A ne pas manquer la semaine prochaine


Mercredi 17 et jeudi 18 avril

« Après les ruines » spectacle

 


La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne, organise deux représentations du spectacle « Après les ruines » conçu par la compagnie régionale Pardès Rimomin qui a recueilli de nombreux témoignages afin d’aborder le thème du déplacement à travers les points de vue des personnes contraintes de se déplacer mais aussi de celles qui les accueillent.

Le spectacle est une œuvre de fiction mais extrêmement bien documentée, traitée comme du théâtre documentaire presque, et présente sur scène des comédiens, un musicien en live et de la vidéo. C’est dans une forme pluridisciplinaire que sont évoqués les parcours de plusieurs personnages dans leur déplacement et les multiples raisons qui les ont amenés à quitter leur lieu de vie pour un autre (conflit, insécurité, travail, climat, famille…).

Le prix de la place est de 26,00 € (16,00 € pour les plus de 65 ans).

COVOITURAGE POSSIBLE JEUDI 18 AVRIL: NOUS CONTACTER


Troyes : Les deux réfugiés

spectacle par les frères Malas



« En passant du rire aux larmes, cette comédie engagée rend la parole aux migrants recouvrant avec pudeur leur quotidien tragique d’un masque de clown. La dérision n’est cependant pas leur seul moyen de faire passer un message. Et c’est avec nostalgie, le regard hagard, qu’ils évoquent leurs souvenirs et leurs racines. Difficile de n’y voir qu’un jeu d’acteurs tant le vécu est palpable.

 Une pièce qui donne à voir l’exil de l’intérieur »


Au théâtre LE QUAI

5 rue Léon Couturat à Troyes

vendredi 17 novembre 2023 à 20h30

30€ tarif plein, 25€ adhérents (plus que quelques places)

Traitements inhumains et dégradants envers les africain⋅es noir⋅es en Tunisie

Le discours raciste et haineux, véritable « pousse-au-crime », prononcé par le Président tunisien n’a fait qu’encourager et accorder un blanc-seing aux graves violences exercées à l’encontre des personnes exilées. C’est bien l’attitude des autorités locales et nationales qui est en cause, laissant libre court aux fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux, mais également aux violences, en toute impunité.

Nombre de témoignages d’associations de la société civile en Tunisie mais aussi de médias étrangers, font état d’interpellations violentes et arbitraires, défenestrations, agressions à l’arme blanche…, une véritable « chasse aux migrant⋅es » et des rafles suivies du renvoi forcé d’un millier de personnes aux frontières avec la Libye ou l’Algérie. Les exilé⋅es originaires d’Afrique subsaharienne sont abandonnés sans assistance ni moyens de subsistance. Traitements inhumains et dégradants, violences physiques: des violations des droits commises par des forces publiques et/ou des milices privées largement documentées, mais qui restent à ce jour sans condamnation pour leurs auteurs de la part des tribunaux ou des autorités étatiques.

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Le 13 juillet 2023

Les organisations signataires ci-dessous dénoncent avec la plus grande vigueur les pressions exercées par l’UE sur la Tunisie dans le cadre d’une coopération inégale et marchandée en vue d’imposer à ce pays méditerranéen sa politique ultrasécuritaire en matière d’immigration et d’asile, au mépris du droit international et des droits des personnes exilées.

Associations :

  • Agir pour le changement et la démocratie en Algérie (ACDA)
  • Action jeunesse du FMAS – Maroc (AJM)
  • Association Femmes plurielles (FP)
  • Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (ACORT)
  • Association de défense des droits de l’homme au Maroc (ASDHOM)
  • Association des marocains en France (AMF)
  • Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF)
  • Association Khamsa Solidaire Ici et Ailleurs, Meurthe et Moselle, France
  • Association N’aoura, Bruxelles
  • Cedetim / IPAM
  • Coalition internationale des sans-papiers et migrants (CISPM)
  • Coalition marocaine pour la justice climatique (CMJC)
  • Collectif associatif pour m’observation des élections – Maroc
  • Collectif marocain pour la protection sociale (CMPS)
  • Comité de suivi du forum social maghrébin (FSMAGH)
  • Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
  • Coordination des sans-papiers 75 (CSP-75)
  • Droit ici et là-bas (Diel)
  • Droit au logement (DAL)
  • Droit devant
  • E-Joussour
  • Euro-Mediterraan Centrum Migratie & Ontwikkeling (EMCEMO)
  • Fédération des associations avec tous.te.s les immigré.e .s (FASTI)
  • Fédération des tunisiens citoyens des deux rives (FTCR)
  • Fondation Frantz Fanon (FFF)
  • Forum des alternatifs Maroc (FMAS)
  • Groupe d’information et de soutien aux travailleurs immigrés (GISTI)
  • Le réseau syndical de la migration au Maroc
  • Riposte internationale (RI)
  • Le Collectif Soumoud 
  • Le Pont de Genève – Suisse
  • Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH)
  • Ligue des droits de l’Homme (LDH)
  • Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP)
  • Observatoire marocain des libertés publiques (OMLP)
  • Portail Maghreb Machrek
  • Réseau euro Med France (REF)
  • SOS Migrants ASBL Belgique
  • Union des travailleurs immigrés tunisiens (UTIT)

