Guerre dans la bande de Gaza : ce que l’on sait des bombardements israéliens, qui interrogent sur l’avenir du cessez-le-feu.
Plus de 100 Palestiniens ont été tués par ces frappes, selon les hôpitaux de Gaza et la défense civile. L’armée israélienne dit avoir réagi à une attaque du Hamas dans laquelle un de ses soldats a été tué, mardi.
Cisjordanie 2025 : la phase finale de la barbarie du colonialisme israélien.
Alors que le monde fait semblant de regarder vers Gaza où un cessez-le-feu factice n’a de cesse d’être violé par le régime génocidaire israélien, la Cisjordanie s’enfonce dans une nuit sans fin, tous les jours un plus rongée par le cancer du colonialisme sioniste et ses attaques insidieuses et barbares. Derrière les check-points, les routes de contournement et les drapeaux bleus et blancs qui se multiplient sur les collines, une colonisation violente et systématique poursuit son œuvre : celle d’un effacement progressif du peuple palestinien de sa propre terre à grand coups de harcèlement par les colons, de pogroms, de pillages, de vols, de spoliations et même de meurtres.
Comment va se dérouler la deuxième phase du plan de paix à Gaza, concocté en partie par le président américain Donald Trump ? Le groupe palestinien Hamas et Israël ont entamé des discussions préliminaires, alors que les négociations étaient suspendues depuis la semaine dernière pour laisser la première phase s’appliquer plus sereinement. Car cette deuxième phase s’annonce encore plus compliquée, abordant la gouvernance de Gaza, le « Conseil de paix » présidé par Donald Trump et Tony Blair, le désarmement du Hamas.
A peine une semaine après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dans la bande de Gaza, la situation reste extrêmement instable. Le régime génocidaire israélien continue de mener des opérations militaires sporadiques dans l’enclave palestinienne, en violation totale de l’accord. Dans le même temps, l’aide humanitaire reste extrêmement limitée, d’après des organisations et le personnel de santé sur place.
Les termes de l’accord entre le mouvement islamiste et l’Etat hébreu prévoyaient que tous les otages, vivants ou morts, seraient remis dans les soixante-douze heures suivant la mise en application du cessez-le-feu. Dix-neuf dépouilles manquent encore.
« On ne sait pas qui est encore en prison et qui est mort »
Et voilà. Les captifs israéliens ont été libérés après deux ans passés entre les mains du Hamas. Parmi eux, il y a des soldats qui étaient stationnées dans les postes militaires de la périphérie de Gaza. Tout le monde est content. Leurs familles sont contentes, les Israéliens sont contents, Trump est content, l’Occident est content. Tout le monde est content parce que vingt personnes ont été libérées. Les captifs israéliens ont raconté comment ils ont été déplacés plusieurs fois, dans des tunnels, dans des conditions de détention terribles d’après eux. Les discours et les commentaires, en Israël et en Occident, se félicitent de la libération des otages, qui était une priorité. Les dirigeants politiques parlent de la grande fête du retour des captifs à la maison. Mais on les entend moins se réjouir de la fin de la guerre. On ne parle plus du génocide que nous avons vécu. On fait mine d’oublier que sur les près de 2 000 Palestiniens libérés par Israël en échange de ces vingt Israéliens, 1 718 ont été enlevés pendant les deux ans d’invasion de Gaza.
Pendant que Trump vante son plan de paix pour Gaza, en Cisjordanie, les attaques de colons contre des Palestiniens se poursuivent. Face aux violences, des volontaires internationaux et israéliens tentent de soutenir villageois et cultivateurs.
Le collectif aubois pour la Paix a organisé un nouveau rassemblement ce samedi matin pour délivrer un message de paix mais aussi d’indignation pour ce conflit qui a provoqué la mort de trop nombreux innocents et innocentes.
Depuis le début de celui-ci, plus de 200 journalistes ont été tués par l’armée israélienne. Les journalistes internationaux risquent leur vie en se rendant dans l’enclave palestinienne. Outre la famine qui sévit à Gaza, il faut signaler aussi qu’au moins 21 000 enfants sont devenus handicapés depuis octobre 2023, à cause de la guerre menée par l’Etat israélien, selon l’O.N.U. Il est plus que temps que ce conflit cesse.
Une centaine de sympathisantes et sympathisants étaient présents, ainsi que les organisateurs : C.G.T., Ligue des Droits de L’Homme, M.R.A.P., Greenpeace, A.G.U.I., Libre Pensée, Collectif Louise Michel, Parti Communiste, Parti Ouvrier Indépendant , La France Insoumise, Génération.s, Solidaires, F.S.U.
