À Gaza, la Défense civile fait état d’au moins 22 morts dans une frappe israélienne



Au moins 22 personnes, dont des femmes et des enfants, ont été tuées dans une frappe israélienne dans le nord de Gaza, mercredi, selon la Défense civile de l’enclave palestinienne.



Israël. BNP Paribas, fidèle alliée de la colonisation


La banque française est en tête des institutions européennes finançant des sociétés impliquées dans la colonisation israélienne selon le dernier rapport Don’t Buy Into Occupation (DBIO). Elle a aussi octroyé des prêts au géant israélien de la défense Elbit Systems, impliqué dans des crimes de guerre à Gaza et au Liban.

Mobilisations à Troyes cette semaine

 


Jeudi 5 décembre : grève de la Fonction publique.

Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail ,  contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.

Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.

 

Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement

Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.

Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?

14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes


Samedi 7 décembre : marche pour la Paix 

Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès

 

 

Mobilisations à Troyes cette semaine

 


Jeudi 5 décembre : grève de la Fonction publique.

Contre les jours de carence, pour des salaires décents et l’amélioration des conditions de travail ,  contre le mépris des gouvernants à l’encontre des enseignants.

Mobilisation intersyndicale: départ de la Maison des Syndicats (Bd du 1er RAM) à 13h30 en direction de la préfecture.

 

Vendredi 6 décembre: «Homo migrans», de la sortie d’Afrique au grand confinement

Le SNUIPP/FSU10 organise un stage de formation syndicale avec Jean-Paul Demoule, archéologue et préhistorien français, professeur émérite de protohistoire européenne à l’université Paris-1 Panthéon-Sorbonne.

Peuvent participer toutes les enseignantes et enseignants, syndiqués ou non, ainsi que celles et ceux qui se sentent concernés par les migrations, c’est-à-dire nous toutes et tous.

Aucune des grandes nations d’Europe n’a connu de peuplement homogène et stable, quels que soient les romans nationaux qu’elles se sont inventés. Depuis les déplacements du paléolithique jusqu’aux concentrations urbaines actuelles, nous n’avons cessé de cheminer, de migrer. Pourtant, avec la disparition des peuples nomades et la généralisation du télétravail, nous n’avons jamais été aussi peu mobiles. Les migrations économiques ou politiques continueront, elles, tant qu’il y aura des guerres, des dictatures et des catastrophes climatiques. Mais, au fond, qui a vraiment peur des migrations à part Moussa Retailleau ?

14h à 16h30 Bar associatif Expression Libre, 33 avenue Marie de Champagne, Troyes


Samedi 7 décembre : marche pour la Paix 

Pour un cessez-le feu absolu et permanent sur tous les fronts, l’arrêt immédiat des livraisons d’armes, la suspension de l’accord UE-Israël, la reconnaissance de l’Etat de Palestine

Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès

 

 

Liban: les violations israéliennes de l’accord de cessez-le-feu fragilisent davantage la trêve



L’armée israélienne a annoncé avoir attaqué des infrastructures militaires du Hezbollah près de points de passages frontaliers entre la Syrie et le Liban, qui étaient, selon elle, « activement utilisées » par le parti chiite pour « transférer des armes ». Ce raid illustre la fragilité du cessez-le-feu conclu entre le Liban et Israël le 27 novembre après deux mois de guerre ouverte, qui a fait 3 900 morts et près de 17 000 blessés au pays du cèdre.



Le Liban en sursis


Cessez-le-feu au Liban : des dizaines de milliers de déplacés regagnent le Sud du pays, mais l’avenir reste incertain. Comment ces deux mois de guerre ouverte ont-ils redéfini les rapports de force et les relations diplomatiques dans la région ?

Une trêve bien fragile au Liban et aucune avancée pour Gaza



« Netanyahou n’a aucune envie de jouer le rôle d’un artisan de la paix »
.

