Maria, Ukrainienne : « Avec mes amis, on ne prenait pas l’invasion russe au sérieux »

Maria a fui l’Ukraine avec sa mère et sa grand-mère. Crédit : InfoMigrants


Maria est originaire de Zaporijia, au sud-ouest de l’Ukraine. Elle a fui le pays quelques jours après l’offensive russe pour se réfugier en Roumanie avec sa mère et sa grand-mère. L’étudiante d’une vingtaine d’années veut maintenant rejoindre l’Allemagne où vit son frère. Témoignage.

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Guerre en Ukraine : “Poutine termine d’achever la presse indépendante russe”

Natalia KOLESNIKOVA / AFP


Après l’adoption, le 4 mars, d’un amendement qui prévoit jusqu’à quinze ans de prison pour les journalistes qui publieront des “fausses informations” sur les forces armées russes, l’avenir s’assombrit définitivement pour les derniers représentants de la presse indépendante. Reporters sans frontières (RSF) demande aux autorités russes de supprimer immédiatement cette loi liberticide.

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Londres ne peut pas « simplement » ouvrir sa porte aux Ukrainiens, affirme le gouvernement britannique

Au Royaume-Uni, à Londres, une manifestation a eu lieu dimanche 5 mars en soutien aux Ukrainiens et contre l’invasion russe dans le pays. Crédit : Reuters


Dans la querelle diplomatique opposant Londres à Paris, le gouvernement britannique a déclaré prendre son temps pour « veiller à agir pour ceux qui ont besoin de notre soutien ». Paris reproche aux Britanniques de tarder à faire venir les Ukrainiens ayant de la famille outre-Manche. Quelque 400 exilés patientent aujourd’hui à Calais en attendant un visa.

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La Russie absente lors d’audiences devant la Cour internationale de justice sur la guerre en Ukraine


La Russie a refusé de comparaître lundi lors de l’ouverture des audiences devant la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure initiée par l’Ukraine, qui demande au plus haut tribunal de l’ONU d’ordonner à Moscou d’arrêter son invasion.

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« Syrie, des femmes dans la guerre », sur France 5 : une résonance tragique avec l’Ukraine

Dans la bataille contre la dictature et l’obscurantisme, les Syriennes ont été au premier rang, elles en ont payé le prix fort. Image extraite du documentaire « Syrie, des femmes dans la guerre », de Kamal Redouani. CAPA TV


DIMANCHE 6 MARS À 20 H 55 sur FRANCE 5 – DOCUMENTAIRE

RSF annonce l’ouverture dans les prochains jours du Centre pour la liberté de la presse à Lviv

RSF_fr


Alors que l’invasion russe se double d’une guerre de l’information, Reporters sans frontières (RSF) ouvre un centre physique et numérique, opéré avec le partenaire local de RSF, l’Institute for Mass Information (IMI), à destination des journalistes en danger.

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Guerre en Ukraine : une Nantaise crée un site pour centraliser les actions partout en France


Les initiatives d’aide humanitaire à destination du peuple ukrainien se multiplient un peu partout en France. Pour les répertorier, une Nantaise spécialiste du digital a eu l’idée de les répertorier sur un site internet : WeUkraine. #IlsOntLaSolution

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Ukraine : « Dans ce conflit, les enfants sont les premières victimes », déplore l’Unicef

Vidéo par :Philomé ROBERT


Selon Philippe Cori, directeur adjoint d’Unicef en Europe et Asie centrale, « cinq millions d’enfants sont traumatisés par ce conflit en Ukraine ». En plus de l’exode massif des Ukrainiens, beaucoup d’enfants ont été blessés ou tués depuis le début de la guerre. « 91 000 enfants sont institutionnalisés en Ukraine, c’est à dire avec un handicap », poursuit-il. Philippe Cori dénonce également les bombardements russes sur les écoles, les orphelinats ou les maternités.


Guerre en Ukraine : qu’est-ce que la « protection temporaire » votée par l’UE pour aider les réfugiés ?

Des réfugiés ukrainiens font la queue pour demander un permis de résidence à Prague, en République Tchèque. AFP – MICHAL CIZEK


Les ministres européens de l’Intérieur, réunis jeudi à Bruxelles, se sont mis d’accord pour accorder une « protection temporaire » dans l’UE aux réfugiés « fuyant la guerre » en Ukraine, ont annoncé le ministre français Gérald Darmanin et la Commission européenne. À ce stade, aucun plan de répartition formelle des réfugiés entre les pays de l’UE n’est sur la table.

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Crise ukrainienne et pandémie: la convergence des théories conspirationnistes

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky lors d’une intervention filmée, le 25 février 2022. © REUTERS/UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SE


Avec l’aggravation du conflit en Ukraine, un fort mouvement de soutien au peuple ukrainien s’exprime sur les réseaux sociaux, à l’exception des milieux pro-Poutine qui véhiculent de nombreuses théories complotistes. Qu’il s’agisse de la pandémie de Covid-19 ou de l’invasion russe en Ukraine, on retrouve souvent le même narratif et les mêmes acteurs derrière cette désinformation.

