus résolument ».
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Le rapport complet
« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .
Témoignage
« Le RN lance une association parlementaire transpartisane pour lutter contre le poison du wokisme, l’idéologie LGBT à l’école et la menace trans « .
Ok. Du coup, qu’est-ce qu’on fait ? On interdit à mon enfant de parler de ses deux mamans ? On le met au ban de la société, juste car il a eu le malheur de naître dans une famille LGBT ?
J’ai une mauvaise nouvelle pour tous les réacs : ce n’est pas en criant très fort que l’on va disparaître. Ce n’est pas en agitant l’épouvantail du wokisme que nous allons disparaître. Nous sommes là, et nous n’allons pas bouger. On s’est battu pour avoir nos droits et il est hors de question qu’on ne fasse rien pendant que l’extrême-droite instrumentalise nos vies à des fins politiques.
On va se battre. Je vais me battre. Et maintenant que je sais que la tranquillité et l’insouciance de mon bébé sont en jeu, je vais encore plus me battre. Il aura une enfance sereine et normale. Ma simple existence ne transformera pas la sienne en calvaire.
Touchez à mes droits, je serai en colère. Touchez à mon enfant, et je serai capable de retourner la Terre entière pour le protéger.
Je suis trans. Je suis une maman. Je ne suis pas une menace. Je veux juste que ma famille vive en paix.
FV
Les Iraniens, champions du contournement de la censure sur les réseaux sociaux
En Iran, malgré la censure et les restrictions drastiques imposées sur internet, des dizaines de millions de personnes utilisent toujours les réseaux sociaux et notamment Instagram. C’est ce qu’affirmait jeudi le groupe américain Meta, la maison mère du réseau social.