Aucune avancée à prévoir sur Gaza, aucune garantie d’une paix durable au Liban…

Des milliers d’habitants du sud du Liban sur la route du retour à la faveur du cessez-le-feu



Un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah est entré en vigueur mercredi tôt au Liban, après plus d’un an d’hostilités transfrontalières et deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le mouvement libanais armé pro-iranien. Tôt mercredi, l’armée libanaise a dit « prendre des mesures » pour se redéployer dans le sud du Liban, alors que des milliers de déplacés ont commencé à rentrer chez eux. Suivez notre direct.



Cessez-le-feu au Liban : « Nous avons avalé des images de destructions massives et de corps d’enfants pulvérisés. Je me sens poudre »


Exilée à Paris, l’écrivaine et journaliste libanaise Rita Bassil fait le récit de cette nuit passée où a commencé l’arrêt des bombardements et de son propre départ de Beyrouth sous les bombes. Elle décrit des vies, des corps et des habitations en ruines.



Gaza : « La soif et la pollution de l’eau sont utilisées comme arme de guerre »


La guerre d’Israël dans la bande de Gaza bafoue un des droits fondamentaux : l’accès à l’eau. Cette « instrumentalisation de l’eau » a de lourdes conséquences sur les Gazaouis, déplore l’auteur de cette tribune.



« Je vais vendre ma bibliothèque pour survivre »

Le journal de Rami Abou Jamous


Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis monté dans la bétaillère qui sert de transport en commun, pour aller travailler à la Maison de la presse. Ce n’était pas un jour comme les autres. Il pleuvait et le vent soufflait fort. C’était une pluie modérée qui a duré deux ou trois heures, pas l’un de ces déluges qui peuvent durer une journée entière pendant l’hiver à Gaza. Mes compagnons de voyage se plaignaient pourtant et maudissaient la pluie. C’est la première fois de ma vie que j’entendais des Gazaouis protester contre l’eau qui tombe du ciel.

Ce matin à Troyes



80 personnes ce matin à Troyes pour apporter des témoignages qui ont touché les esprits comme les coeurs, pour exiger enfin une paix juste et durable avec pour préalable l’arrêts des livraisons d’armes et un cessez-le-feu immédiat et définitif à Gaza comme au Liban.


Alors que plus de 42 600 personnes ont été tuées à Gaza depuis un an, l’État hébreu intensifie ses bombardements sur le territoire depuis le 6 octobre. En plus d’une double offensive contre le Nord, l’armée israélienne y impose un siège militaire total : aucune aide humanitaire n’y est entrée depuis le début du mois. Cela pour « empêcher le Hamas d’en reprendre le contrôle »

  • Ecoutez la voix de Nasser qui a quitté le Nord de la bande de Gaza, zone

 assiégée : 

« Ce qui nous arrive dans le nord n’est pas anodin. Des familles entières sont tuées. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Où sont les droits de l’homme ? »

Dans le même temps, Israël bloque toujours l’aide humanitaire dans cette zone, les hôpitaux sont privés d’électricité, les blessés laissés sans soins. Sur place, il n’y a plus d’eau, plus de nourriture, plus de médicaments, explique Sam Rose, directeur adjoint des affaires de l’Unrwa à Gaza : « Aucune aide n’a pu être acheminée là-bas depuis deux ou trois semaines alors que des centaines de milliers de personnes y sont encore bloquées »

RFI 21/10/2024

  • Ecoutez la voix de Muhad, 12 ans, amputé du bras et de la jambe gauches

après qu’une roquette est tombée sur la maison familiale, à Jabaliya, en avril 2024.

« Mon frère est mort sur le coup, à un mètre de moi ».

A son réveil à l’hôpital, dans le Nord de Gaza, il crie inlassablement le nom de son frère Khalil « Les gens pensaient que j’étais fou, je n’acceptais simplement pas que Khalil ait été tué »

Muhad a déjà subi douze opérations.

