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Selon Human Rights Watch et Amnesty International, ces viols et meurtres ont été perpétrés « avec l’assentiment et la possible participation des forces fédérales éthiopiennes ».
Selon Human Rights Watch et Amnesty International, ces viols et meurtres ont été perpétrés « avec l’assentiment et la possible participation des forces fédérales éthiopiennes ».
Des enquêtes internationales et l’accès aux détenus sont essentiels pour empêcher de nouveaux abus.
(Nairobi) – Les forces de sécurité d’Amhara ont perpétré une vague de détentions massives, de meurtres et d’expulsions forcées de Tigréens dans le territoire du Tigré occidental, dans le nord de l’Éthiopie, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch aujourd’hui.
Les combats dans la région du Tigré, dans le nord de l’Éthiopie, entrent dans leur neuvième mois et pourraient s’intensifier, après que les dirigeants de plusieurs régions éthiopiennes et de sa capitale, Addis-Abeba, ont appelé les habitants, y compris les jeunes, à se mobiliser contre les combattants séparatistes du Tigré. Le conflit a forcé plus de plus de deux millions d’habitants à fuir leurs foyers, et a rendu des millions de personnes dépendantes de l’aide alimentaire. Le gouvernement éthiopien a en outre coupé à plusieurs reprises les services de base dans la région, notamment l’électricité et les communications. Cette mesure – qui s’ajoute aux meurtres, pillages et viols commis par toutes les parties au conflit – a provoqué une crise humanitaire. L’ONU vient de prévenir qu’elle risque de manquer de vivres pour distribuer aux personnes en ayant besoin. Amy Braunschweiger s’entretient avec Laetitia Bader, directrice pour la Corne de l’Afrique auprès de Human Rights Watch, au sujet de la situation désastreuse sur le terrain et de la difficulté de couvrir ce conflit face aux immenses obstacles à l’obtention d’informations en temps réel.
L’Éthiopie a informé le Soudan et l’Égypte du début de remplissage de son barrage géant sur le Nil, provoquant la colère des deux pays en aval sur le fleuve. Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit demain.