« Quelle conception de l’habitat adopter ? », « comment adapter la politique du logement au pouvoir d’achat des ménages, des bailleurs privés et publics ? », « quelle est la bonne répartition des compétences en matière de logement ? », « la politique du logement peut-elle demeurer une composante isolée de l’action publique » ou encore « comment organiser le secteur de l’habitat ? ». Intitulée « Quelle politique du logement pour le prochain quinquennat », une note, que dévoile La Tribune en exclusivité, circule actuellement dans les états-majors des candidat(e)s à l’élection présidentielle. Objectif: interpeller le futur(e) ministre du Logement pour définir une politique « cohérente ».
Logement
Strasbourg : le gymnase Branly évacué une troisième fois, la préfecture invoque la hausse des températures
Pour la troisième fois en moins de deux mois, les personnes logées dans le gymnase Branly de Strasbourg ont été évacuées au matin du 9 février. Cette opération pourrait être la dernière, en raison de la hausse des températures constatée depuis le début du mois.
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Mal-logement : la Fondation Abbé-Pierre tire un bilan sévère du quinquennat Macron
Emmanuel Macron doit intervenir en vidéo, mercredi, lors de la journée de présentation du rapport annuel sur le mal-logement de la Fondation Abbé-Pierre, qui dénonce un « aveuglement des responsables politiques » sur cette question, dressant notamment un constat très critique du quinquennat du président français.
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CONTRE LE DROIT D’EXCEPTION ET LES PRATIQUES ILLÉGALES À MAYOTTE !
EDF va racheter son électricité jusqu’à 300 euros le MWh… et la revendre à 46,20 euros à ses concurrents
Face à l’envolée des prix de l’électricité qui atteignent des sommets, la promesse du gouvernement de limiter la hausse pour les ménages à 4 % semblait tenir de la gageure. À trois mois des présidentielles, il fallait trouver une solution, quitte à inventer une usine à gaz. Problème : cela conduit EDF à fournir aux opérateurs alternatifs des volumes d’électricité qu’elle n’a plus.
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DEPUIS QUE LA FINLANDE RELOGE TOUS SES SDF, ELLE GAGNE 75 MILLIONS D’EUROS PAR AN
Normal : n’étant plus sans-abris ils n’ont plus besoin de soins d’urgence et ils ont même retrouvé un emploi. Résultat, en 12 ans, la Finlande a divisé le nombre de SDF par trois. Rappelez-nous déjà pourquoi nous, on fait l’inverse ?
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Des abris pour les réfugiés !
Plusieurs collectifs d’aides aux personnes exilées demandent à la mairie de Paris de mettre de toute urgence à l’abri cette population contrainte de survivre dans des conditions indignes et de grande vulnérabilité.
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TÉMOIGNAGE. Précarité énergétique : «Je dors dans ma salle à manger, pour ne chauffer qu’une pièce»
Alors que les prix de l’énergie s’envolent, les difficultés à se chauffer ou à payer leurs factures touchent de plus en plus de ménages. Un Vendéen, en situation de grande précarité et vivant dans une passoire thermique, raconte.
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« Rajoutez un pull » la réponse du Crous de Bordeaux à des étudiants sans chauffage
Alors qu’il fait de plus en plus froid, à Bordeaux, certains étudiants grelotent. Ils se plaignent d’avoir des radiateurs qui ne chauffent pas dans leur résidence. Le crous qui gère leur logement leur a conseillé de “rajouter un pull ». L’oeil du 20h a enfilé sa doudoune pour se rendre sur place.
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Un rapport dénonce des « discriminations systémiques » envers les gens du voyage
Selon le document présenté par la Défenseure des droits, l’absence de reconnaissance de la caravane comme un logement à part entière serait à la source de discriminations dans de nombreux domaines.
Les gens du voyage sont victimes de « discriminations systémiques », alerte la Défenseure des droits, Claire Hédon, dans un rapport publié mercredi 6 octobre, qui formule une série de dix-sept recommandations pour lutter contre des discriminations « permanentes » en matière de logement, d’accès à l’éducation ou à la santé.
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Impayés de loyer : « La crise sanitaire a fait bouger les lignes »
Trois propriétaires sur dix déclarent avoir déjà été confrontés à des impayés de loyer. Mais la crise sanitaire a eu le mérite de provoquer une prise de conscience et de modifier les comportements.
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Le camp du parc André-Citroën évacué, 1 200 migrants mis à l’abri
Un peu plus de 1 200 migrants, pour la plupart originaires d’Afghanistan et d’Afrique de l’ouest, ont été pris en charge par les autorités samedi. Ils occupaient depuis mercredi le parc André-Citroën, dans le sud de Paris, pour réclamer un logement digne.
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Hébergement des sans-abri : le gouvernement veut rompre avec le «coup par coup»
La ministre du Logement a annoncé un changement de logique dans l’accueil des SDF pour construire une politique de long terme. Aujourd’hui, ils sont plus de 200 000 à vivre en centre d’hébergement ou à l’hôtel.
