Quelques milliers d’Israéliens favorables à la réinstallation de colonies dans la bande de Gaza se sont réunis dimanche 28 janvier à Jérusalem, exhortant le Premier ministre à faire aboutir le projet. Dans l’assemblée, plusieurs ministres, dont certains ont enchaîné des pas de danse sur une musique au rythme enjoué. Une scène qui n’est pas passée inaperçue alors que la guerre en cours entre Israël et le Hamas a fait 1 140 morts dans l’Etat hébreu et 26 422 à Gaza.
Colonisation
Troyes: journée d’action du samedi 16 décembre
HALTE AUX MASSACRES À GAZA ET EN CISJORDANIE !
CESSEZ-LE-FEU TOTAL ET PERMANENT, PROTECTION DU PEUPLE PALESTINIEN !
Après 71 jours de bombardements qui ont visé l’ensemble de la population de la Bande de Gaza et qui ont détruit plus de la moitié de ses bâtiments et de ses infrastructures, après 71 jours de siège inhumain qui a privé la population d’eau, de nourriture et de médicaments et malgrés la trêve fragile du 23 novembre , les bombardement sont toujours en cour.
Malgré tout, rester silencieux face à l’horreur, n’est pas une option ! C’est pourquoi nous continuons et continuerons, accompagné de millions de manifestants dans le monde, à nous mobiliser afin de dénoncer les fausses promesses des gouvernements ainsi que d’imposer un processus de paix juste et durable, seule issue viable à cette guerre.
C’est pourquoi nous saluons toujours la libération d’otages civils israéliens et étrangers, une priorité que le gouvernement israélien a dû accepter sous la pression du mouvement des familles.
La libération des prisons israéliennes d’une centaine de femmes et de jeunes palestiniens a été une bonne nouvelle pour eux-mêmes et leurs familles. Mais nous observons que depuis le 7 octobre, ce sont 3000 nouveaux Palestiniens dont 200 mineurs qui ont été emprisonnés par Israël, et que des arrestations massives, y compris de personnel médical, sont effectuées par l’armée israélienne à Gaza, dans des conditions qui restent inconnues. Et ce sont des milliers de prisonniers politiques palestiniens, jugés par des tribunaux d’occupation ou détenus sans jugement, qui restent emprisonnés par Israël dans des conditions inhumaines.
C’est une guerre atroce et criminelle qui a été entreprise par l’Etat d’Israël contre la population palestinienne de Gaza. Les 15.000 morts, les 35.000 blessés, les milliers de disparus, les familles anéanties, ce sont autant de vies, de personnalités, de visages dont il faut rappeler le souvenir. C’est une guerre qui vise à expulser la population palestinienne de Gaza. Personne ne peut encore évaluer la profondeur du traumatisme subi par les hommes, femmes, et enfants palestiniens de Gaza. Rien ne peut justifier une telle attaque contre toute une population et ses infrastructures vitales : cette guerre doit enfin s’arrêter pour de bon.
En Cisjordanie, la population palestinienne subit les attaques conjuguées de l’armée et des colons, qui ont fait plus de 200 morts depuis le 7 octobre. Plusieurs communautés ont été chassées de leurs terres, les cultures palestiniennes sont prises pour cible, nous dénonçons ce processus de nettoyage ethnique.
Nous demandons un cessez-le-feu total et permanent pour la Bande de Gaza, l’arrêt définitif des bombardements, des offensives terrestres et des déplacements forcés de populations, ainsi que la levée durable du blocus. Nous demandons aussi la protection de la population palestinienne de Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.
Nous exigeons que la France et l’Union européenne s’engagent activement et sans ambiguïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanctions contre l’État d’Israël.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et notamment de son droit à l’autodétermination. Elle implique l’arrêt de la colonisation et la fin de l’occupation israélienne, ainsi que le respect de l’ensemble des résolutions de l’ONU.
Cessez-le feu total, immédiat et permanent !
Arrêt définitif des bombardements et des déplacements forcés de la population ! Levée immédiate, complète et durable du blocus de Gaza !
Protection du peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie !
Membres du Collectif Aubois pour une Paix Juste et Durable entre Palestiniens et Israéliens signataires de l’appel
Associations : AGUI, GREENPEACE Aube, LDH, FEDERATION DE L’AUBE DE LA LIBRE PENSEE, MRAP
Partis politiques : GENERATION.S, PCF, POI, LFI
Syndicats : CFDT, CGT, FSU, SOLIDAIRES
Collectif : LOUISE MICHEL
Vous pouvez encore signer la pétition :
Palestine,
Halte aux massacres ! Il y a urgence !