RFI, publication du 22/10/24

  • Ecoutez la voix de Rabi Amou Jamouz, fondateur de GAZAPRESS évoquant

ce qui se passe aujourd’hui à Jabaliya, au nord de la bande de Gaza

C’est la non-vie. Des familles entières sont massacrées dans le bombardement de leur immeuble. Vingt personnes, trente personnes. Ceux qui ne meurent pas sous les bombes meurent de faim. Je n’arrive pas à supporter cette oppression, cette humiliation. Nous sommes exterminés par une machine de guerre sans pitié. Et ce sentiment que tout le monde nous regarde, et que personne ne bouge… Ce sentiment de ne pas être humain. Pourquoi subissons-nous tout cela sous les yeux de ce monde qui prétend représenter la démocratie, la liberté, les droits humains ? Ce monde qui n’a que ces mots à la bouche, les droits de l’homme, les droits des femmes, les droits des enfants et même les droits des animaux.

NOUVEL OBS 03/10/2024

  • Écoutez la voix de l’écrivain palestinien, Atef Abu Saïf qui écrit de

Ramallah, en Cisjordanie :

« Nous essayons d’échapper à la guerre, mais la guerre ne nous quitte jamais. Elle nous hante. Elle saute sur la table et tape du pied chaque fois que nous essayons de penser à notre propre vie. Elle nous rappelle que nous ne formons plus une seule famille, au même endroit, que nous sommes dispersés sur différentes terres, sans pouvoir nous rejoindre. Elle nous rappelle que nous n’avons as de réponse à la question : Nous reverrons-nous un jour ? »

NOUVEL OBS 03/10/2024    

Guerre à Gaza: 70% des victimes du conflit sont des enfants ou des femmes, selon un rapport de l’ONU


Les femmes et les enfants représentaient « près de 70% » des morts dans la bande de Gaza sur la période novembre 2023 à avril 2024, affirme l’ONU, le vendredi 8 novembre, après une minutieuse vérification d’un décompte partiel des victimes de la guerre menée par Israël contre le Hamas.



Tania Saleh chante et dessine les jeux d’enfants




En ces temps de génocide et de destruction au Proche-Orient, Jeu d’enfants de Tania Saleh arrive comme une pulsion de vie au milieu d’un paysage dominé par la mort et la souffrance. Une œuvre — car il ne s’agit pas juste d’un album musical — dédiée aux enfants, sans concession sur le plan artistique.


Le Liban accuse Israël de «refuser» tout cessez-le-feu après de nouvelles frappes



Après plus d’un mois de conflit entre Israël et le Hezbollah, les émissaires américains ont rencontré le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahu pour essayer de trouver une solution vers un accord de cessez-le-feu entre les deux parties. Mais ce vendredi, la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, a été à nouveau visée par des frappes israéliennes.



L’OMS condamne une attaque israélienne contre un hôpital de Gaza, le nord d’Israël sous la menace


Le patron de l’OMS a condamné, jeudi, une nouvelle attaque israélienne sur l’hôpital de Kamal Adwan, dans le nord de Gaza, qui a fait des blessés et causé d’important dégâts. Au moins 39 Palestiniens ont été tués dans des frappes israéliennes dans le nord de Gaza. Côté israélien, sept civils ont été tués par des roquettes tirées depuis le territoire libanais sur la ville de Metoula, dans le nord du pays.



La vaccination contre la polio reprendra samedi au nord de Gaza, annonce l’OMS


Les demandes des Etats-Unis ont été entendues. La campagne de vaccination contre la polio doit reprendre samedi 2 novembre dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé le patron de l’Organisation mondiale de la santé vendredi. « Nous sommes assurés de la pause humanitaire nécessaire dans la ville de Gaza pour mener à bien la campagne », écrit Tedros Adhanom Ghebreyesus sur le réseau social X



L’économie d’Israël mise à mal par les guerres à Gaza et au Liban


Le gouvernement israélien a présenté jeudi 31 octobre son projet de budget pour 2025, un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses publiques et une hausse d’impôts pour faire face à un effort de guerre sans précédent. Car les différents conflits menés par Israël pèsent sur l’économie du pays.