Le lendemain, dimanche 7, une journée festive au bénéfice du Secours Islamique était organisée au Parc des Prés de Lyon à La Chapelle Saint-Luc.
Agnès a joué le rôle d' »envoyée spéciale » et nous a adressé un message pour nous faire partager ses impressions. Merci à elle.
« …/… Sous un soleil resplendissant, et à l’ombre des grands arbres, belle ambiance très bon enfant, nombreux stands dont héné, goodies, jeux pour les gosses, boissons, gâteaux, crêpes, pizzas et merguez, un peu de musique aussi. Ribambelle de gamins courant partout, et sourires partagés. C’était presque « Un dimanche à la campagne ». Un chouette moment de convivialité. J’y ai retrouvé une petite brochette de militants (jeunes essentiellement, mais pas que), et quelques isolés aussi, ce qui entretient la camaraderie!
Rien de particulièrement « religieux », tout était, sur la base du bénévolat de mamans dévouées et de jeunes, au bénéfice du Secours Islamique. Ambiance kermesse, pas du tout « communautaire » sauf le fait que les « racisés » étaient nettement majoritaires. Normal : c’est leur quartier!
Discuté avec le monsieur qui tenait la cagnotte: ils agissent sur place en partenariat avec la Jordanie, essentiellement pour l’eau potable et les aliments …/… »
Partager la publication "Halte aux massacres. Pour une paix juste et durable"
Israël a mené des frappes dans la bande de Gaza et menace de lancer une opération baptisée « Plan de l’enfer ». Élaboré par le gouvernement du Premier ministre Benyamin Netanyahu, ce plan comprend également la suspension de l’aide humanitaire. C’est déjà le cas depuis hier, dimanche 2 mars. Mais aussi d’arrêter l’approvisionnement en électricité à Gaza et le déplacement vers le sud des populations tout juste rentrées dans le nord. Ce plan prévoit aussi une reprise des combats à grande échelle.
Israël bloque la livraison de l’aide à Gaza pour faire plier le Hamas sur la suite du cessez-le-feu
La décision a été dénoncée par l’ONU, alors que le groupe islamiste rejette le compromis israélo-américain proposé pour prolonger la première phase de l’accord.
Partir ou rester pour mourir – Voix de Palestinien·nes
En regardant des images de jeunes gens tirer des cadavres de sous les décombres à Gaza, une seule interrogation nous taraude : que s’est-il passé pour que nous en soyons là ? Cette situation qui dure depuis bien longtemps nous fait penser aux paroles de Malcolm X : « Si vous n’êtes pas vigilants, les journaux vous apprennent à détester les opprimés et à aimer ceux qui les oppriment. »
Après le déblocage des négociations entre Israël et le Hamas dimanche soir, des milliers de Gazaouis retournent dans le nord de l’enclave ce lundi 27 janvier. «Une victoire», pour le mouvement islamiste palestinien.
Ce samedi matin, place Jean Jaurès à Troyes, une cinquantaine de manifestants se sont rassemblés pour appeler à la paix en Palestine. Bien qu’un accord de cessez-le-feu entre le Hamas et le gouvernement israélien ait été annoncé le dimanche 19 janvier, le Collectif aubois pour la paix en Palestine reste vigilant : « Certes, on se réjouit du cessez-le-feu qu’il y a depuis quelques jours, mais on craint que ce soit un cessez-le-feu très court. Du coup, il faut qu’on maintienne la pression, qu’on se fasse entendre, pour que ce cessez-le-feu dure le plus longtemps possible. », explique David Durlot, membre du collectif.
Le collectif, composé de diverses associations et syndicats (la CGT, la Ligue des Droits de l’Homme, La France insoumise, La Libre Pensée, le MRAP, Greenpeace, AGUI, le collectif Louise-Michel, le Parti communiste, le Parti ouvrier indépendant, Génération.s, Solidaires et la FSU), entend poursuivre son action et diffuser un message de paix : « Ça peut paraître être une goutte d’eau dans l’océan, mais pour citer Pierre Rabhi, c’est le colibri qui fait son travail. », affirme Sylvie Garet, membre du collectif.
Pour rappel, 15 mois après le début du conflit, l’Unicef dresse un bilan provisoire de 47 161 morts, dont plus de 14 500 enfants et 111 166 blessés.
Extrait du journal de bord de Rami Abou Jamous pour Orient XXI.