ICI
Les organisations appellent au retrait du projet de loi asile et immigration
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE
POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
Le projet de loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » vient d’être rejeté par l’Assemblée nationale.
Mobilisé·es depuis plus de 15 mois contre ce texte dangereux pour la dignité et les droits des migrants, nous associations, CIMADE, LDH et MRAP, avec le soutien d’organisations syndicales et politiques et de citoyennes et citoyens engagé-es :
- alertons solennellement la Représentation Nationale et le Gouvernement sur les conséquences dramatiques de ce projet
- appelons désormais le gouvernement à le retirerdéfinitivement.
En effet, ce projet n’apporte aucune solution pour répondre à la situation des migrants.
Les intentions du Gouvernement restent les mêmes : elles visent à précariser les migrants, à les réprimer, à les assimiler à des délinquants, à les marginaliser, à les exclure et à les expulser. Elles portent atteinte aux droits fondamentaux. Elles remettent en cause l’accès aux soins et la cohésion nationale. Tout renvoi du texte vers le Sénat ou une commission mixte paritaire serait une manœuvre politicienne désastreuse.
L’Etat veut réduire de façon drastique l’accueil et le séjour en France des migrants qui fuient la guerre, les persécutions, la misère et les conséquences du dérèglement climatique.
Arrêtons d’accuser les étrangers vivant en France de tous les maux. Arrêtons de distiller à leur encontre des propos discriminatoires et racistes.
Les étrangers ne sont pasdes boucs émissaires. Ils ne sont pas responsables :
– Des problèmes économiques
– De l’inflation
– Des déficits publics en ponctionnant les ressources de la France au détriment des Français.
– De l’insécurité et de l’aggravation de la délinquance.
Plutôt que de se répandre en discours xénophobes et stigmatisants à l’égard des migrants, nous affirmons qu’une autre politique est possible,
- une politique migratoire basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits fondamentaux pour tous.
- Une politique pour construire un système de solidarité et d’inclusion, unique rempart contre l’inhumanité et l’intolérance.
- Une politique pour permettre à tous de vivre dignement sur notre territoire.
A l’occasion de la Journée internationale des personnes migrantes, nous, organisations de la société civile, CIMADE, LDH et MRAP restons mobilisées pour agir et défendre une telle politique.
Nous disons non à l’immigration jetable et nous voulons une politique basée sur l’accueil, le respect et l’égalité des droits.
A la suite du rassemblement et de la lecture de cet appel au retrait du projet de loi, les militants des 3 organisations, rejoints par des citoyennes et des citoyens ont ensuite recueilli en ville les signatures de personnes à qui ils proposaient une pétition et à qui ils offraient des cartes illustrées d’arguments pertinents contre la « loi asile et immigration » de Darmanin.
Vous pouvez toujours signer cette pétition:
CONTRE L’IMMIGRATION JETABLE
POUR UNE POLITIQUE BASEE SUR L’ACCUEIL, LE RESPECT ET L’EGALITE DES DROITS
ICI
Cette publication dans la presse locale ne pouvait pas mieux tomber, en ce jour où nous étions rassemblés à l’occasion de la journée internationale des migrants (qui aura lieu lundi 18 prochain).
Ce projet de loi risque de revenir encore davantage durci après examen par la « commission mixte paritaire » et nous demeurerons vigilants.
Les trois organisations Cimade, LDH et MRAP sont particulièrement sensibles au sort des mineurs non accompagnés qui posent tant de problèmes à certains élus, alors qu’ils ont connu durant leur adolecence des parcours particulièrement difficiles pour arriver en France, qu’ils ont été accueillis et pris en charge par les départements, qu’ils sont reconnus comme des élèves particulièrement motivés et sérieux dans leurs études, qu’ils obtiennent pour la plupart des diplômes qualifants à l’issue de leur formation, que leurs employeurs (qui les ont eux-mêmes formés) ne veulent pas s’en séparer après les avoir embauchés dans leur entreprise, qu’ils sont tous engagés dans une démarche d’intégration parfaitement réussie dans notre société et que les OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) dont les gratifie l’Etat à leur majorité brisent chez eux tout espoir. C’est indigne d’une démocratie qui décide de les renvoyer vers leur pays d’origine, souvent en guerre ou en crise, et où les conditions d’existence extrêmement périlleuses leur offrent un avenir bien sombre quand ce n’est pas simplement la mort.
Non, Monsieur l’élu de la majorité, votre rejet xénophobe et particulièrement discriminant des mineurs isolés est inacceptable et nous ne vous laisserons pas promouvoir les idées nauséabondes des extrêmes-droites qui cherchent à se développer dangereusement dans l’opinion publique.
