Un rapport pointe le sexisme de la presse écrite, dans les articles et en interne


Les femmes ne représentent en moyenne que 23 % des personnes mentionnées et 21 % des personnes citées dans les articles. © Crédit photo : MYCHELE DANIAU – AFP


Le Haut conseil à l’égalité femmes-hommes appelle à des quotas et à un système de « bonus-malus » dans les aides publiques aux journaux.

Des femmes moins souvent citées dans les articles, des rédactrices plutôt chargées de la culture que du sport : la presse écrite en France contribue aux stéréotypes sexistes, dénonce ce jeudi le Haut conseil à l’égalité femmes-hommes. Ce biais « est visible au sein même des rédactions et dans la manière dont sont rédigés les articles publiés », affirme cette instance consultative indépendante dans son troisième « état des lieux du sexisme en France ».

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40 % des femmes victimes de violences conjugales sans solution adaptée pour fuir leur conjoint


7 820, c’est le nombre de places adaptées à la situation de ces femmes en détresse. | OUEST FRANCE


Malgré les efforts déployés depuis le Grenelle contre les violences conjugales de 2019, un nombre encore trop important de victimes ne se voit pas proposer d’accompagnements adaptés pour les aider à fuir leur conjoint selon la Fondation des femmes.

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Féminicides : un rassemblement silencieux à Paris en mémoire des 100e et 101e victimes de l’année


Un rassemblement en mémoire des 100e et 101e victimes de féminicides en France depuis le début de l’année, mardi 16 novembre 2021 à Paris. (JULIEN DE ROSA / AFP)


Des dizaines de manifestations sont prochainement organisés dans tout le pays, à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.

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Prostitution : des mineures recrutées dès le collège via les réseaux sociaux, le phénomène prend de l’ampleur


« Tout peut se passer derrière un écran », alerte une mineure victime d’un proxénète. (illustration. (MATTHIEU BONHOURE / FRANCEINFO)


Les associations estiment à environ 10 000 le nombre de mineurs victimes de proxénétisme en France, en grande majorité des filles âgées d’une quinzaine d’années.

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A Troyes le 20 novembre


Le Qatar poursuivi en justice après des examens gynécologiques forcés à l’aéroport de Doha


L’aéroport international de Doha au Qatar. (SIPANY/SIPA / SIPANY/SIPA)


Sept Australiennes, voyageant sur Qatar Airways, préparent une action en justice après avoir subi des examens gynécologiques fin 2020 pour retrouver la mère d’un bébé abandonné dans les toilettes de l’aéroport.

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Faire avancer les droits des femmes c’est aussi participer à la protection de l’enfance

A l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, il est important de rappeler que 60 % des enfants co-victimes non pris en charge développeront des conséquences psycho traumatiques graves et durables sur leur santé physique et psychique.

Toute violence conjugale est une violence faite aux enfants

La loi protège les victimes de violences conjugales et leurs enfants.

« L’humanité doit donner à l’enfant ce qu’elle a de meilleur » (Déclaration de Genève sur les Droits de l’Enfant, 1924) . »L’enfant n’est pas seulement témoin des violences conjugales, il en est victime: ce qui se joue dans le conjugal, l’emprise et la violence, se joue aussi dans le parental ».

En France, environ 143 000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré des formes de violences physiques et / ou sexuelles (90% des victimes déclarées sont des femmes).

Ils seraient encore plus nombreux si on tenait compte des violences psychologiques et / ou verbales ainsi que des violences restant sous–déclarées par les victimes (femmes/hommes).

On estimerait le nombre d’enfants exposés aux violences conjugales en France à 4 millions. 

En vertu de la Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (CIDE) : 
«Un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable». 
Ainsi, il est reconnu que l’enfant doit grandir dans un milieu familial, dans un climat de bonheur, d’amour et de compréhension pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité.

Le parcours des combattantes

En dépit de la dangerosité des routes d’exil, un nombre croissant de femmes, fuyant des violences souvent fondées sur leur genre, cherchent protection en France. Leurs conditions d’intégration les confrontent souvent à de nouvelles épreuves pouvant les fragiliser.

La prise de conscience de l’existence de besoins spécifiques aux femmes migrantes progresse néanmoins et a permis, ces dernières années, le développement de mesures gouvernementales ciblées et d’initiatives citoyennes bienvenues. Mais les besoins sont importants, et la marche à franchir reste haute.

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Les femmes rencontrent de nombreuses difficultés, notamment dans l’accès à une prise en charge et à un hébergement adéquat quand elles sont seules, avec ou sans enfants, dans l’apprentissage de la langue et pour leur insertion professionnelle, mais aussi dans l’accès aux soins, tout particulièrement concernant la santé sexuelle. Leur parcours et leurs batailles démontrent la force et la résilience dont elles font preuve.

