Après de nombreuses démarches auprès des médecins et de la direction de l’hôpital psychiatrique dans lequel sa fille est internée, Michel alerte le Contrôleur Général des Lieux de Privations de Liberté en 2015. Mais il était loin de s’imaginer l’ampleur de ce que la visite du CGLPL allait révéler.
Alors que la cinquième vague de Covid-19 remet sous pression le système hospitalier, des centaines de personnels soignants se sont mobilisés, samedi, à Paris pour « défendre l’hôpital public ». Saturation des services d’urgence, fermetures de lits, difficultés à assurer la continuité des soins pour les patients hors Covid… Les professionnels de santé rencontrés par France 24 se livrent sur leur quotidien compliqué.
Une manifestation de soignants à Paris le 16 juin 2020. Photo d’illustration. | CHARLES PLATIAU/REUTERS
Manque de moyens, fermeture de lits,… Les revendications du personnel de l’hôpital public sont nombreuses. En réponse à l’appel des syndicats, collectifs et associations, des soignants de toute la France sont attendus à Paris (Ile-de-France) ce samedi 4 décembre devant le ministère de la Santé pour faire part de leur colère.
En Afghanistan, trois millions d’enfants font face à une malnutrition aiguë, alors que les fonds de la Banque centrale afghane sont gelés depuis la prise de pouvoir des talibans, mi-août. Les hôpitaux locaux sont désormais incapables de fonctionner.
Il faut se souvenir qu’en mars 2020, les hôpitaux ont demandé aux familles de venir chercher leur parent pour libérer des lits. Les aidants ont alors agi comme des co-soignants. Ils ont soutenu le système de santé en accueillant leur proche chez eux, en effectuant eux-mêmes les gestes médicaux. Une tribune de Claudie Kulak qui participera au Forum Libé mercredi 13 octobre.
L’obstétricien hongrois Ignác Semmelweis (1818-1865) : « Il était un homme des Lumières, un précurseur de l’éthique médicale », Christine Lecerf, autrice de la série documentaire. Whiteimages / Leemage
Voici l’incroyable histoire d’un jeune médecin hongrois qui voulait sauver la vie des femmes.
Alors que des vagues de fièvre puerpérale s’abattent dans toutes les maternités, Ignác Fülöp Semmelweis (1818-1865) fait une découverte fracassante : les mains des médecins transmettent la mort. Esprit libre et rationnel, Semmelweis tente alors d’imposer un geste simple d’une saisissante actualité : se laver les mains. Rompant avec les croyances de son époque, Semmelweis est rejeté par ses pairs et meurt oublié dans un asile psychiatrique de Vienne. Était-il lucide, génial, visionnaire ou fou ? Médecins, écrivains, historiens et artistes se penchent sur cette figure exceptionnelle et tragique de l’histoire de la médecine.
A Mateur, au nord de la Tunisie, le directeur de l’hôpital s’effondre. Confronté à un dramatique manque d’oxygène pour ses patients atteints du Covid, il doit sortir de l’établissement pour pleurer. Alors que la Tunisie a le plus fort taux de mortalité dû à la pandémie, le pays manque cruellement de matériel. Les appels à l’aide se multiplient et les collectes de solidarité s’organisent.
Des soignants d’un hôpital de Gaza prennent en charge des patients atteints du Covid-19, le 22 avril 2021. (ABED ALRAHMAN ALKAHLOUT / MAXPPP)
Les onze jours d’affrontements entre le Hamas et l’armée israélienne ont notamment détruit le seul centre public de dépistage de l’enclave palestinienne. Le chef de l’unité Covid du plus grand hôpital a été tué.
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Hypocrites, les médecins ? Certains semblent l’être en tout cas : pile, ils publient des tribunes anxiogènes sur la situation de l’épidémie de Covid en France ; face, ils militent pour la suppression des lits en réanimation.
La Cour des comptes a publié ce jeudi son rapport annuel 2021 consacré pour une large part à la gestion de la crise sanitaire. Parmi les problèmes, la Cour pointe le recul des capacités d’hospitalisation en soins critiques en regard des besoins.