Israël-Palestine : témoignages et analyses
Lettre de démission de Craig Mokhiber, directeur du Bureau de New York du Haut Commissariat aux droits de l’homme
Guerre Israël-Hamas: «Tous ces sacrifices et cette destruction n’ont servi à rien»
Gaza: «Dans les hôpitaux, la situation est cauchemardesque»
« On est en guerre contre le diable » : après la mort d’un colon en Cisjordanie, les tensions plus vives que jamais entre Palestiniens et Israéliens
« Nous combattrons pour notre terre » : reportage à Jénine, bastion de la lutte armée palestinienne
Depuis Gaza – « Chaque jour nous perdons une partie de notre espoir, de notre force, de notre humanité »
Guerre entre le Hamas et Israël : un Français évacué de la bande de Gaza témoigne
Israël-Bande de Gaza : le champ lexical de la guerre
ISRAËL-PALESTINE : LA POLYPHONIE EUROPÉENNE
Guerre en Israël : le camp de Jabaliya une nouvelle fois visé par une frappe de Tsahal, selon des secouristes palestiniens
Un bombardement sur le plus grand camp de réfugiés de la bande de Gaza a fait des dizaines de morts mardi. L’armée israélienne a confirmé la frappe, précisant qu’elle visait l’un des responsables de l’attaque du 7 octobre menée par le Hamas. Pendant ce temps, l’enclave est de nouveau coupée du monde, sans Internet ni téléphone.
Lire ICI
Pendant ce temps-là
Guerre en Ukraine : la Russie a bombardé 118 localités en 24 heures, un niveau jamais atteint « depuis le début de l’année », accuse Kiev
Guerre Israël-Hamas: pourquoi la crise ne devrait pas s’étendre aux matières premières
Menacés d’expulsion, des centaines de milliers d’Afghans quittent le Pakistan
«Une génération entière sacrifiée»: en Haïti, un expert de l’ONU alerte sur les violences sur les enfants
« C’était notre bébé » : de plus en plus de Français donnent une sépulture à leur animal de compagnie
Le directeur du Bureau des droits de l’Homme à l’ONU démissionne
La Dabké palestinienne, une danse pour subvertir la colonisation
Les Occidentaux dans le miroir du conflit israélo-palestinien
Colère et amertume des Aborigènes d’Australie, après l’échec du référendum pour leurs droits
Avec plus de 70 % des bulletins dépouillés, environ 61 % des Australiens ont voté « non » à la question de savoir si la Constitution de 1901 devait être modifiée pour reconnaître les premiers habitants du pays.
Lire ICI
Israël et Palestine : une horreur qui vient de loin
L’attaque du Hamas organisée samedi 7 octobre dans plusieurs villes en Israël intervient après des décennies de politique répressives à l’encontre des populations palestiniennes colonisées. Si les crimes doivent être condamnés, des éléments de compréhension sont aussi nécessaires pour dépasser l’effroi, et éviter les réactions simplistes.
Lire ICI
Une émotion très sélective
Condamnés à comprendre
Comment Israël a joué les apprentis sorciers avec le Hamas
Depuis plus de vingt-quatre heures, Israël plonge les habitants de Jénine dans l’enfer des combats
Dix Palestiniens tués et une centaine d’autres blessés à Jénine ; l’armée israélienne mène depuis plus de vingt-quatre heures, dans cette ville du nord de la Cisjordanie occupée, l’une des opérations militaires les plus importantes de ces dernières années. Officiellement, l’État hébreu parle de lutte « antiterroriste », terme utilisé pour qualifier les groupes armés palestiniens. Jénine et ses habitants sont bombardés, plongés dans l’enfer des combats.
Lire ICI
La situation en Cisjordanie « menace de devenir incontrôlable », alerte l’ONU
Depuis le début de l’année, au moins 174 Palestiniens, 25 Israéliens, un Ukrainien et un Italien ont été tués dans des violences liées au conflit israélo-palestinien, selon l’AFP.
Lire ICI
Violente bataille à Jénine en Cisjordanie : au moins trois palestiniens tués
Trois Palestiniens ont été tués et une trentaine blessés lundi 19 juin lors d’un raid militaire israélien à Jénine ayant provoqué d’intenses affrontements dans cette ville du nord de la Cisjordanie occupée où des missiles ont été tirés par un hélicoptère israélien.