La censure israélienne


Le témoignage de Rami Abou Jamous, journaliste qui a reçu, pour son « Journal de bord à Gaza », deux récompenses au Prix Bayeux pour les correspondants de guerre, dans la catégorie presse écrite et prix Ouest-France et un autre pour le reportage « Gaza, fuir l’enfer ».



De l’importance des récits médiatiques


Depuis octobre 2023, les frappes israéliennes sur le Liban ont tué plus de 2.700 personnes – dont 1.600 au cours des cinq dernières semaines –, blessé 13.000 et déplacé 1.3 million, soit le cinquième d’une population dont 82% vit sous le seuil de pauvreté : pour décrire l’ampleur de cette violence et ces atrocités, les mots comptent.




Troyes: retour sur la manifestation pour la Paix de vendredi

FB

Cessez-le feu à Gaza et au Liban !




Destructions à Gaza : comment des infrastructures en eau ont été délibérément ciblées par l’armée israélienne



En douze mois de conflit, l’eau est devenue une denrée extrêmement rare dans la bande de Gaza. Grâce à l’analyse de centaines d’images satellite et de vidéos amateur, Les Révélateurs ont recensé les dégâts causés aux infrastructures hydrauliques sur le territoire gazaoui.



Faim: 345 000 Gazaouis en situation « catastrophique » cet hiver, avertit l’ONU


Quelque 345 000 Gazaouis seront confrontés à la faim à un niveau « catastrophique » cet hiver, contre 133 000 actuellement, avertit l’ONU dans un rapport publié jeudi, soulignant que le risque de famine persiste dans le territoire en guerre depuis plus d’un an.

L’aide alimentaire parvenue cet été avait permis d’améliorer la situation, mais le quasi-arrêt des convois en septembre devrait inverser la tendance, déplore le rapport du Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire (IPC), fruit du travail d’expertise d’ONG et d’agences de l’ONU, dont celle pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), basée à Rome.



Le crépuscule libanais


« Par malheur, l’obus s’est abattu devant ma maison familiale. Par chance, la seule victime, ma grand-mère, n’a été atteinte que par des éclats. Le risque était présent, perpétuellement, la guerre était devenue organique. C’est une parfaite métaphore pour le Liban. » L’écrivain franco-libanais Olivier Jacquemond livre un regard intime sur la tragédie en cours.



Gaza: scènes d’horreur dans le camp de déplacés à Deir al-Balah après une frappe israélienne



Insoutenables, les images s’affichent sur les réseaux sociaux, celles d’un homme dans la nuit dévoré par les flammes. La vidéo a été tournée dans la nuit de dimanche à lundi dans la bande de Gaza, après une frappe qui visait, selon l’armée israélienne, un « centre de commandement terroriste », et qui a déclenché un énorme incendie dans la cour de l’hôpital d’un camp de déplacés à Deir al-Balah, l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa. Le bilan, encore provisoire, est de quatre morts et d’une quarantaine de blessés. 



“À Gaza, avoir une tente, c’est le luxe », raconte le journaliste palestinien Rami Abou Jamous


Triple lauréat du Prix Bayeux des correspondants de guerre, Rami Abou Jamous, journaliste palestinien, rapporte son quotidien dans la bande de Gaza. « On nous a dit que tout le quartier allait être dévasté et qu’on avait juste dix minutes pour partir », raconte-t-il.



Liban : L’escalade du conflit nécessite une intervention humanitaire urgente


Déclaration conjointe du Directeur général adjoint de l’UNICEF, Ted Chaiban, et du Directeur général adjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), Carl Skau.

Beyrouth, le 15 octobre 2024 – « Au cours d’une visite de trois jours au Liban, nous avons été témoins des ravages et avons ressenti la peur et le désarroi de la population. Pour eux, l’avenir reste incertain tant que leur pays est sous le feu. La guerre que le monde voulait éviter au Liban est en train de se produire et a déjà déclenché une catastrophe.



