À Gaza, la veste « presse » peut faire courir un danger de mort
Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués, faisant de ce conflit un des plus meurtriers pour la presse.
Une situation qui vaut régulièrement à l’armée israélienne d’être accusée de cibler délibérément les journalistes présents dans l’enclave palestinienne, pour les faire taire.
Un consortium de médias internationaux, 50 journalistes représentant 13 organisations, a enquêté sous l’égide de Forbidden Stories, réseau international spécialisé dans l’investigation, pendant quatre mois.
Quarante-cinq personnes ont été blessées, dit l’organisation, qui dénonce des tirs de « gros calibre » près de cette structure entourée de « centaines de civils déplacés vivant dans des tentes ».
Après huit mois de conflit dans la bande de Gaza, le traumatisme psychologique de la guerre « est ancré dans l’ADN des Palestiniens »
ONG et soignants opérant dans les territoires palestiniens alertent sur les conséquences d’un « traumatisme collectif », qui affectera même les générations futures.
Une centaine de manifestants ont encore fait entendre leur voix dans les rues troyennes ce matinen ces termes:
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
L’horreur se poursuit à Gaza.
Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.
Le 11 juin, lors d’un sommet international pour l’aide humanitaire aux Palestiniens, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a estimé qu’il était « grand temps d’instaurer un cessez-le-feu et de libérer les otages sans conditions». Il a déclaré que« L’horreur doit cesser », alors que les Nations Unis s’inquiètent des risques de famine dans le territoire assiégé.
Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défenseYoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas.Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.
La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.
Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.
Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.
Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.
Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui quatre nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande, et récemment, le 4 juin, la Slovénie). Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez-le-feu immédiat ! Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :
– que la France etl’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza
– l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
– l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
– la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et laFsuà une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.
Partager la publication "Troyes : cessez-le feu permanent, stop au massacre à Gaza !"
Dans un écosystème médiatique israélien qui manque de plus en plus de pluralisme, Haaretz fait figure d’exception. Reporters sans frontières (RSF) dénonce les tentatives d’intimidation croissantes dont le quotidien fait l’objet depuis le 7 octobre pour sa couverture de l’impact de la guerre à Gaza et sa critique du gouvernement israélien.
Place de la Libération6 juin 2024Place de la Libération6 juin 2024
La pétition, forte de ses 3057 signatures, a été remise à M. le Directeur de cabinet de la préfète de l’Aube par la délégation du Collectif aubois pour la paix. Il a indiqué faire remonter celle-ci par voie hiérarchique jusqu’au plus haut niveau.
Une petite centaine de personnes a accompagné la délégation sur la place de la Libération.
Une déclaration a été prononcée:
CESSEZ LE FEU IMMEDIAT et DEFINITIF !
STOP AU MASSACRE A GAZA !
L’horreur se poursuit à Gaza.
L’hôpital al-Aqsa de Deir al-Balah a reçu depuis mardi « au moins 70 morts et plus de 300 blessés, en majorité des femmes et des enfants, à la suite des frappes israéliennes sur les zones centrales de la bande de Gaza », selon Médecins sans Frontières.
Depuis plus de huit mois, le peuple palestinien est en proie à un massacre organisé consciemment par le gouvernement israélien et qui menace son existence même. Les massacres massifs de populations civiles, 40 000 victimes dont une majorité de femmes et d’enfants, des milliers de disparus et pour ceux qui sont encore vivants, 2 millions de déplacés de force livrés aux maladies (la quasi-totalité des centres de soins ont été détruits par l’armée israélienne), à la famine (accès à l’eau potable et aux aides alimentaires réduit à néant) amènent des organisations internationales, telles que la Cour Internationale de justice des Nations Unis, à reconnaître un « risque génocidaire » à Gaza.
L’armée Israélienne a, une nouvelle fois, franchi un cap dans les massacres en bombardant un camp de déplacés à Rafah, alors que la Cour internationale de justice avait ordonné à Israël d’arrêter l’offensive de Rafah.