Organisations internationales :

  • Avocats Sans Frontières (ASF)
  • Coordination maghrébine des droits de l’ Homme (CMODH)
  • Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH)
  • Euromed-Droit – Euromed-Right
  • Migreurop

Syndicats :

  • Confédération française démocratique du travail (CFDT)
  • Fédération syndicale unitaire (FSU)
  • Union syndicale solidaire

Partis :

  • Ensemble
  • Mouvement des progressistes (MDP)
  • Nouveau parti anticapitaliste (NPA)
  • Pour une Ecologie Populaire et Sociale (PEPS)

Traversées de la mer : comment la Méditerranée est devenue un cimetière de migrants


Le naufrage, il y a plus de 15 jours, d’un navire transportant plusieurs centaines de migrants ramène à une triste réalité : la mer Méditerranée est devenue, ces dernières années, un cimetière à ciel ouvert pour les candidats à l’exil vers l’Europe. Plus de 27 000 d’entre eux sont portés disparus depuis 2014, après avoir tenté de traverser en bateau. Amara Makhoul, rédactrice en chef du site InfoMigrants, analyse les mécanismes de cette tragédie.  

Qui est l’homme interpellé après l’attaque au couteau d’Annecy ?


Jeudi matin, un homme a agressé au couteau un groupe d’enfants âgés de 22 mois à trois ans sur une aire de jeu d’un parc d’Annecy, dans le sud-est de la France. Que sait-on de l’assaillant de cette violente attaque qui provoque une onde de choc dans le pays ?

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Campagne « Choisissons la solidarité »

« France terre d’asile », « Forum réfugiés » et une coalition d’organisations européennes lancent la campagne « Choisissons la solidarité » pour demander un changement politique réel !

Alors que les initiatives solidaires pour soutenir les personnes exilées se multiplient à travers l’Europe, les pays de l’UE doivent s’engager à les accueillir dignement.

Les personnes exilées sont confrontées à une hostilité politique croissante dans de nombreux pays européens. Des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants sont victimes de renvois sommaires à nos frontières et sont confronté·e·s à des conditions de vie indignes au sein de nos pays.

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Les immigrés et leurs descendants, surexposés au chômage


Les immigrés et leurs descendants sont plus touchés par le chômage que le reste de la population active. À niveau de diplôme, catégorie sociale et âge comparables, les actifs originaires d’Afrique ont un risque près de deux fois plus élevé d’être sans emploi que les personnes sans histoire migratoire.

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À qui profite l’exil ? Une économie de la migration

Communiqué commun sur les mort⋅e⋅s dans la Manche

Après la mort de quatre personnes exilées dans un naufrage dans la Manche, des associations de la société civile et des militant⋅e⋅s du Royaume-Uni, de la France, de la Belgique et d’ailleurs se sont réunies pour commémorer celles et ceux qui sont mort⋅e⋅s et demander la fin immédiate de l’environnement hostile auquel sont confronté⋅e⋅s les exilé⋅e⋅s des deux côtés de la Manche.

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Les gouvernements français et britannique ont annoncé des mesures encore plus sévères à l’encontre des exilé⋅e⋅s.

Ces politiques constituent une attaque contre les personnes forcées de fuir la guerre, les conflits et les persécutions en quête de sécurité, et qui risquent leur vie en mer.

L’histoire continuera à se répéter si les gouvernements britannique et français poursuivent leur politique de fermeture des frontières.

LIRE ICI le communiqué du 21 décembre

Des Iraniens réfugiés en Irak témoignent de la répression dans leur pays

La ville irakienne de Souleymane, très proche de la frontière iranienne, est devenue un refuge à des Kurdes voulant fuir le régime de Téhéran. Ici, des travailleurs iraniens attendent la proposition d’un travail à la Place des travailleurs, devant la Grande mosquée de la ville, le 5 octobre 2022. © Shwan Mohammed / AFP


En Iran, les opposants au régime ont compté dimanche 11 décembre plus de 485 victimes du régime depuis le décès de Mahsa Amini, il y a près de trois mois, et plus de 18 000 manifestants arrêtés. La moitié en seraient kurdes. Ceux-ci font parfois le choix de l’exil, notamment en Irak, où la frontière est ouverte pour fuir cette répression. Rencontre avec deux réfugiés iraniens dans la ville de Souleymane, à 40 kilomètres de la frontière iranienne.

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Droits de l’homme en Algérie

En Algérie, pour les militants des droits humains, l’exil ou la prison

Les militants Saïd Salhi, Aïssa Rahmoune et Salah Dabouz ont fui en France et en Belgique pour échapper à l’emprisonnement et sauver leur vie. Ils racontent ce qui les a poussés à partir alors que l’Algérie passe son Examen périodique universel au Conseil des droits de l’homme, à Genève.

Saïd Salhi chez lui en Belgique, le 8 novembre 2022.