A New York, des juifs manifestent contre le soutien des Etats-Unis à Israël


Des centaines de juifs propalestiniens et antisionistes se sont mobilisés devant la Bourse de New York pour dénoncer le soutien des Etats-Unis à Israël dans la guerre menée à Gaza et au Liban.

Ils étaient près de 500 juifs à dénoncer les « crimes d’Israël » et « le génocide » perpétré à Gaza depuis la Bourse de New York.



Cessez-le-feu au Liban ? « Ignorer les négociations pour la paix a toujours été la stratégie de Netanyahou »


TRIBUNE: Le gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou semble privilégier un conflit sans limite ni mesure. Il est si facile de ne pas faire la paix et de continuer une guerre indéfinie quand on tue ceux avec lesquels on doit négocier.

Troyes: rassemblement et manifestation pour la paix

Journée internationale pour la Paix

MB


Chargeur En cours de chargement…
Logo EAD Cela prend trop de temps ?

Recharger Recharger le document
| Ouvert Ouvrir dans un nouvel onglet


MB



21 septembre journée internationale pour la paix

« La paix est le seul combat qui mérite d’être mené. » On connaît tous cette citation d’Albert Camus, qui conclut l’éditorial de « Combat » du 8 août 1945, deux jours après le bombardement d’Hiroshima. Il dénonce « le dernier degré de sauvagerie atteint par la civilisation mécanique » et l’inconscience de ceux qui s’extasiaient alors devant la prouesse technique. Il s’inquiète de la survie de ce qui reste de l’esprit et de la dignité humaine.

La paix est un combat, une lutte, un engagement suprême : « le seul combat qui vaille d’être mené. Ce n’est plus une prière mais un ordre qui doit monter des peuples vers les gouvernements, l’ordre de choisir définitivement entre l’enfer et la raison ».

Camus appelait les citoyens à « ordonner » aux gouvernements de choisir la paix partout et pour tous les peuples.

Il affirme une saine défiance du potentiel destructeur de notre civilisation et de la fascination pour sa technique.

N’attendons pas des chars, des lanceurs de roquette, des drones et des bombardiers, une paix qu’ils ne peuvent donner.

L’Union européenne via Frontex, pour démontrer l’inviolabilité de ses frontières, transforme ses mers en cimetières.

Partout, le droit est bafoué et nous ne serions être relégués au silence, tant qu’il n’y aura pas d’autre choix que celui des canons.

Partout les guerres et les conflits ensanglantent dans l’indifférence de nombreux pays dans le monde. Huit guerres majeures  et plusieurs dizaines de conflits armés secouent le monde actuellement. Burkina Faso, Somalie, Soudan, Yemen, Myanmar, Syrie. Ces guerres en cours ne sont pratiquement pas médiatisées et pourtant elles ont provoqué des dizaines de milliers de morts. En Ukraine la guerre n’en finit plus et a fait plus de 30 000 victimes. Les tensions avec les pays baltes, la situation de la Moldavie, la tentation de la Pologne de rentrer ouvertement dans le conflit et la menace nucléaire font de cette zone une poudrière potentielle.

La guerre à Gaza, démonstration de la toute-puissance coloniale d’Israël, conduit à assumer des massacres, un nettoyage ethnique et d’autres violations du droit humanitaire.

Là aussi les tensions avec l’Iran, le Yemen, le Liban, pourraient également créer une immense poudrière. La Turquie, l’Egypte, l’Algérie et d’autres pays pourraient rapidement s’impliquer.

Le nombre de décès liés aux conflits armés dans le monde a augmenté de 400 % depuis 2000, avec une accélération ces dernières années.

Trop d’intérêts économiques, politiques et territoriaux sont en jeu au mépris des droits humains et des peuples.

Ce sont toujours les populations civiles qui sont les premières victimes des guerres et des situations de pauvreté qu’elles engendrent.