Le procureur général de la Cour pénale internationale – une juridiction distincte également basée à La Haye – a déposé le 20 mai une demande de mandats d’arrêt à l’encontre du 1er ministre israélien M. Netanyahu et du ministre de la défense Yoav Gallant, ainsi que contre trois dirigeants du Hamas. Cette décision du procureur de la CPI envoie un message important à toutes les parties au conflit à Gaza et ailleurs : elles auront à rendre des comptes pour la dévastation infligée aux populations de Gaza et d’Israël. Quelle que soit la cause défendue, nul ne peut être responsable de massacre et de crime contre l’humanité.
La demande de mandats d’arrêt formulée par le procureur de la CPI dans la situation dans l’État de Palestine est aussi l’occasion qui n’a que trop tardé de mettre un terme au cycle d’impunité qui dure depuis des décennies en Israël et dans les territoires palestiniens occupés et de rétablir la crédibilité du système de justice internationale dans son ensemble.
Les soutiens en France du gouvernement d’extrême droite et criminel israélien ont permis à Netanyahou d’avoir une tribune télévisuelle le 24 mai dernier.
Son exercice d’autojustification du massacre à Gaza ne convainc personne. C’est devant la cour pénale internationale qu’il devra rendre des comptes.
Tous les États doivent respecter la légitimité de la Cour et s’abstenir de toute tentative visant à intimider ou faire pression sur celle-ci, afin de permettre aux juges de faire leur travail en toute indépendance et impartialité.
Aux neuf pays de l’Union qui ont déjà reconnu la Palestine, s’ajoutent donc aujourd’hui trois nouveaux pays (l’Espagne, la Norvège et l’Irlande) et bientôt un quatrième, puisque la Slovénie doit le décréter officiellement avant le 13 juin. Il est dommage que la France n’ait pas été à la tête de ce mouvement, alors même qu’Emmanuel Macron a dit à de nombreuses reprises défendre « les deux États », et que les deux chambres ont adopté des résolutions le demandant.
Des millions de personnes à travers le monde, se rejoignent pour exiger un Cessez le feu immédiat ! Nous saluons particulièrement les mouvements de la jeunesse en général et estudiantine en particulier qui se dressent à travers le monde pour que cessent les massacres en cours du peuple palestinien. La jeunesse a raison !
Nous nous opposons et condamnons toutes les intimidations en cours orchestrées par notre gouvernement contre toutes celles et ceux qui cherchent à imposer le cessez le feu immédiat en Palestine. Cela indique que La France, à travers son gouvernement, continue de soutenir les massacres en cours en Palestine.
Le peuple palestinien a le droit de vivre en paix sur sa terre !
Une paix juste durable ne sera possible que dans le cadre de la reconnaissance de tous les droits du peuple palestinien, notamment de son droit à l’autodétermination et de son droit au retour. Cela implique le démantèlement des colonies, la fin de l’occupation israélienne ainsi que le respect de toutes les résolutions des Nations unies.
Ensemble continuons à nous mobiliser pour exiger :
– que la France et l’Union européenne s’associent à la démarche de l’Afrique du Sud afin de contraindre Israël à respecter l’ordonnance de la CIJ.
– un cessez-le-feu immédiat, total et permanent pour la bande de Gaza
– l’arrêt des bombardements et des déplacements forcés des populations.
– l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire et la levée du blocus de Gaza.
– la libération de tous les prisonniers politiques palestiniens. C’est aussi dans le cadre d’un cessez-le-feu que les otages civils israéliens et binationaux pourront être libérés.
– que la France et l’Union européenne arrêtent toute coopération militaire et sécuritaire avec Israël et imposent des sanctions politiques, économiques et commerciales contre Israël.
– la reconnaissance d’un état palestinien.