Même lui est parti. Lui qui a été de toutes les manifs, de toutes les marches, de toutes les luttes. Lui qui prenait le micro pour dénoncer le système, les arrestations perpétuelles de militants, les tortures en prison… Saïd Salhi, emblématique vice-président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) a fui son pays. « Je n’avais jamais pensé quitter l’Algérie », souffle-t-il.

Journalistes, magistrats, avocats et militants des droits humains partent ou tentent de partir. La fermeture et la répression sont telles que plus rien n’est faisable sans risquer l’arrestation, alors nous nous exilons pour parler et agir d’ailleurs. »

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Un peu de beauté et d’espoir…

Festival Un Temps pour Elles : pour que les compositrices ne soient plus  les oubliées de l'histoire musicale


Festival Un Temps pour Elles : pour que les compositrices ne soient plus les oubliées de l’histoire musicale






Les couleurs de l’exil

Prince, les chimères de l’exil

Documentaire LCP



Chaque jour un jeune homme, une jeune femme, un enfant tombe sur les routes du rêve, de l’Afrique à l’Europe. C’est comme une hémorragie qui ne pourrait s’arrêter, le sang coule sans cesse, de plus en plus. Ni les images des camps en Europe, ni les récits des « Retournés », ceux qui reviennent après l’exil, n’y font rien. On les méprise ceux-là. Il faut partir, ou faire partir son enfant. Parfois l’enfant décide seul de partir. Qui lui a soufflé dans l’oreille que c’était possible, qui lui a mis ces rêves dans la tête ? Comment lutter contre ce qui est devenu un fléau en Afrique et un problème en Europe ?

« Une situation absurde » : la galère des étudiants africains en France après avoir fui l’Ukraine

© Bernat Armangue, AP | Des Ukrainiens et des résidents étrangers attendent des trains à la gare de Lviv pour fuir l’Ukraine, le 28 février 2022. Quelques semaines plus tard, des étudiants étrangers rencontrent des difficultés administratives pour pouvoir poursuivre leurs études et leur vie en France.


Depuis le début de la guerre en Ukraine, la France a accueilli plus de 50 000 réfugiés, leur permettant d’avoir une protection temporaire ouvrant droit à un travail ou à des aides sociales et médicales. Mais les étudiants étrangers en exil ont été exclus de ce dispositif, et se trouvent aujourd’hui dans une situation complexe qui risque de mettre en péril leur cursus universitaire et leurs parcours professionnels. Témoignages.

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Onze ans de guerre en Syrie : paroles de Syriens exilés à Chypre

Mahmoud vient d’Alep. Il rêve d’obtenir l’asile en Europe et de faire venir sa femme et ses enfants. Crédit : Noé Pignède/RFI


En Syrie, les révolutionnaires célèbrent, ce mardi 15 mars, les 11 ans du début du mouvement de contestation contre Bachar el Assad. Onze ans plus tard, la guerre et la crise économique continuent de pousser les Syriens sur les routes de l’exil. Rencontre avec certains d’entre eux, venus tenter leur chance à Chypre.

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Fuir l’Ukraine de toute urgence : ces hommes et ces femmes qui laissent leur vie derrière eux

Des personnes venues d’Ukraine attendent de pouvoir passer en Pologne, près de la ville de Medyka, jeudi 24 février. Crédit : Reuters


Face à l’invasion russe en Ukraine, des habitants en proie au doute et à la panique indiquent à InfoMigrants chercher désespérément des moyens de quitter le pays. Mais la fuite vers les frontières est semée d’embûches.

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Enquête sur le calvaire des 39 migrants vietnamiens morts dans un camion à Londres

Les visages des 39 victimes retrouvées dans un camion frigorifique à côté de Londres © AFP / Essex Police


Deux ans après la mort de 39 migrants vietnamiens retrouvés dans un camion frigorifique à Londres, la Cellule investigation de Radio France a pu reconstituer le cauchemar vécu par ces candidats à l’exil.


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Amadou, migrant congolais parti à Mayotte : « Je me disais que j’allais finir noyé dans la mer et mangé par les poissons »

La traversée des Comores à Mayotte se fait en kwassa kwassa, des petits canots de pêche en bois. Crédit : Préfet de Mayotte/Twitter


Employé dans une association de défense des droits des femmes, Amadou, menacé de mort, a été contraint de fuir la République démocratique du Congo. Après un court exil en Tanzanie, il décide de prendre la mer pour Mayotte, sur les conseils de ressortissants comoriens. Au bout de deux tentatives avortées, il finit par atteindre son but, au péril de sa vie.

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« Nous sommes aussi des artistes » : exilés et Calaisiens exposent ensemble leurs œuvres

Un collectif d’habitants et de personnes exilées dans le Calaisis a lancé « Nous sommes aussi des artistes », une exposition artistique issue d’ateliers hebdomadaires. Une façon de « faire un pied de nez au statut de migrant » et de « sortir de l’urgence », raconte l’association Shanti à l’initiative du projet.

Oeuvre de Mohamed Youssef dans le cadre de l'exposition "Nous sommes aussi des artistes", septembre 2021. Crédits : association Shanti
Œuvre de Mohamed Youssef dans le cadre de l’exposition « Nous sommes aussi des artistes », septembre 2021.

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