Traitements inhumains et dégradants envers les africain⋅es noir⋅es en Tunisie

Le discours raciste et haineux, véritable « pousse-au-crime », prononcé par le Président tunisien n’a fait qu’encourager et accorder un blanc-seing aux graves violences exercées à l’encontre des personnes exilées. C’est bien l’attitude des autorités locales et nationales qui est en cause, laissant libre court aux fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux, mais également aux violences, en toute impunité.

Nombre de témoignages d’associations de la société civile en Tunisie mais aussi de médias étrangers, font état d’interpellations violentes et arbitraires, défenestrations, agressions à l’arme blanche…, une véritable « chasse aux migrant⋅es » et des rafles suivies du renvoi forcé d’un millier de personnes aux frontières avec la Libye ou l’Algérie. Les exilé⋅es originaires d’Afrique subsaharienne sont abandonnés sans assistance ni moyens de subsistance. Traitements inhumains et dégradants, violences physiques: des violations des droits commises par des forces publiques et/ou des milices privées largement documentées, mais qui restent à ce jour sans condamnation pour leurs auteurs de la part des tribunaux ou des autorités étatiques.

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Le 13 juillet 2023

Les organisations signataires ci-dessous dénoncent avec la plus grande vigueur les pressions exercées par l’UE sur la Tunisie dans le cadre d’une coopération inégale et marchandée en vue d’imposer à ce pays méditerranéen sa politique ultrasécuritaire en matière d’immigration et d’asile, au mépris du droit international et des droits des personnes exilées.

Associations :

  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)
  • Action jeunesse du FMAS – Maroc (AJM)
  • Association Femmes plurielles (FP)
  • Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
  • Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)
  • Association des marocains en France (AMF)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs, Meurthe et Moselle, France
  • Association N’aoura, Bruxelles
  • Cedetim / IPAM
  • Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM)
  • Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC)
  • Collectif associatif pour m’observation des élections – Maroc
  • Collectif marocain pour la protection sociale (CMPS)
  • Comité de suivi du forum social maghrébin (FSMAGH)
  • Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Coordination des sans-papiers 75 (CSP-75)
  • Droit ici et là-bas (Diel)
  • Droit au logement (DAL)
  • Droit devant
  • E-Joussour
  • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO)
  • Fédération des associations avec tous.te.s les immigré.e .s (FASTI)
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fondation Frantz Fanon (FFF)
  • Forum des alternatifs Maroc (FMAS)
  • Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (GISTI)
  • Le réseau syndical de la migration au Maroc
  • Riposte internationale (RI)
  • Le Collectif Soumoud 
  • Le Pont de Genève – Suisse
  • Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP)
  • Portail Maghreb Machrek
  • Réseau euro Med France (REF)
  • SOS Migrants ASBL Belgique
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Organisations internationales :

  • Avocats Sans Frontières (ASF)
  • Coordination maghrébine des droits de l’ Homme (CMODH)
  • Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
  • Euromed-Droit – Euromed-Right
  • Migreurop

Syndicats :

  • Confédération française démocratique du travail (CFDT)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Union syndicale solidaire

Partis :

  • Ensemble
  • Mouvement des progressistes (MDP)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

Une experte de l’ONU dénonce le « traitement inhumain » des détenus de Guantanamo


La rapporteuse spéciale sur les droits de l’Homme et la lutte antiterroriste de l’ONU, qui a eu accès à la prison militaire de Guantanamo, a dénoncé, dans un rapport publié lundi, le traitement « cruel, inhumain et dégradant » des 30 derniers détenus. Les États-Unis, eux, ont exprimé leur « désaccord » avec « de nombreuses affirmations » d’un document qui « ne reflète pas la position officielle des Nations unies ».

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Après les murs anti-migrants, les cages à la frontière bulgare

Une image, diffusée par Lighthouse Reports, de la cage utilisée par des gardes-frontières bulgares pour détenir illégalement des réfugiés, sous l’œil de l’agence européenne Frontex. (IMAGE LIGHTHOUSE REPORTS)


Des vidéos, filmées par « le Monde », le collectif Lighthouse Reports et plusieurs médias européens, ont récemment révélé la détention illégale de réfugiés dans une cage en Bulgarie, à la frontière avec la Turquie.

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États-Unis : Des demandeurs d’asile camerounais expulsés ont subi de graves préjudices

La main d’un homme camerounais expulsé des États-Unis, couverte de piqûres d’insectes, repose sur les barreaux d’une cellule de prison dans un commissariat de Douala, au Cameroun, lors de sa détention qui a duré deux semaines en novembre 2020. Il a décrit, de même que deux autres hommes expulsés partageant la même cellule, des conditions de détention sordides : ils dormaient par terre, exposés aux piqûres d’insectes et aux eaux usées s’écoulant des toilettes. © 2020 Privé


Refus d’asile peu fondés ; abus en détention et après l’expulsion.

(Washington) – Les autorités du Cameroun ont soumis des dizaines de demandeurs d’asile expulsés par les États-Unis à de graves violations des droits humains entre 2019 et 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui.

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Pologne : dans les centres fermés, les demandeurs d’asile soumis à des « traitements inhumains et dégradants »

Le centre de détention pour demandeurs d’asile de Wedrzyn a été le théâtre d’une émeute en novembre 2021. Crédit : Capture d’écran Youtube/vidéo de la police de Lubuska


Surpopulation, manque d’hygiène et de soins… après plusieurs visites effectuées dans les centres fermés pour étrangers du pays, le constat du Commissaire polonais aux droits de l’Homme est sans appel. Les conditions de vie y sont désastreuses. Les conséquences sur la santé des exilés, dont celle des enfants, sont déjà visibles.

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