Marche « NousToutes » 2021

En 2020, on n’a pas pu manifester. En 2021, on sera là.

RDV samedi 20 novembre pour dire STOP aux violences sexistes et sexuelles.

NousToutes est un collectif féministe ouvert à toutes et tous, constitué d’activistes dont l’objectif est d’en finir avec les violences sexistes et sexuelles dont sont massivement victimes les femmes et les enfants en France.

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30 % des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Une femme meurt tous les 2 jours assassinée par son compagnon ou son ex-compagnon. Qu’elles aient lieu à la maison, au travail ou dans la rue, les violences ne sont pas une fatalité. Jamais.

  • Avec cette manifestation, nous dirons notre exigence d’un monde dans lequel les violences n’ont pas leur place. Les femmes et les enfants, aujourd’hui victimes de violences, peuvent être protégé·e·s. Les femmes et les enfants en danger doivent être mis·es en sécurité. Les criminels doivent être condamnés, l’impunité doit cesser. L’éducation à l’égalité doit devenir une priorité.
  • Avec cette manifestation, nous rappellerons que c’est notre droit fondamental de vivre à l’abri des violences. Ce droit est chaque jour bafoué dans une indifférence qui nous sidère.
  • Avec cette manifestation, nous ferons entendre nos voix dans chaque famille, entreprise, administration, quartier, établissement scolaire et d’enseignement supérieur, établissement de santé et association. Dans tous les espaces de vie, la question des violences sexistes et sexuelles doit être posée. Et traitée.
  • Avec cette manifestation, nous porterons la voix de toutes celles qui, parmi nous, cumulent les violences en raison de leur situation de handicap, de vulnérabilité, de leur âge, de leur origine sociale, de leur statut de migrantes, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre ou parce qu’elles sont racisées

Afghanistan : les talibans confirment le meurtre de quatre femmes

Les victimes pourraient être des activistes des droits des femmes qui cherchaient à fuir le pays.

Un porte-parole taliban a confirmé samedi 6 novembre le meurtre de quatre Afghanes dont les cadavres ont été retrouvés à Mazar-i-Sharif (Nord), alors que plusieurs assassinats d’activistes ont été rapportés récemment.

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Le festival des solidarités, présentation

Le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres.

Chaque année en novembre, des associations, collectivités, établissements scolaires, structures socio-culturelles, acteurs d’économie sociale, groupes de citoyen.ne.s, etc. organisent plus de 4 400 animations conviviales et engagées pour donner aux citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable.

L’édition 2021 se déroulera du vendredi 12 au dimanche 28 novembre !

C’est sous le nom de La Semaine de la solidarité internationale que ce grand temps fort de mobilisation a été lancé en 1998.

En 2017, après deux ans de réflexion collective et de concertations, le nom de l’événement est devenu Festival des Solidarités. Cette évolution met en avant la nécessaire continuité entre les échelles locale et internationale, et la volonté de mettre en avant la dimension conviviale et festive des différentes formes de solidarité. 

Un festival résolument pédagogique


Au cœur de notre action : l’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI), une démarche pédagogique qui permet de mieux comprendre le monde qui nous entoure, de prendre conscience des interdépendances, et de choisir d’agir pour faire évoluer les sociétés vers plus de solidarité, tout en protégeant l’environnement.

Le Festival des Solidarités est un projet porté par le CRID (Centre de Recherche et d’Information pour le Développement)

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« Il est faux de croire que ce serait forcément très coûteux d’agir contre les inégalités »


Les inégalités salariales ne diminuent pas. Pour l’organisme à l’origine de la mobilisation autour du 3 novembre, des  solutions peuvent être envisagées pour agir plus rapidement sur ce sujet. (François Destoc/Le Télégramme)


Insaff Elhassini, porte-parole de l’initiative du 3 novembre sur les inégalités salariales et spécialiste des questions d’égalité dans l’entreprise, revient sur les moyens d’action pour améliorer l’égalité.

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Avortement : la Pologne sous le choc après la mort d’une femme à l’hôpital


Le 1er novembre, des Polonais manifestaient à Varsovie pour le droit à l’avortement et rendaient hommage à Izabel, morte suite à un choc septique alors que son fœtus présentait des malformations. (Czarek Sokolowski/AP)


Dans plusieurs villes du pays, des manifestants ont rendu hommage à une trentenaire enceinte, décédée fin septembre. Les protestataires la décrivent comme la première victime de la nouvelle législation anti-avortement en vigueur depuis le début de l’année dans le pays.

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En Pologne, la tentation des ultracatholiques de punir l’IVG d’une peine de prison à vie


Lors d’une manifestation de militants en faveur des droits reproductifs, après la mort d’une femme de 30 ans à sa 22e semaine de grossesse, le 1er novembre 2021, à Varsovie. CZAREK SOKOLOWSKI / AP


Un projet de loi d’initiative citoyenne, déposé par des organisations fondamentalistes, a été mis à l’ordre du jour du Parlement.

