
Un tribunal de Hong Kong a déclaré coupable, samedi 4 mars, trois anciens organisateurs d’une veillée en mémoire de Tiananmen d’avoir refusé de transmettre des informations à la police nationale.
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Depuis la répression sanglante sur la place Tiananmen à Pékin il y a 33 ans, la Chine s’attèle à effacer tout souvenir du drame. Hong Kong faisait exception à la règle jusqu’en 2020. Samedi 4 juin, les Hongkongais qui souhaitaient commémorer l’anniversaire de l’événement, ont dû agir subtilement. Les autorités veillent au grain et ont interdit tout rassemblement.
Après l’« Apple Daily » et « Stand News », « CitizenNews » vient, à son tour, d’annoncer la cessation de ses activités. Le climat pour la presse s’est considérablement dégradé avec la répression qui a suivi la mobilisation populaire de 2019.
L’organisation non gouvernementale dénonce la loi sur la sécurité nationale de Hongkong, « qui rend impossible […] pour les organisations de défense des droits humains de travailler librement et sans crainte ».
Depuis un an à Hong-Kong, les autorités répriment la dissidence. En vigueur depuis le 30 juin 2020, la loi sur la sécurité nationale a instauré un climat de peur et engendré une situation d’urgence en matière de droits humains.
Bâillonné par Pékin, qui a notamment arrêté plusieurs de ses dirigeants, le journal hongkongais publiera jeudi son dernier numéro.