Les organisations Mrap, Ldh, Greenpeace, Agui, La Libre Pensée, Le Collectif Louise Michel, Lfi, Poi, Pcf, Génération.s, Cgt, Solidaires et la Fsu appellent à une nouvelle manifestation le 15 juin prochain à Troyes place Jean Jaurès.
Le 6 juin 2024
Pendant ce temps, 155 nouvelles signatures de la pétition étaient collectées en sus des 3057 précédentes.
Ce samedi, tournoi pour la paix à Gaza
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L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 6 juin au matin avoir pris pour cible un établissement de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens qui servait selon elle de «base» au mouvement islamiste.
L’armée israélienne a revendiqué tôt ce jeudi 6 juin une frappe aérienne contre une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la bande de Gaza, abritant selon elle «une base du Hamas». L’attaque a fait au moins 37 morts, selon un hôpital gazaoui. L’armée israélienne, elle, a fait état de «plusieurs terroristes tués». «Des avions de combat de l’armée […] ont mené une frappe précise sur une base du Hamas placée à l’intérieur d’une école de l’Unrwa dans la région de Nousseirat», a-t-elle précisé dans un communiqué.
Une marche nationaliste israélienne ravive les tensions à Jérusalem
Des dizaines de milliers de juifs israéliens se sont rassemblés mercredi soir devant le mur des Lamentations à l’issue d’une marche nationaliste dans la partie occupée et annexée de Jérusalem, sur fond de tensions exacerbées par la guerre à Gaza.
Les organisations, membre du Collectif Aubois pour la Paix, condamnent toutes les atteintes à la liberté d’expression des ces derniers mois qui ont utilisé le faux prétexte de l’antisémitisme ou de l’apologie du terrorisme pour justifier des interdictions de manifestation voire de réunions, mais également pour engager des poursuites judiciaires, des convocations voire des condamnations.
Ces mesures répressives visent à intimider les militants pour les museler.
Dans la continuité des déclarations du Président de la Ligue des Droits de l’Homme, les organisations du Collectif Aubois pour la Paix exigent :
– Le plein rétablissement du droit de manifester et de se réunir,
– L’abandon de toutes les procédures policières voire judiciaires en cours.
Les organisations membres du Collectif Aubois pour la Paix demandent l’abandon de toutes les procédures à l’encontre de tous les militants associatifs, politique et syndicaux.
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Étudiant·e·s en journalisme, nous réclamons un traitement médiatique à la hauteur des enjeux du conflit israélo-palestinien. Depuis des mois, nous observons avec effroi, dans ces médias où nous travaillerons plus tard, des fautes déontologiques graves qui participent à la déshumanisation du peuple palestinien et à la normalisation de crimes de guerre.
Peut-on prétendre couvrir sérieusement ce conflit en passant sous silence les bombardements continus de civils, participant à leur invisibilisation ?
Des bombardements aériens et des tirs d’artillerie ont visé mardi la bande de Gaza du nord au sud, où Israël poursuit sans répit son offensive contre le Hamas après l’annonce de la mort de quatre otages tués dans le territoire palestinien.
Malgré les appels au cessez-le-feu venus du monde entier, les exigences contradictoires des deux camps semblent vouer à l’échec un plan présenté vendredi par le président américain, Joe Biden, après bientôt huit mois de guerre.
Près d’un mois après le début d’une offensive terrestre sur Rafah, une ville frontalière avec l’Egypte dans le sud du territoire, présentée par Israël comme l’étape finale de sa guerre contre le Hamas, les combats ont repris à travers la bande de Gaza.
La trêve à Gaza au Conseil de sécurité de l’ONU, incendies en Israël… L’actu du conflit au Proche-Orient
Les Etats-Unis ont annoncé lundi soir un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies pour soutenir l’accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présenté par le président Joe Biden le 31 mai. «De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à [sa] mise en œuvre sans délai et sans nouvelles conditions», a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield. Le projet de texte note qu’une application «rapide» de l’accord permettrait «un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes des zones peuplées de Gaza, la libération des otages, une augmentation de l’aide humanitaire, le rétablissement des services de base et le retour des civils palestiniens dans le nord de Gaza». Il soutient aussi la solution à deux Etats. Lundi, les pays du G7 ont par ailleurs annoncé soutenir ce plan de cessez-le-feu, et demandé au Hamas de l’accepter.