L’absence d’intervention sur le terrain politique et la crise des Nations unies – seuls espaces possibles pour obtenir un cessez-le-feu et, à terme, une résolution des conflits – s’apparentent à un mépris du droit et du pacifisme. 
De nombreux textes, traités et conventions, ainsi que des juridictions existent. Il est primordial d’exiger leur application effective.

Le droit à la paix, à la sécurité et à la liberté de circulation de tout être humain et des populations doit constituer une obligation fondamentale des États et des institutions internationales.

Nous sommes prêts à voter, à manifester, à boycotter, à désobéir pour défendre la dignité humaine, l’équité, le respect de l’environnement.

Nous devons incarner, au quotidien, des choix de paix, avec pour seules armes, la parole, le droit et la solidarité.

Pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la paix.


MB


POUR QUE LE PEUPLE PALESTINIEN PUISSE VIVRE EN PAIX SUR TERRE !

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !

STOP AU MASSACRE A GAZA !

ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES !

Depuis pratiquement 12 mois les palestiniennes et palestiniens   subissent la folie meurtrière du pouvoir colonial   d’extrême droite israélien qui a pour seul objectif de mettre la main sur les terres Palestinnienne.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël

La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

De sa voix tremblante, au bord des larmes, Falestine Rusrus, directrice du département de français à l’université al-Aqsa de Gaza, est venue témoigner de l’enfer qu’elle a vécu à la Fête de l’Humanité. « J’habite dans le nord de la bande de Gaza. Ils m’ont obligée à me déplacer vers le Sud, juste pour chercher un peu de sécurité pour mes enfants. On ne savait pas où aller. On se déplaçait d’un endroit à l’autre juste pour trouver un lieu sûr. Et puis on est restés sans rien manger, sans eau potable. On a attendu l’aide humanitaire dans les écoles. On faisait des queues, de longues queues, juste pour avoir un litre d’eau potable par semaine, pour six personnes. C’est ça qu’on vit à Gaza » 

Au-delà de son cas personnel, Falestine Rusrus a rappeler que « des enfants sont restés sous les décombres sans même qu’on ait pu les enterrer. Des familles entières sont mortes assassinées. Assassinées”, elle insiste sur le mot. Quand on te dit que tu peux aller dans un endroit pour y être en sécurité, mais qu’une fois que tu arrives, on te bombarde, ça n’est pas une guerre, c’est un crime, un génocide. Les responsables israéliens de ces crimes de guerre doivent payer. C’est l’humanité qu’on assassine à Gaza. »

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire

palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

« Ce dont nous avons été témoins au cours des onze derniers mois – et dont nous continuons à être témoins – remet en question l’engagement du monde envers l’ordre juridique international qui a été conçu pour empêcher ces tragédies. Cela nous oblige à nous demander : qu’est-il advenu de notre sens fondamental de l’humanité ? »

Cette interrogation sur ce que font ou ne font pas les Nations unies, ses États membres, les grandes puissances, pour mettre un terme au massacre de masse qui se perpétue jour après jour, nuit après nuit, contre la population de Gaza, est posée par Joyce Msuya, sous-secrétaire générale par intérim aux Affaires humanitaires et coordonnatrice des Secours d’urgence, lors de son exposé au Conseil de sécurité des Nations unies sur la situation humanitaire à Gaza, le 29 août dernier.

Après presque un an de guerre totale israélienne contre la population de Gaza, les États membres de l’ONU ne peuvent plus continuer à en appeler poliment à un cessez-le-feu ou à la fin de l’occupation de la Palestine sans se donner les moyens de l’imposer.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signés la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu.

L’armée israélienne annonce avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth



L’armée israélienne a annoncé vendredi avoir mené une « frappe ciblée » sur Beyrouth, où une source de sécurité a fait état d’une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du Hezbollah.



