L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui publient un rapport mercredi, appellent le gouvernement « à mettre en œuvre une politique de la rue au logement » sur les temps « de l’urgence » et « du long terme ».
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3 015 personnes sans solution d’hébergement ont été recensées à Paris dans la nuit du 26 au 27 janvier. Une hausse par rapport à la précédente édition 2022 de la Nuit de la Solidarité.
L’Hébergement social dans l’Aube: un besoin en forte croissance
Malgré une augmentation régulière du nombre de place en Hébergement social (plus de 100 000 places en France), ce nombre se révèle toujours insuffisant pour faire face, dans l’Aube comme presque partout en France, aux besoins sans cesse croissants.
L’Hébergement social est considéré comme une solution temporaire permettant, dans l’Aube, aux personnes précarisées par des difficultés sociales ou contraintes de quitter le logement familiale (femmes victimes de violence par exemple), de trouver un lieu de vie le temps de se reconstruire
A qui s’adresser dans l’Aube pour bénéficier d’un Hébergement social
L’admission à l’aide sociale et à ce titre, à l’Hébergement social, relève du Conseil Général. Dans l’ Aube, la demande de prise en charge peut être déposée auprès du CCAS le plus proche.
On distingue, en fonction des besoins immédiats, dans l’ Aube (10), 3 grandes catégories d’Hébergement social : – Les Centres d’hébergement et de réinsertion Sociale (CHRS) – Les Centres de stabilisation (CHS) – Les Centres d’hébergement d’urgence
Les grands acteurs de l’Hébergement socialdans l’ Aube
Le nombre toujours plus important de personnes en situation de précarité a nécessité de la part de l’Etat, une mise en réseau du dispositif d’accueil. Chaque département a vu la mise en place d’un SIAO (service intégré d’accueil et d’orientation) qui assure la régulation de l’orientation et de l’accès à l’Hébergement social
Le SIAO veille dans l’Aube, à la continuité de la prise en charge et coordonne les acteurs de l’Hébergement social.
Un texte, en cours d’examen au Sénat, pourrait aggraver la situation. Cette proposition de loi, portée par le député Renaissance Guillaume Kasbarian, prévoit de durcir la réglementation sur les squats et d’affaiblir les protections des locataires ayant des impayés de loyer.
Dans son ouvrage De gré et de force, le sociologue Camille François fait un état des lieux inédit de la hausse des expulsions en France. Après 10 ans de travail, il explique comment l’État met dehors des milliers de ménages endettés par an.
Pour les deux associations, il y a urgence à ouvrir les lits vacants dans le centre d’accueil des Ukrainiens, particulièrement en cette période de grand froid. (Image d’illustration) AP – Graham Hughes
Alors que des personnes en situation de grande précarité dorment dans les rues, des dizaines de lits restent vides dans un centre d’hébergement d’urgence parisien destiné à l’accueil de réfugiés ukrainiens. Pour pouvoir y loger des sans-abri, peu importe leur nationalité, les associations Médecins du monde et Utopia 56 ont donc saisi la justice afin qu’elle ordonne à l’État d’ouvrir ces lits vacants à des personnes et des familles sans solution de logement.
Alors qu’une proposition de loi émanant de la majorité souhaite pénaliser encore davantage les personnes mal-logées, des milliers de personnes en France sont contraintes de vivre dans des habitats de fortune : bidonvilles, squats, tentes…
Chaque année, de nombreuses expulsions viennent aggraver leurs conditions de vie déjà extrêmement précaires.
Un sans-abri dans les rues du Mans, le 7 octobre 2021. (GILE MICHEL/SIPA )
Le gouvernement a annoncé fin septembre la suppression de 7 000 places d’hébergements d’urgence en 2023, qui s’ajoutent aux 7 000 déjà supprimées depuis 2020. Une décision qui suscite l’indignation des maires de France.
L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia56
Après 119 jours de mobilisation, les 80 exilés de la place de la Bastille ont été expulsés. Si l’opération conduite par Utopia56 a permis à ces jeunes, pour la plupart des mineurs en recours, de trouver, pour un temps un peu de réconfort, l’association déplore le silence des autorités quant au sort de ces jeunes, « condamnés à l’errance ».
Nous apprenons que Le Centre Départemental de l’Enfance expulse actuellement les Jeunes Majeurs Étrangers des lieux où ils étaient jusqu’alors hébergés.
Ceux-ci se retrouvent donc à la rue et dans la plus grande précarité.
Nous ne pouvons pas accepter cette situation et nous mettrons tout en œuvre pour leur venir en aide.
Nous vous attendons
au 5 rue Charbonnet à Troyes
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L’association Utopia 56 a installé, samedi 28 mai 2022, un campement de mineurs place de la Bastille, à Paris, pour alerter sur le manque de prise en charge de ces jeunes en recours. Crédit : Utopia 56
Un campement de mineurs isolés a vu le jour, samedi, place de la Bastille, à Paris. L’association Utopia 56, à l’origine de l’événement, entend alerter sur la situation des jeunes non reconnus mineurs et qui, dans l’attente du résultat de leur recours en justice, sont sans solution d’hébergement.
Saisi en référé par le Centre communal d’action sociale (CCAS) de Toulouse, le juge administratif enjoint les occupants de l’ancien EHPAD des Tourelles de quitter les lieux. 90 jeunes migrants accueillis depuis 2019 et les associations qui s’en occupent ont 20 jours pour trouver une solution.
Les exilés et la Chapelle Debout occupent les bureaux depuis le 18 avril. / Crédits : Clémentine Eveno
80 exilés et des associations comme le collectif La Chapelle debout occupent des bureaux vides depuis le 18 avril. Parmi eux, des personnes qui ont obtenu l’asile tentent de faire entendre leur droit à un logement décent.
Vue aérienne d’un convoi de déplacés syriens arrivant au complexe résidentiel, construitprès de la ville d’al-Bab, le 9 février 2022 en Syrie afp.com – Bakr ALKASEM
« Quand j’ai appris que nous emménagions dans une maison, je n’y croyais pas »: Maryam al-Hussein, mère de quatre enfants, habite enfin dans un complexe résidentiel financé par Ankara dans le nord de la Syrie, après plus d’un an passé dans des camps de tentes. »