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Selon les autorités palestiniennes, la frappe israélienne sur un camp de Rafah dans l’extrême sud de la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts.
« Cette frappe illustre encore une fois le mépris total de l’armée israélienne pour les vies civiles », a dénoncé lundi 27 mai sur franceinfo Guillemette Thomas, coordinatrice médicale mission Palestine pour Médecins sans frontières France alors que l’État hébreu a frappé un camp près de Rafah faisant plusieurs dizaines de morts. La présidence palestinienne évoque un « atroce massacre ».
Benyamin Nétanyahou qualifie la frappe israélienne sur un camp de déplacés à Rafah d' »incident tragique »
Le Premier ministre israélien a précisé qu’une enquête était en cours pour lever le voile sur les circonstances de cette frappe qui a fait au moins 45 morts selon les autorités palestiniennes.
RSF dépose une troisième plainte devant la Cour pénale internationale pour crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes
Dans sa troisième plainte déposée devant la plus haute cour de justice internationale, la Cour pénale internationale (CPI), Reporters sans frontières (RSF) appelle le procureur à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024, et plus largement à se saisir des plus de 100 journalistes tués par l’armée israélienne à Gaza.
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Alors que deux millions de Palestiniens sont désormais piégés dans la bande de Gaza, complètement fermée par Israël, Meriem Laribi et Maïlys Khider sont allées à la rencontre de ces Gazaouis qui ont réussi à fuir.
Quitter leur pays est devenu l’unique moyen de survivre. Or, la seule voie de sortie reste le point de passage de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, géré par une coordination entre l’Egypte et Israël. Depuis l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, sortir de Gaza est impossible sans l’autorisation expresse d’Israël.
Gaza : sans la fin des hostilités, les seules négociations sur l’aide humanitaire sont dilatoires et cosmétiques
Le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé lundi 20 mai l’émission de mandats d’arrêt contre des hauts responsables d’Israël et des dirigeants du Hamas. Qu’est-ce que cela signifie concrètement et quelles sont les chances de voir ces personnes sur le banc des accusés à La Haye ? Entretien avec Johann Soufi, ancien directeur du bureau juridique de l’Unrwa dans la bande de Gaza.
Paris soutient la CPI après les mandats requis contre Netanyahu, Gallant et trois chefs du Hamas
La France « soutient la Cour pénale internationale » dont le procureur a réclamé des mandats d’arrêt contre des dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu, et du mouvement islamiste palestinien Hamas, a indiqué le Quai d’Orsay dans la nuit de lundi à mardi.
« Cela montre qu’il n’y a pas de dirigeant au-dessus des lois », souligne un avocat spécialiste du droit international
La Cour pénale internationale a demandé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ministre de la Défense et trois dirigeants du Hamas.
Il appartient désormais aux juges de la Cour pénale internationale de déterminer si les conditions sont réunies pour délivrer ces mandats d’arrêt réclamés par le procureur général pour des « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » dans la bande de Gaza.
Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a déclaré lundi 20 mai avoir demandé un mandat d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, notamment pour des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité » commis dans la bande de Gaza. Contrairement à ce que nous avions écrit par erreur dans un premier temps, ces mandats n’ont pas été directement émis par la Cour pénale internationale.
« Sur la base des éléments de preuve recueillis et examinés par mon bureau, j’ai des motifs raisonnables de croire que Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre d’Israël, et Yoav Gallant, le ministre de la Défense d’Israël, portent la responsabilité pénale de crimes de guerre et crimes contre humanité commis sur le territoire de l’Etat de Palestine à partir du 8 octobre 2023 au moins », a déclaré dans un communiqué le procureur de la CPI, qui siège à La Haye aux Pays-Bas.