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Nouveau coup de rabot dans les APL : l’austérité budgétaire avec le sourire
Communiqués de la LDH
Paris : 300 migrants occupent le jardin Villemin pour réclamer leur mise à l’abri
Environ 300 migrants ont dormi cette nuit dans le jardin Villemin, dans le 10e arrondissement de la capitale, pour réclamer leur prise en charge par les autorités. Le collectif Réquisitions, à l’origine de cette installation, a promis d’occuper les lieux « tant qu’aucune solution ne sera proposée » aux exilés vivant à la rue.
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Fin de la trêve hivernale : un niveau exceptionnellement élevé d’expulsions en perspective
30 000 ménages devraient être expulsés dans les prochaines semaines. Une augmentation qui s’explique principalement par le report des expulsions non réalisées l’an passé mais aussi par une hausse des impayés de loyers liée à la crise sociale. Des manifestations avaient lieu le week-end dernier un peu partout en France.
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Fin de la trêve hivernale en France : les hébergements d’urgence maintenus
En France, la trêve hivernale, prolongée en raison du Covid, prendra fin le 31 mai et les expulsions locatives pourront donc reprendre. Mais fait inédit : le gouvernement a annoncé le maintien des 200 000 hébergements d’urgence jusqu’à mars 2022. La mesure est saluée par les associations.
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PARIS, COMMUNIQUÉ
« Convoqués aujourd’hui et vendredi, nous refusons de nous rendre devant le délégué du procureur »
8 responsables d’associations du « collectif réquisitions » , Utopia 56, Solidarité Migrants Wilson, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs, Paris d’Exil, ont été convoqués aujourd’hui et vendredi matin, devant un délégué du procureur, pour « manifestation non déclarée », en vue d’une « composition pénale ».
Ce 13 février, en pleine vague de froid, environ 70 personnes sans abris, soutenues par des militant.e.s et bénévoles, s’étaient installées durant quelques heures dans une coursive de l’Hôtel-Dieu, au rez-de-chaussée, jusqu’à la prise en charge par la Préfecture de l’ensemble des personnes sans abris.
Cette convocation au parquet de Paris avait été délivrée à l‘issue de l’audition des 8 militants au commissariat du 14e le 8 mars dernier, alors convoqués pour « violences et dégradations » à la suite d’une plainte de l’APHP, a-t-on appris depuis.
Cette plainte a d’ailleurs déclenché incompréhension et émotion au sein de l’APHP : une tribune signée par des médecins, personnels et syndicats demande à Martin Hirsch de retirer cette plainte totalement infondée et des questions sont posées aux instances de l’APHP, notamment par les syndicats CGT et Solidaires.
Cette « composition pénale » procédure dite de « plaider coupable » débouchant sur une amende financière, aurait nécessité que les militants soient coupables des faits reprochés : manifestation non déclarée sur la voie publique.
Or, aucune association n’a manifesté sur la voie publique ce jour là. L’Hôtel-Dieu n’est pas la voie publique.
De plus, comme l’ont indiqué nos avocats Me Raphaël Kempf et Me Alice Becker dans le courrier transmis au parquet, les poursuites pour « manifestation non déclarée » ont un caractère politique que cette procédure de « composition pénale », ne peut en aucun cas traiter.
Enfin, cette action relevait du devoir de solidarité, et le délit de solidarité a été censuré par le Conseil Constitutionnel.
A l’inverse, le fait de laisser à la rue des personnes qui ont demandé à être hébergées, en dépit des obligations légales et d’autant plus dans cette période de pandémie, est une atteinte inacceptable au devoir de protection des personnes vulnérables que doit exercer la puissance publique.
Pour ces raisons, nous ne nous rendons pas au parquet du tribunal de Paris aujourd’hui et vendredi, et nous sommes déterminés à poursuivre les actions de soutien aux sans abris, afin que toute personne à la rue soit accueillie et ait un toit, sans crainte d’être remise à la rue, si nécessaire par l’application de la loi de réquisition, car 3,1 millions de logements sont vacants.
Utopia 56 (Yann Manzi, Maël De Marcellus, Kerill Theurillat) – Solidarité Migrants Wilson (Jean-Jacques Clément. et Philippe Caro) – Paris d’Exil (Emile Philip) – Enfants d’Afghanistan et d’ailleurs (Reza Jafari) – Droit Au Logement (Jean-Baptiste Eyraud)
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Le Collectif Réquisitions réunit des associations et collectifs de personnes mal-logées, sans- abri, avec ou sans-papiers, des collectifs de personnes exilées, de soutien : Collectif des jeunes tchadiens en France, Collectif La Vie là, Copaf, CSP 75, CSP 20eme, DAL, Enfants d’Afghanistan et d’Ailleurs, Marche des Solidarités, Paris d’Exil, Solidarité Migrants Wilson, Utopia 56…
Avec le soutien de :AFVS, Aitec, APLD 91, l’Assiette migrante, ATMF, ATTAC France, Bagagérue, BSP Paris Sud, BSP 20e, CGT UD75, CNAFAL, CNL, Collectif Logement Paris 14, Collectif «Plus Jamais ça» Paris, collectif Sortir du silence, Collectif 93HB, EVTC St Denis, FASTI, FLC Adeic, la Gamelle de Jaurès, Les Éveillés, MDM IdF, MARDI, MNCP, Pas Sans Nous, SNPES-PJJ/FSU, Stop Précarité, Union Syndicale Solidaire, Watizat …