L’ONU et les gouvernements influents devraient exhorter le président Duterte à abandonner cette pratique qui vise des activistes.
(Manille, le 17 janvier 2022) – Le gouvernement des Philippines devrait cesser de diffamer des activistes en les affublant d’une «étiquette rouge» pour les faire passer pour des rebelles ou des partisans de l’insurrection communiste, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch,. L’organisation a également diffusé une vidéo sur cette pratique dangereuse, et sur son impact. Cette vidéo présente une activiste des droits humains, la présidente d’un réseau de défense des droits des travailleurs et un journaliste auxquels les autorités ont indûment accolé cette étiquette.
Nous vous proposons aujourd’hui un entretien exceptionnel mené par Jean-Samuel Kriegk, chroniqueur pour les pages culture du site de Blast. Il reçoit Tardi et Dominique Grange pour parler de leur roman graphique “Elise et les nouveaux partisans”. Sorte d’autofiction des luttes, cet ouvrage raconte la trajectoire d’une jeune chanteuse refusant le retour à la normale après les événements de 68. Jamais descendue de la barricade, nous la suivons dans son combat contre les inégalités, contre le racisme et l’exploitation dans une France déjà fracturée. Le récit d’une femme, pour reprendre ses mots : “engagée à perpétuité”. Bon entretien.
(Genève, le 13 janvier 2022) – Même si les dirigeants autocratiques ont subi d’importants contrecoups en 2021, la démocratie ne l’emportera face à l’autocratie que si les leaders démocratiques agissent de manière plus forte face aux défis mondiaux, a déclaré aujourd’hui Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, à l’occasion de la publication du Rapport mondial 2022 (version abrégée en français).
A la suite de propos tenus par Eric Zemmour remettant en cause l’innocence du capitaine Dreyfus, le collectif « Mulhouse accuse » appelle à la vigilance républicaine et à la réflexion. Une lettre adressée à tous les Mulhousiens sera lue le jeudi 13 janvier au pied de la maison natale d’Alfred Dreyfus à Mulhouse.
L’ensemble des présidents de groupes de l’Assemblée nationale condamnent les violences auxquelles sont confrontés les élus très régulièrement.
TRIBUNE – Nous n’appartenons pas aux mêmes partis, nous nous opposons dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale et dans les urnes, mais nous unissons aujourd’hui nos voix parce qu’il est temps de mettre fin à l’indifférence face à la montée de la haine.
L’impôt sur la fortune (ISF) climatique est l’une des propositions écologiques avancée pour la présidentielle. Cette taxation des riches, qui prendrait en compte les émissions de carbone, servirait à pénaliser les investissements climaticides.
Après l’« Apple Daily » et « Stand News », « CitizenNews » vient, à son tour, d’annoncer la cessation de ses activités. Le climat pour la presse s’est considérablement dégradé avec la répression qui a suivi la mobilisation populaire de 2019.
L’effondrement du système d’eau potable et d’assainissement de l’île s’explique en partie par sa géographie. Mais les luttes d’influence politique et l’opacité des relations entre l’État et la Générale des Eaux ont aggravé la situation. Alors que la situation en Guadeloupe reste très tendue, après l’occupation du conseil régional, nouveau volet de notre enquête exclusive consacrée à un scandale de la République.
Le procès portait sur des violences sexuelles à l’encontre de sa fille adoptive. Cette nouvelle décision vient alourdir une peine antérieure de treize ans de détention. Ses partisans dénoncent une mesure de représailles.
Avec la promesse des livraisons en moins de 24h, les colis voyagent beaucoup et très vite en cette période de fêtes. On vous dévoile l’impact de ces achats de dernières minutes sur la planète.
(Tunis) – Les autorités tunisiennes poursuivent des citoyens devant des tribunaux militaires et civils et les emprisonnent pour avoir critiqué publiquement le président Kais Saïed et d’autres responsables, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Parmi les personnes poursuivies figurent des membres du parlement, des personnes connues pour leurs commentaires sur les réseaux sociaux et un animateur de télévision.