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La population gazaouie est plongée dans une grave crise humanitaire. 34 700 morts, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne. Assiégés, les civils meurent sous les bombes, et ils perdent la vie également à cause des conséquences de la guerre : malnutrition, manque d’eau, absence de soins.
Comment la ville de Rafah est « compressée de toutes parts » alors qu’Israël se prépare à y lancer une offensive
En l’espace de quelques mois, le chef-lieu du sud de l’enclave palestinienne a accueilli plus d’un million de déplacés de guerre, qui y survivent dans des conditions extrêmement difficiles.
L’armée israélienne a intensifié ce lundi 6 mai ses bombardements sur deux quartiers de Rafah, qu’elle a enjoint tôt le matin ses habitants à évacuer, dans le sud de la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avait annoncé depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu’il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
Les bombardements israéliens, aériens et d’artillerie, « durent depuis la nuit dernière et se sont intensifiés depuis ce matin », a expliqué Ahmed Redwan, un porte-parole de la défense civile palestinienne, précisant que deux des quartiers visés – al-Shuka et al-Salam- figuraient parmi ceux que l’armée israélienne a demandé aux habitants d’évacuer.
« On entend parler des camps mis en place pour les déplacés, mais je ne sais même pas où se trouvent ces supposés camps. »
Medhat Hajjaj raconte:
« L’endroit où je me trouve a subi un bombardement si violent que certains des déplacés ont été touchés par les débris. Une personne dans la tente avoisinante a eu son pied amputé.
Vincent Lemire, historien, spécialiste du Proche-Orient, rappelle que Benyamin Netanyahou et ses ministres disent ouvertement vouloir déporter les habitants de Gaza et ajoute que, par conséquent, « la CPI ne peut pas ne pas se saisir de ce sujet puisque le déplacement volontaire massif de populations civiles est un crime de génocide. »
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« Nous sommes en face d’un mouvement du cœur », estime vendredi 3 mai sur France Inter l’avocat Henri Leclerc, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme au sujet des mobilisations pro palestiniennes des étudiants sur les campus français.
« C’est un élan du cœur et une position politique : ce peuple a le droit à quelque chose », affirme Henri Leclerc. Sciences Po Paris a annoncé jeudi soir la fermeture de ses principaux locaux en raison d’une nouvelle occupation par quelques étudiants après un débat interne. Plusieurs mobilisations en soutien à la population palestinienne sont en cours ou prévues ce vendredi 3 mai comme à l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) ou encore sur le campus de Grenoble. « Ce qui se passe actuellement à Gaza bouleverse », poursuit l’avocat pénaliste. « Personne ne conteste le fait que le 7 octobre est une horreur absolue, un acte barbare. Mais la réponse donnée est effroyable avec ces populations civiles massacrées, ces gens qui se réfugient partout, cette aide humanitaire qui n’arrive pas. Il se passe quelque chose d’horrible », souligne-t-il.
« La population étudiante a toujours manifesté des élans du cœur, toujours pour ceux qui sont écrasés, rarement pour les autoritaires »
Pas un mouvement antisémite
À l’instar des États-Unis où la mobilisation d’étudiants pro-Gaza enflamme le débat politique, le militantisme des étudiants pro-Gaza est accusé d’alimenter l’antisémitisme sur les campus français. « Je ne crois pas actuellement que nous ayons affaire à un mouvement antisémite », fait savoir Henri Leclerc, rappelant que pour lui, l’antisémitisme est un « combat » depuis son enfance. « Je ne crois pas du tout que l’antisémitisme domine actuellement en France », poursuit-il. « Certes, il y a des antisémites, il y en a toujours eu. Peut-être sont-ils un peu plus nombreux aujourd’hui. Peut-être ont-ils d’autres fondements que ceux de l’antisémitisme d’autrefois. Mais je crois qu’ils sont très minoritaires », souligne-t-il.
