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« Une quarantaine de jeunes migrants sans solution d’hébergement ont investi l’église Saint-Ferréol pour la nuit. Ils dormaient depuis plusieurs semaines sous des tentes, en attente de leur mise à l’abri par le Département.
« Une quarantaine de jeunes migrants sans solution d’hébergement ont investi l’église Saint-Ferréol pour la nuit. Ils dormaient depuis plusieurs semaines sous des tentes, en attente de leur mise à l’abri par le Département.
Awa, Aminata et Kadiatou ont vécu des maltraitances et des parcours d’immigration difficiles. Non prises en charge par l’aide sociale à l’enfance, qui n’a pas cru en leur minorité, elles sont à la rue.
Nour, Muhammad, Fabiola ou Ermina n’ont pas plus de dix ans. Leurs enseignants et des parents d’élèves les hébergent avec leur famille dans leur école, à Lyon. Un îlot de stabilité dans la vie de ces enfants à la rue.
Au moins 895 000 personnes sont sans domicile fixe dans l’Union européenne et au Royaume-Uni, selon une estimation publiée mardi de la Fédération européenne des associations travaillant avec des personnes sans-abri (Feantsa). Un chiffre en hausse par rapport à 2019, mais tous les pays ne sont logés à la même enseigne.
Soutenus par des avocats et associations, une trentaine de jeunes se déclarant mineurs ont saisi le tribunal administratif de Nice jeudi, pour être pris en charge. Venus de Guinée et de Côte d’Ivoire pour la plupart, âgés de 13 à 17 ans, certains attendent depuis près de 15 jours une mise à l’abri.
L’Unicef et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), qui publient un rapport mercredi, appellent le gouvernement « à mettre en œuvre une politique de la rue au logement » sur les temps « de l’urgence » et « du long terme ».
Le gouvernement britannique compte « intensifier » son programme de transfert des Afghans évacués de Kaboul, jusqu’ici hébergés dans des hôtels, vers le logement. Mais sur le terrain, nombre d’entre eux manquent de solutions et se retrouvent sans-abri. C’est déjà le cas d’un Afghan sur cinq, avance le réseau des conseils locaux britanniques.
Il y a quatre ans, Chloé a offert un toit, une nouvelle famille et un avenir professionnel à Chaka, un mineur ivoirien sans-abri. Insolite mais réussie, cette cohabitation extirpe la juriste d’une longue dépression.