Pour faire campagne, Zemmour s’est assuré le soutien des militants les plus radicaux de France, s’affiche avec des membres de groupuscules dissous et échange des textos avec le leader d’un micro-parti très brun. Enquête.
En octobre 2020, la Nouvelle Calédonie a voté une deuxième fois pour choisir entre l’indépendance ou le maintien du rattachement à la France. 53,3% des Calédoniens ont voté contre l’indépendance, un chiffre en recul de 3% par rapport au premier référendum de novembre 2018. Un troisième et dernier scrutin se tiendra le 12 décembre prochain, dont le résultat pourrait être encore plus serré. Ce processus électoral n’aurait pas été possible sans la mise en place d’une solution pacifique négociée à la fin des années 1980, alors que le “Caillou” baignait dans le sang. Cette mission du dialogue, impossible sur le papier mais arrachée en très peu de temps par ses parties prenantes, constitue l’un des plus incroyables exemples de pacification négociée dans le monde contemporain. Son histoire méconnue est racontée dans une bande dessinée aussi rigoureuse que palpitante.
Après un mois de lutte, les 83 travailleurs sans-papiers employés par l’agence RSI Intérim ont obtenu les documents nécessaires à leurs demandes de régularisation. Ils ne quittent pas pour autant le piquet de grève.
La Haute cour de justice britannique a jugé, vendredi, « recevable » l’appel des États-Unis sur l’extradition du fondateur de WikiLeaks Julian Assange.
Meeting d’Eric Zemmour : quelles suites judiciaires à l’agression des militants de SOS Racisme ?
Le parquet de Bobigny indique qu’une enquête a été confiée à la sûreté territoriale 93 pour «analyser les images» et «enquêter sur l’ensemble de faits de violences qui pourraient être dénoncés».
L’incitation à la haine est un délit en France. Le racisme, l’antisémitisme et la discrimination n’ont pas de place dans la parole publique.
Nous déplorons tous les propos discriminatoires et racistes, de plus en plus violents et facteurs de division entre les personnes, ainsi que leur banalisation progressive, que ce soit sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou dans l’expression d’une parole publique.
En s’abritant derrière la liberté d’expression, les auteurs de ces propos revendiquent de fait un privilège d’impunité.
Mais la loi justement encadre cette liberté d’expression et prévoit des sanctions pour ceux qui sortent du cadre. Ce cadre est important car il garantit le respect à l’égard de chaque personne.
Ce jeudi 2 décembre, une résolution sera soumise au vote des députés. Elle a pour but de demander l’application de la loi qui prévoit la possibilité de rendre inéligibles pour cinq ans les individus condamnés pour incitation à la haine. Cette peine d’inéligibilité pour propos haineux existe donc déjà mais elle est peu appliquée par les juges. Seuls deux élus ont été condamnés à ce jour.
Les lois anti-haine existent, c’est la volonté de les appliquer qui fait défaut.
Une pétition déjà signée que l’on peut encore signer demande à nos députés, nos élus, de voter en faveur de cette condamnation des propos incitant à la division, à la haine – et plus particulièrement quand ils émanent de personnes publiques qui postulent à une élection – pour retrouver un discours respectueux et digne des vraies valeurs de la France : liberté, égalité, fraternité pour tous, sans exception aucune.
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Nous pourrions l’ignorer. Mais on ne combat pas les ennemis de la démocratie, de la tolérance, de la citoyenneté sociale, d’une démocratie forte et vivante, de la laïcité, des libertés, de l’égalité des droits et de la fraternité comme fondement d’une société fraternelle et, donc, solidaire, en ne condamnant pas les instrumentalisations xénophobes et en se taisant…
Chez les « accélérationnistes, il y a l’idée qu’il faut provoquer le chaos de manière à survivre », développe Nicolas Lebourg, historien et spécialiste de l’extrême droite européenne.
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