Le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme est également revenu sur l’intervention des forces de l’ordre à Sciences Po Paris vendredi et à la Sorbonne lundi pour évacuer des militants qui avaient installé des tentes à l’intérieur de l’université parisienne. « À partir du moment où il y a un affrontement entre la police et les étudiants, c’est un fait historique et constant, c’est là que les choses dégénèrent », pointe le pénaliste.
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Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.
Le 1er Mai, le collectif sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.
Ces dernières 24 heures, les bombardements israéliens ont entraîné la mort de 32 Palestiniens, selon le ministère de la Santé du Hamas. Des frappes aériennes ont visé le centre de Gaza, près du camp de réfugiés de Boureij tandis que des tirs d’artillerie ont touché le camp de Nousseirat. La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock appelle à la libération des otages dans un message publié sur X.
Depuis le début de la guerre qui oppose Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au moins 34 183 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza.
Réforme de l’assurance-chômage : «À courir comme des poulets sans tête derrière l’emploi, nous sommes condamnés à l’immobilisme»
Le gouvernement vient d’annoncer qu’il durcirait les règles de l’assurance-chômage au 1er juillet. Une mauvaise nouvelle pour les plus précaires. Comme pour le climat.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles à partir du 1ᵉʳ juillet
Le ministère du travail rappelle que les organisations patronales et salariales ne se sont pas mises d’accord sur l’emploi des seniors, au terme de trois mois et demi de négociations.
Le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation pour les demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, selon un communiqué du ministère du travail paru lundi 22 avril. Le gouvernement justifie cette décision par l’échec, il y a près de deux semaines, des négociations entre patronat et syndicats sur la vie au travail et l’emploi des seniors. L’exécutif, qui veut durcir les règles d’indemnisation pour inciter à la reprise d’activité, n’a pas encore précisé ce qui allait changer, mais il a d’ores et déjà arrêté la méthode.
« On ne vit pas avec 1 400 euros » : les chômeurs s’agacent d’un nouveau tour de vis possible sur l’attribution des allocations
Alors que le gouvernement fixera de nouvelles règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi à partir du 1er juillet, les chômeurs s’inquiètent de la possibilité d’un nouveau durcissement des conditions pour toucher l’allocation.
« La prison, un système moyenâgeux et archaïque » : un officier de la pénitentiaire raconte
Hervé* a passé près de 15 ans derrière les barreaux au service de l’administration pénitentiaire. Décisions disciplinaires arbitraires, corruption, maltraitances, management toxique : il dénonce un système dysfonctionnel.
Depuis le centre-ville de Moulins (Allier), il faut rouler moins de 15 minutes et longer la zone industrielle avant de voir se dresser le centre pénitentiaire au milieu des champs. Deux bâtiments se font face. Le premier, la maison d’arrêt, est bordé par quelques carrés de plantations entretenues par les détenus inscrits en formation maraîchage. Cette prison-là héberge actuellement 231 détenus condamnés à des peines courtes ou en attente de jugement.Juste derrière, le second bâtiment est à l’image des grands centres pénitentiaires bâtis dans les années 1980.
3 questions sur l’arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans à Béziers
Lundi 22 avril, Robert Ménard, maire de Béziers, a pris un arrêté instaurant un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans. Il avait déjà pris un arrêté similaire en 2014, annulé par le Conseil d’Etat en 2018. Avait-il le droit de recommencer ? L’arrêté va-t-il être de nouveau annulé ? Réponses avec une avocate en droit public.
ROBERT MÉNARD INSTAURE UN COUVRE-FEU POUR LES MINEURS À BÉZIERS : LES CONDITIONS POSÉES PAR LE JUGE
Au moins cinq migrants morts lors d’une tentative de traversée de la Manche
Au moins cinq migrants, dont un enfant, sont morts, dans la nuit de lundi à mardi en tentant de traverser la Manche depuis les plages de Wimereux, a indiqué une source policière à l’AFP. Ce drame porte à au moins 15 le nombre de personnes qui ont perdu la vie en tentant de traverser la Manche en 2024.