Voir ICI
Iran : exiger l’arrêt immédiat des exécutions et l’abolition universelle de la peine de mort
Pendant ce temps-là…
En prison les détenus ont faim et les inégalités persistent
Quand l’extrême droite s’attaque aux médias locaux
Soupçons de corruption au Togo: Vincent Bolloré voit sa mise en examen confirmée
Israël : « Il est urgent pour les Etats européens de faire respecter les droits humains et d’agir contre les démolitions illégales en Cisjordanie »
Communiqués de la LDH
Cisjordanie occupée: la ville de Huwara attaquée par des colons israéliens
Chaos total à Huwara, petite ville de Cisjordanie occupée, située au sud de Naplouse. Une centaine de colons israéliens y ont mené une expédition punitive la nuit dernière. « Un véritable pogrom », affirment des militants israéliens anti-occupation. Les colons ont incendié plusieurs maisons palestiniennes et mis le feu à des dizaines de voitures. Un Palestinien a été tué par balles et une centaine d’autres ont été blessés. Ces attaques sont survenues à la suite de la mort de deux colons juifs, abattus dimanche par un Palestinien à Huwara. Il est toujours en fuite.
Lire ICI
Israël: l’extrême droite refuse de condamner l’attaque de Huwara par des colons
Territoires palestiniens: retour sur une journée meurtrière à Naplouse
Plus de soixante Palestiniens tués par l’armée israélienne – ou par des colons juifs – depuis le début de l’année, en Cisjordanie occupée. Un bilan macabre, qui s’est donc aggravé hier, mercredi 22 février, à la suite d’un assaut meurtrier mené par les forces d’occupation sur Naplouse.
Lire ICI
Frappes aériennes israéliennes dans la bande de Gaza
Le Conseil de sécurité s’oppose timidement à la légalisation de colonies israéliennes en Palestine
C’est la première fois depuis six ans que le Conseil de sécurité parvient à s’exprimer de façon unie sur les colonies israéliennes, sans toutefois aller jusqu’à le faire dans une résolution contraignante.
Lire ICI
D’ici et d’ailleurs
Fable cruelle à l’assemblée
dénichée par Jean Camus
Contre-réforme des retraites, éléments de langage médiatique
Enquête sur les mercenaires de la désinformation
TRACEUR GPS, CAMERAS DE SURVEILLANCE… DARMANIN SE LA JOUE FILM D’ESPIONNAGE CONTRE CET ACTIVISTE
Afrique du Sud: communautés et activistes se mobilisent contre un projet gazier de TotalEnergies
Royaume-Uni/États-Unis : L’expulsion de Chagossiens il y a 50 ans, un crime contre l’humanité
ISRAËL : L’APARTHEID SE RENFORCE, LES PALESTINIENS EN PAIENT LE PRIX
Ségrégation territoriale et restrictions de déplacement, saisies massives de biens fonciers et immobiliers, expulsions forcées, détentions arbitraires, tortures, homicides illégaux… Un an après la sortie de notre rapport, les exactions commises par les autorités israéliennes sur les Palestiniens et Palestiniennes se sont encore aggravées.
Lire ICI
Israël-Palestine: la spirale de la violence semble être relancée
La spirale de la violence entre israéliens et palestiniens semble relancée au lendemain de l’attaque d’une synagogue et la mort de sept personnes. Les réactions sont nombreuses et unanimes depuis ce 27 janvier pour condamner cette attaque. Un drame, quelques heures après des opérations meurtrières menées par l’état hébreu en Cisjordanie occupée. Et ce samedi matin, une nouvelle attaque s’est déroulée dans le sud de la ville.
Lire ICI
Israël: à Masafer Yatta, en Cisjordanie, le cycle des expulsions semble sans fin
Depuis des années, c’est le même drame qui se joue dans les collines, au sud de la ville d’Hébron. Masafer Yatta est une zone semi-désertique qui abrite une communauté de Palestiniens. Ils vivent principalement de l’agriculture et de l’élevage. Leurs maisons sont régulièrement détruites par l’armée israélienne, qui a décrété leurs terres zone d’entraînement militaire. Démolition, reconstruction, un acte de résistance, mais pour combien de temps encore ? L’arrivée au pouvoir du nouveau gouvernement de droite en Israël, fait craindre le pire aux habitants. Ils redoutent d’être définitivement chassés de la région.
Lire et écouter ICI
Cameroun: les plaignants dans l’affaire Socapalm se réjouissent de leur nouvelle victoire judiciaire
Les plaignants camerounais contre le groupe Bolloré dans l’affaire Socapalm s’exprimaient lors d’une conférence de presse à Kribi mercredi 14 décembre, deux semaines après leur succès judiciaire en France. La cour d’appel de Versailles a contraint l’entreprise à fournir les documents censés établir sa responsabilité dans les agissements de sa filiale camerounaise.