Au quatrième jour du cessez-le-feu, les Gazaouis ont toujours un grand sentiment de soulagement. Mais beaucoup d’entre eux semblent comme anesthésiés. Surtout ceux qui pouvaient se déplacer, et qui ont trouvé leur maison totalement détruite. Pendant la guerre, les habitants de Rafah avaient bien entendu parler de « destructions massives », mais ils ne s’attendaient pas du tout à ce qu’ils ont trouvé. C’est comme la ville du Havre en France, après la Deuxième guerre mondiale : plus rien ne reste, même pas les routes. Les municipalités ont commencé à dégager les décombres pour les faire réapparaître. Mais vu d’en haut, pour l’instant, on ne voit que des carrés noirs et blancs, des blocs de décombres, même pas des carcasses de bâtiments. La quasi-totalité des habitations a été aplatie.
Une vidéo montre les traces d’une « fouille à nu » des Palestiniens par Israël à Jabalia
Un journaliste a documenté un site à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où entre 150 et 200 Palestiniens auraient été forcés de se déshabiller jusqu’à leurs sous-vêtements avant d’être arrêtés par les forces israéliennes.
L’opération GAZA des VISAGES est une campagne internationale pour re-humaniser les Palestiniens lorsque les médias mainstream n’en font que des nombres.
Un groupe international d’artistes et de citoyens bénévoles réalise des portraits avec photos, noms et contexte avec les Palestiniens martyrisés et les plus de 2 millions d’otages enfermés dans un blocus inhumain par Israël. Ces portraits sont disponibles ici en une série de films courts et en images fixes pour être diffusés sur les réseaux et imprimés au format A3 en vue de veillées de sensibilisation, partout où ce sera possible avec le mot d’ordre (si possible écrit à la lueur des bougies) :
CESSEZ LE FEU IMMÉDIAT À GAZA ET EN PALESTINE!
Chacun-e pourra adapter les slogans en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.
Chacun peut participer en nous envoyant des photos avec des noms et des histoires comme sur cette image.
Des photos des noms et des histoires des martyrs mais avant d’être défigurés par la mort.
des photos des noms et des histoires des vivants avec un message écrit court qu’ils veulent adresser au monde.
Comme dit le proverbe arabe : “Une seule main ne peut pas applaudir…”
L’armée israélienne a annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie.
La ville de Jénine, en Cisjordanie occupée, continue d’être l’objet d’une opération militaire israélienne. « La situation est très difficile. L’armée d’occupation a rasé au bulldozer toutes les routes menant au camp de Jénine et à l’hôpital », a décrit le gouverneur de la ville, Kamal Abu Rub. « Il y a des tirs et des explosions. Un avion survole la zone », a-t-il ajouté, faisant état de nombreuses arrestations. Suivez notre direct. L’armée israélienne avait annoncé mardi avoir « lancé une opération antiterroriste » dans cette ville du nord de la Cisjordanie, territoire occupé par Israël depuis 1967. Mercredi, elle a affirmé avoir « frappé plus de dix terroristes » au cours de l’opération. Suivez notre direct.
« Ils ont commencé à tirer sur des gens dans la rue » : en Cisjordanie occupée, une opération militaire israélienne vise le camp de réfugiés de Jénine
Depuis mardi, les forces de sécurité israéliennes ont lancé l’opération « Mur de fer » à Jénine, en Cisjordanie occupée.
La troupe poursuit son déploiement au Liban-Sud, alors que l’armée israélienne multiplie ses exactions
L’armée israélienne poursuit ses opérations de ratissage de villages frontaliers du Liban-sud, particulièrement à Taybé, Markaba, Rab-el-Thalatine, Houla et Aïta el-Chaab.
A Gaza, après la trêve, le lourd bilan des destructions en 6 chiffres
Si la trêve apporte un véritable répit aux habitants de la bande de Gaza, le retour à une vie normale reste incertain : plus de 15 moins de guerre ont rendu le territoire pratiquement inhabitable. Bâtiments, routes, écoles… Un bilan chiffré permet de mesurer l’ampleur des destructions.
Accord de cessez-le-feu à Gaza : un répit mais pas la fin de l’occupation coloniale
Le 15 janvier 2025, le Qatar a annoncé un accord de cessez-le-feu entre le régime israélien et le Hamas. Cet accord tant attendu, conclu sous la médiation du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis, promettait de mettre fin à 15 mois d’assaut génocidaire sur Gaza, au cours desquels les forces israéliennes ont tué au moins 64 260 Palestiniens et réduit une grande partie de la bande de Gaza à l’état de ruines. Après quelques tensions qui ont suivi l’annonce de l’accord, notamment une accusation d’Israël selon laquelle le Hamas revenait sur certaines parties de l’accord, le cessez-le-feu est entré en vigueur quelques heures après le début prévu, le 19 janvier. Jusqu’au dernier moment, le régime israélien a continué à bombarder Gaza sans discontinuer.