Le drame a eu lieu après « un mouvement de foule » en mer. Trois hommes et une femme figurent également parmi les personnes décédées et une personne a été légèrement blessée, a indiqué à l’AFP la préfecture du Pas-de-Calais, confirmant une information de La Voix du Nord.
Le Parlement britannique adopte le projet de loi sur l’expulsion des migrants au Rwanda
Le Parlement britannique a approuvé dans la nuit de lundi à mardi le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda des demandeurs d’asile entrés de manière irrégulière au Royaume-Uni, après une interminable bataille entre la chambre haute, réticente face à ce texte controversé, et la chambre basse. Une victoire pour le Premier ministre, qui affirme que les premiers vols vers Kigali pourront décoller d’ici 10 à 12 semaines.
Que contient le texte controversé du Royaume-Uni ?
Le parlement britannique a approuvé le projet de loi permettant l’expulsion vers le Rwanda de demandeurs d’asile entrés illégalement au Royaume-Uni. Approuvé en janvier dernier par la Chambre des communes, le texte était depuis lors bloqué à la Chambre des Lords, qui réclamait des protections supplémentaires. France 24 revient sur ce texte controversé.
Argentine: journée de mobilisation en défense de l’université publique
Des manifestations sont prévues à Buenos Aires et à travers tout le pays ce mardi à l’appel des recteurs de 73 universités et des syndicats enseignants et étudiants. En raison du « choc d’austérité » décrété par le président Javier Milei, les universités doivent fonctionner avec le budget de l’année 2023, en dépit d’une inflation annuelle à plus de 288%…
La mobilisation d’aujourd’hui va d’ailleurs ouvrir une séquence de rapport de force entre le gouvernement et la rue, avec une grande manifestation à Buenos Aires le 1er mai, et surtout une grève générale, la deuxième depuis l’élection de Javier Milei, prévue le 9 mai prochain.
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Des dizaines de corps exhumés dans la cour d’un hôpital de Khan Younès
Des dizaines de corps ont été découverts enterrés dans la cour d’un hôpital situé dans le sud de la bande de Gaza qui avait fait l’objet d’un raid israélien, a indiqué dimanche la Défense civile de Gaza. L’armée israélienne a indiqué procéder à la vérification de ces affirmations.
Rassemblement à 10h30 place Jean-Jaurès à l’appel du Collectif de l’Aube pour une paix juste et durable.
Le 1er Mai, le collectif sera présent au rassemblement et proposera une vente de tee-shirts au profit des victimes palestiniennes ainsi que la pétition qui est toujours ouverte et que vous pourrez encore signer si ce n’est déjà fait.
Les Etats-Unis bloquent l’adhésion pleine et entière des Palestiniens à l’ONU
Les Américains ont mis leur veto lors d’une réunion du Conseil de Sécurité qui s’est tenu jeudi. Les Palestiniens et les pays arabes demandaient d’accepter qu’un « Etat palestinien » prenne sa place « légitime » au sein des Nations unies.
Tensions Iran-Israël : « Il semblerait que le scénario pessimiste soit en train de se confirmer », affirme un spécialiste
Au moins trois explosions ont été rapportées dans la région d’Ispahan par les autorités iraniennes dans la matinée vendredi.
« Il semblerait que le scénario pessimiste, celui de l’escalade, soit en train de se confirmer« , prévient sur franceinfo le vendredi 19 avril, l’universitaire Bertrand Badie, spécialiste des relations internationales, alors que de fortes explosions ont été rapportées tôt vendredi dans le centre de l’Iran. De hauts responsables américains font état d’une attaque israélienne en représailles aux tirs de drones et de missiles sans précédent contre Israël le week-end dernier.
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