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Les femmes « travaillent gratuitement » à partir de mercredi à 9h22 et jusqu’à la fin de l’année du fait des inégalités salariales, selon un collectif féministe


Une professionnelle de santé à l’hôpital Gaston-Bourret, en Nouvelle-Calédonie, le 23 septembre 2021. (DELPHINE MAYEUR / HANS LUCAS / AFP)


« L’inégalité salariale se creuse » en France, déplore dans un communiqué l’économiste Rebecca Amsellem, fondatrice du collectif Les glorieuses.

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Violences sexistes et sexuelles : « Tous les lieux de travail sont concernés »


Marilyn Baldeck, secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, animait, mardi 26 octobre 2021, une session de formation à destination des producteurs, au CNC à Paris. (Le Télégramme/Sophie Prévost)


Secrétaire générale de l’association européenne contre les violences faites aux femmes au travail, Marilyn Baldeck livre ses impressions, après un an de formation à destination du cinéma et de l’audiovisuel.

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Charte contre les violences gynécologiques : les femmes encore sommées d’être leurs propres gardes du corps


Dans le cabinet d’un gynécologue-obstétricien, le 3 juin à Lyon. (Bruno Amsellem/Libération)


Trois semaines après la mise en cause d’un gynécologue parisien de renom, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a publié jeudi une charte de bonnes pratiques. Encore une fois, l’accent est mis sur la nécessité des femmes de se porter garante du respect de leur intégrité corporelle au lieu de sensibiliser les praticiens.

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Aux Nations Unies, les femmes afghanes lancent un appel : ne laissez pas les talibans entrer

De gauche à droite : l’ancienne diplomate afghane Asila Wardak, l’ancienne femme politique afghane et négociatrice de paix Fawzia Koofi, la journaliste afghane Anisa Shaheed et l’ancienne femme politique afghane Naheed Fareed s’adressent aux journalistes en dehors du Conseil de sécurité de l’ONU


NATIONS UNIES, 22 octobre (NNN-AGENCIES) – Un groupe de femmes afghanes a exhorté les Nations Unies à empêcher les talibans d’obtenir un siège au sein de l’organisation mondiale, appelant à une meilleure représentation de leur pays lors d’une visite au siège de l’organisation à New York.

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Pologne : Un an plus tard, la décision sur l’avortement continue de nuire aux femmes


Une manifestation contre la loi polonaise sur l’avortement, tenue à Wroclaw, en Pologne, le 17 mars 2021. De nombreuses manifestations de ce type ont été tenues dans le cadre du mouvement « Strajk Kobiet » (« Grève des femmes »). © 2021 Krzysztof Zatycki/NurPhoto via AP


Le premier anniversaire de la décision du Tribunal constitutionnel symbolise les atteintes persistantes contre les droits des femmes et l’état de droit.

(Bruxelles, le 19 octobre 2021) – Les femmes et les filles enceintes en Pologne ont été confrontées à des obstacles extrêmes pour accéder à des avortements légaux au cours de l’année qui s’est écoulée depuis qu’une décision du Tribunal constitutionnel a pratiquement interdit l’avortement légal, ont déclaré aujourd’hui 14 organisations de défense des droits humains. Depuis cette décision, les femmes qui militent pour la défense des droits humains sont également confrontées à un environnement de plus en plus hostile et dangereux.

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Colombie. L’État condamné pour la torture et le viol d’une journaliste

La journaliste colombienne Jineth Bedoya, lors d’une conférence de presse à Bogota, Colombie, le 23 mars 2021, devant la Cour interaméricaine des droits humains. | JUAN BARRETO / AFP


Jineth Bedoya, journaliste colombienne, a été séquestrée, torturée et violée en 2000 par un groupe paramilitaire. Lundi 18 octobre, la Cour interaméricaine des droits humains a reconnu la responsabilité de l’État.

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« Pourquoi ne pouvons-nous aller à l’école ? » Les rêves brisés des lycéennes afghanes


Amena, lycéenne privée de cours, à Kaboul, le 14 octobre 2021
afp.com/BULENT KILIC


Kaboul – Le lycée d’Amena, une adolescente afghane à Kaboul, a été attaqué à la bombe en mai, des dizaines de ses camarades sont mortes mais cela ne l’avait pas dissuadée de poursuivre ses études.

Aujourd’hui, comme la plupart des élèves du secondaire dans le pays, les talibans lui interdisent de retourner en cours.

« Je voulais étudier, voir mes amis et bâtir mon avenir, mais maintenant je n’y ai plus droit », se lamente cette jeune fille de seize ans, rencontrée par l’AFP à son domicile dans l’Ouest de Kaboul.

« Depuis l’arrivée des talibans, je suis triste et en colère », dit-elle.

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