« Le génocide perdurera malgré l’arrêt des combats »
Trêve à Gaza : « À tout moment, tout peut capoter »
Le cessez-le feu à Gaza peut-t-il durer ? Après quinze mois de frappes et de destructions systématiques qualifiées de génocide par de nombreuses ONG, quel avenir pour Gaza, la Cisjordanie et la Palestine ? Que veulent Nétanyahou et Trump, de retour aux affaires ? Notre émission spéciale.
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Israël a menacé mercredi d’intensifier encore ses frappes sur Gaza, où 25 personnes ont été tuées depuis le passage à l’année 2025, selon les secours du territoire palestinien, qui s’inquiètent de la situation humanitaire déjà critique après plus d’un an de guerre.
Netanyahu demande un nouveau report des audiences de son procès pour corruption
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé un nouveau report, cette fois de deux semaines, des audiences programmées dans le cadre de son procès pour corruption, en invoquant sa récente hospitalisation suite à une opération de la prostate, ont rapporté vendredi plusieurs médias israéliens, dont Haaretz.
« Quand on se noie, on s’accroche à une brindille. »
L’humeur générale, ces temps-ci, est à l’optimisme. Les gens veulent croire qu’un cessez-le-feu est proche. Et je les comprends. Ils ont tellement envie que la guerre s’arrête. Ils s’appuient sur les déclarations de Trump, qui a dit que ce serait l’enfer si la guerre ne s’arrêtait pas. On les voit comme un message adressé aux Palestiniens, et spécialement au Hamas, mais aussi à Nétanyahou. Les commerçants, eux aussi, semblent anticiper un arrêt de l’agression israélienne : ils commencent à baisser les prix, car ils veulent écouler leurs stocks pour faire place aux marchandises qui devraient entrer en quantité après le cessez-le-feu. Même le prix des cigarettes, importées en contrebande, a baissé. Le prix des cigarettes est devenu la boussole des marchés de Gaza.
L’optimisme est alimenté par les fuites dans les médias, qui parlent d’un rapprochement des positions israéliennes et de celles du Hamas, de concessions de part et d’autre. Je suis heureux de sentir que pour la première fois depuis quatorze mois les gens sont dans un état d’esprit positif, quelle que soit la difficulté des négociations. Comme on dit chez nous, quand on se noie, on s’accroche à une brindille.
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Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail , contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.
Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.
Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement
Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.
Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?
14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes
Samedi 7 décembre : marche pour la Paix
Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine
Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès
Partager la publication "Mobilisations à Troyes cette semaine"
Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail , contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.
Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.
Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement
Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.
Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.
Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?
14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes
Samedi 7 décembre : marche pour la Paix
Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine
Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès
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Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé pro-iranien. Tôt mercredi, l’armée libanaise a dit « prendre des mesures » pour se redéployer dans le sud du Liban, alors que des milliers de déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Suivez notre direct.
Cessez-le-feu au Liban : « Nous avons avalé des images de destructions massives et de corps d’enfants pulvérisés. Je me sens poudre »
Exilée à Paris, l’écrivaine et journaliste libanaise Rita Bassil fait le récit de cette nuit passée où a commencé l’arrêt des bombardements et de son propre départ de Beyrouth sous les bombes. Elle décrit des vies, des corps et des habitations en ruines.
Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre »
Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis monté dans la bétaillère qui sert de transport en commun, pour aller travailler à la Maison de la presse. Ce n’était pas un jour comme les autres. Il pleuvait et le vent soufflait fort. C’était une pluie modérée qui a duré deux ou trois heures, pas l’un de ces déluges qui peuvent durer une journée entière pendant l’hiver à Gaza. Mes compagnons de voyage se plaignaient pourtant et maudissaient la pluie. C’est la première fois de ma vie que j’entendais des Gazaouis protester contre l’eau qui tombe du ciel.
Partager la publication "Des milliers d’habitants du sud du Liban sur la route du retour à la faveur du cessez-le-feu"
80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.
Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »
Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone
assiégée :
« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »
Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »
RFI 21/10/2024
Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches
après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.
« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».
A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »
Muhad a déjà subi douze opérations.
RFI, publication du 22/10/24
Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant
ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza
C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.
NOUVEL OBS 03/10/2024
Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de
Ramallah, en Cisjordanie :
« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »
L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban
Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.
Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.
Partager la publication "Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes"