Des gendarmes démantèlent un campement de migrants à Calais, en octobre 2019. Crédit : Mehdi Chebil pour InfoMigrants
Harcèlement policier, destructions quotidiennes des lieux de vie, restriction de l’accès à l’aide humanitaire… Dans un rapport paru jeudi 7 octobre, l’ONG Human Rights Watch épingle à nouveau la politique des autorités françaises envers les exilés survivant dans le Nord, plus particulièrement à Calais.
Vivien était technicien à la centrale de Chooz, dans les Ardennes. Salarié handicapé, il est harcelé depuis son recrutement, en 2012. EDF a profité de son hospitalisation (en urgence) pour le contraindre à accepter de partir. Demain mardi, à Rouen, il retrouve son ancien employeur devant le tribunal des affaires sociales.
Employé d’EDF, Jean-Michel B est harcelé depuis plus de dix ans. Ce salarié a relayé sur son compte Facebook les enquêtes de Blast sur le management toxique chez l’électricien, pour interpeller les syndicats. La direction en a profité pour le traduire en conseil de discipline, devant lequel il passe demain, pour le licencier…
Appel de plusieurs associations européennes, dont la Ligue des Droits de l’Homme, à l’attention des parlementaires européens et des représentants des États membres de l’Union européenne
Appel pour mettre en place un cadre juridique contraignant qui pourra inciter les plateformes à mieux protéger les utilisateurs des discours haineux, théories du complot, incitation publique à la violence ou à la haine visant un groupe de personnes ou un membre d’un tel groupe, défini par référence à la couleur, la religion, l’ascendance, l’origine nationale ou ethnique »…
Des médecins et des scientifiques ont pris la parole ce mardi 7 septembre pour dénoncer les insultes et menaces de mort qui pleuvent depuis des mois sur les réseaux sociaux à leur encontre. Ils craignent un passage à l’acte et dénoncent le passivité de la justice et du monde politique.
Mila et son avocat Richard Malka au Palais de justice, 3 juin 2021 lors du procès des harceleurs de Mila.• Crédits : Bertrand Guay – AFP
Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé des peines allant de quatre à six mois de prison avec sursis mercredi 7 juillet, dans l’affaire Mila. Un autre prévenu a été relaxé. Les mis en cause étaient jugés pour avoir participé au cyberharcèlement de l’adolescente en 2020.
Tous les pays devraient ratifier la Convention 190 de l’OIT sur la violence et le harcèlement, et entreprendre des réformes conformes à cet important traité.