Cisjordanie: une vidéo montre des soldats israéliens jeter des cadavres de Palestiniens du haut d’un immeuble


Toujours plus d’horreur dans la guerre au Proche-Orient. En parallèle de sa guerre à Gaza, l’armée israélienne intervient également en Cisjordanie occupée. Les forces israéliennes mènent des opérations présentées comme « antiterroristes », principalement dans la région de Jénine. Jeudi 19 septembre, des soldats israéliens ont été filmés en train de jeter les cadavres de palestiniens du haut d’un immeuble, après les avoir abattus.



Le chef de l’ONU fustige la « punition collective » des Palestiniens



« Rien ne justifie la punition collective » infligée par Israël à la population de Gaza qui subit une souffrance « inimaginable », a dénoncé lundi le secrétaire général de l’ONU dans un entretien avec l’AFP. 

« C’est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza, le niveau de morts et de destruction n’a pas de parallèle avec ce que j’ai pu voir depuis que je suis secrétaire général », a déclaré Antonio Guterres, à ce poste depuis début 2017.

Destructions massives et injustifiées à Gaza : une enquête pour crime de guerre doit être ouverte  



Nous (Amnesty International) avons mené une enquête sur huit mois de destructions par l’armée israélienne à l’Est de Gaza. L’objectif affiché par Israël ? Créer une “zone tampon”, un périmètre de sécurité qui viserait à protéger la population israélienne de nouvelles attaques. Pourtant, notre enquête montre que ces destructions sont injustifiées et contraires au droit international humanitaire. Nous appelons à ce qu’elles fassent l’objet d’une enquête en tant que crime de guerre.


CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF ! STOP AU MASSACRE A GAZA ! ARRÊT DES LIVRAISONS D’ARMES

Retour sur la manifestation de vendredi 30 septembre à TROYES


Depuis pratiquement 11 mois les palestiniennes et palestiniens  sont confrontées à des horreurs dans la bande de Gaza.

La folie meurtrière du pouvoir colonial israélien ne connaît pas de limites, ni dans le temps, ni dans l’espace. La population de Gaza, déjà décimée, avec 200 000 victimes (mort·es, blessé·es, disparu.es ou gravement malades) sur 2 millions de palestiniens tente de survivre entre déplacements forcés, bombardements et une situation sanitaire très inquiètante.

La libération des otages, qui serait permise par un cessez-le-feu, n’est pas la préoccupation du gouvernement de droite et d’extrême-droite israélien, malgré les nombreuses manifestations en Israël.

Et ce, malgré les condamnations répétées des instances internationales. 

Le 19 juillet dernier, la Cour internationale de Justice (CIJ) a rendu un avis sur les « conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est ».

Sont ainsi reconnues : l’illégalité de la politique coloniale israélienne ; le statut de Gaza comme territoire occupé après 2005 ; l’annexion, par Israël, de grandes parties du territoire palestinien occupé (y compris Jérusalem-Est) en violation du droit international ; le caractère discriminatoire des lois et pratiques israéliennes dans ces territoires, qui constituent une ségrégation ou un apartheid ; l’obligation pour Israël de mettre fin immédiatement à sa colonisation du territoire palestinien et à ses pratiques discriminatoires envers les Palestiniens, ainsi que l’obligation de permettre le retour des réfugiés de 1967 et de réparer les préjudices subis par les Palestiniens.

L’État d’Israël est de plus en plus isolé. La CIJ rappelle l’interdiction faite aux États de soutenir cette politique. Elle souligne la nécessité pour l’ONU d’agir pour mettre un terme à ces violations et de trouver une solution pacifique.

Malgré cela la France, a accordé une interview à Netanyahou sur une chaine de grande écoute (LCI). Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes. 

Macron, lui, accueille pendant les JO  le président israélien Herzog. Pour rappel ce dernier affirmait pourtant en octobre qu’« il n’y a pas d’innocent à Gaza » et qu’il fallait « briser la colonne vertébrale » des Palestinien·nes.

Alors que 13 pays de l’Union européenne reconnaissent officiellement l’existence d’un État palestinien, 146 pays mondialement, Macron persiste à affirmer que ce ne serait pas le moment.

Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un cessez-le-feu immédiat !  Nous saluons tous les mouvements qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !

Dans notre département de l’Aube, plus de 4000 concitoyens ont signé la pétition exigeant un cessez le feu immédiat et l’arrêt des livraisons d’armes. Ce nombre ne cesse de croître, tant nos concitoyens sont scandalisés par ce double langage par lequel Macron dit être pour la reconnaissance d’un État palestinien tout en affirmant que ce n’est pas le moment. Il prétend demander un cessez-le-feu tout en continuant à livrer des armes.

Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.

Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre ! 

Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.

Nous réaffirmons une nouvelle fois de façon déterminée nos exigences :

  • que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
  • un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza.
  • l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
  • l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza. 
  • la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés. 
  • que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent l’interdiction de livrer des armes, des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
  • la reconnaissance d’un état palestinien.

Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation qui se tiendra le 21 septembre, Journée Internationale pour la Paix.

Le point sur la situation au Proche-Orient : les opérations humanitaires de l’ONU dans la bande de Gaza sont à l’arrêt



L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza, lundi, en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir Al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien cité par l’Agence France-Presse.

L’armée israélienne a mené, lundi 26 août, des frappes meurtrières dans la bande de Gaza, au lendemain d’une escalade à la frontière israélo-libanaise où la tension avec le Hezbollah ne cesse de monter depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans le territoire palestinien.



Guerre entre Israël et le Hamas : dix personnes tuées dans des raids israéliens sur le nord de la Cisjordanie occupée, selon le Croissant-Rouge


L’organisation rapporte que deux Palestiniens ont été tués dans la ville de Jénine, quatre autres dans un village proche et quatre encore dans un camp de réfugiés près de la ville de Toubas.

Dix Palestiniens ont été tués dans le nord de la Cisjordanie occupée, a déclaré le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien, mercredi 27 août.



« Après la guerre, une autre catastrophe nous attend »


Mardi 20 août 2024.

Je discutais aujourd’hui avec mon ami Mounzer, qui est avocat depuis presque dix ans. Comme moi, il habitait Gaza-ville et il a été forcé de se déplacer, avec le même itinéraire : d’abord Rafah, puis Deir El-Balah. Je lui ai demandé comment il voyait l’après-guerre. Une question qui me tracasse, parce que des « après-guerre », nous en avons déjà vécu plusieurs, et mon constat, c’est qu’après la guerre, il y a toujours une autre guerre.



Israël-Palestine : des milliers d’enfants usés par la guerre



“Les images d’enfants et de familles qui s’échappent des tentes bombardées à Rafah nous bouleversent tous.
Depuis plus de sept mois, nous assistons à cette tragédie, qui fait des milliers de morts et de blessés, dont des enfants.
Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à la fin du massacre des enfants.”

Catherine Russell, directrice générale de l’UNICEF

Alors que les combats s’intensifient à Rafah, des milliers d’enfants déjà épuisés, mal nourris et traumatisés continuent de vivre l’indescriptible.



Escalade au Proche-Orient : les cavaliers de l’Apocalypse

par Pierre Haski


Les radicaux palestiniens et israéliens agissent pour poursuivre leur combat suprémaciste et empêcher la paix. Ils avancent parce qu’on les laisse faire : ils ne sont forts que parce que le monde ferme les yeux.



Appel juif international contre le génocide à Gaza


« Depuis plus de dix mois, tous les jours à Gaza, des vieillards, des femmes, des enfants, des hommes sont sciemment visés et tués. L’occupant attaque les écoles, les hôpitaux, les campements de réfugiés. Il s’acharne sur les médecins, les journalistes, les athlètes.» Dans cette tribune, un collectif international d’enseignant·es, journalistes, militant·es, artistes et personnalités appelle au cessez-le-feu et à « la solidarité concrète avec la population de Gaza martyrisée ».