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Solidarité avec le peuple ukrainien, stop à la guerre

EN UKRAINE, LES ATTAQUES AVEUGLES DE LA RUSSIE CONTRE LES CIVILS

La place de la mairie à Kharkiv, 1er mars 2022 © SERGEY BOBOK / AFP


Escalade dans la violence, attaques aveugles, utilisation d’armes non discriminantes, augmentation des pertes civiles… Depuis le début de l’invasion russe en Ukraine, nous documentons les violations des droits humains et du droit international humanitaire dans le pays. L’armée russe fait fi de traités internationaux protégeant les civils dans le cadre des conflits armés.

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Guerre en Ukraine : nos inquiétudes face aux risques nucléaires

Communiqué commun du Réseau « Sortir du nucléaire », Abolition des armes nucléaires-Maison de Vigilance, ICAN France et Observatoire des armements.


Solidaires des victimes du conflit, nos organisations condamnent fermement l’attaque de l’Ukraine par les forces armées russes. Aux horreurs de la guerre s’ajoutent également les menaces très réelles liées au nucléaire civil et militaire.

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Ukraine : «La dévastation de l’environnement est une bombe à retardement»

De la fumée s’échappe d’une centrale électrique après un bombardement près de la ville de Louhansk, dans l’est de l’Ukraine, le 22 février 2022 – © AFP/Aris Messinis



Bombardements russes, incendies, eau contaminée, fuites radioactives… La guerre contre l’Ukraine pollue. Les dommages pourraient être irréversibles. Le sol, lui, durablement contaminé. Mais les retombées ne sont que très peu étudiées.

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Remarques écologistes sur la guerre en Ukraine

Remarques écologistes sur la guerre en Ukraine
Un combattant ukrainien examine un véhicule de mobilité d’infanterie russe détruit après le combat à Kharkiv, le 27 février 2022. – © AFP/Sergey Bobok


L’invasion russe en Ukraine est l’expression d’un rapport de force fondé sur la possession d’importantes ressources énergétiques. En ne menant pas une politique d’économie d’énergie, pourtant indispensable, l’Europe s’est rendue vulnérable.

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Guerre en Ukraine: en Russie, une opinion étouffée

Des policiers russes interpellent des protestataires lors d’une manifestation contre l’invasion de l’Ukraine, le 2 mars 2022 à Moscou. AFP – NATALIA KOLESNIKOVA


Au huitième jour d’offensive, la Russie est un pays fracturé et apeuré par une guerre que même ses élites n’ont pas vu venir. Il y a le soutien au pouvoir, le déni, et ceux qui avec leurs moyens tentent de protester avec les pires difficultés. Des enfants de 10 ans en Sibérie ont terminé au commissariat avec leurs pancartes : « Non à la guerre ». Malgré l’espace qui se restreint, quelques-uns tentent encore de faire entendre.

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Céline Schmitt: «1 million de réfugiés sont arrivés dans les pays voisins» de l’Ukraine

Céline Schmitt: «1 million de réfugiés sont arrivés dans les pays voisins» de l’Ukraine


Ce jeudi 3 mars, Céline Schmitt, porte-parole du Haut-commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR), est l’invitée du matin de RFI. Au micro de Frédéric Rivière, elle évoque la crise humanitaire en Ukraine.

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Thomas Piketty : « Il est urgent de changer d’approche sur les sanctions contre les autocraties »


L’économiste juge que les sanctions actuelles, qui vont toucher l’ensemble de la population russe, n’atteindront pas leur but : frapper les fortunes qui sont au cœur du régime poutinien, afin d’infléchir ce dernier. L’Occident, dit-il, a pourtant les moyens d’agir.

Par Pascal Riché, l’OBS


Thomas Piketty, le plus célèbre des économistes français depuis son best-seller « Le Capital au XXIe siècle », plaide depuis quelques années pour un « cadastre financier international », qui permettrait de savoir qui possède quoi en Europe et aux Etats-Unis, et de lutter plus efficacement contre la fraude fiscale. Aujourd’hui, il estime qu’un tel cadastre permettrait également d’infliger des sanctions financières efficaces contre la Russie, tout en épargnant leurs peuples. Entretien.

L’OBS. La déconnexion des banques russes du système financier international vise à « asphyxier » l’économie russe, a déclaré Bruno Le Maire. De telles sanctions peuvent-elles être efficaces ?

Thomas Piketty. Débrancher la Russie du réseau financier Swift peut contribuer à asphyxier la Russie, mais au final c’est une mesure très mal ciblée. Elle va frapper les banques, mais aussi toutes les entreprises et les ménages russes, ainsi que les entreprises et ménages occidentaux commerçant avec la Russie, alors que c’est le pouvoir poutinien qu’il faut atteindre, et en particulier la petite classe des oligarques les plus fortunés qui a bénéficié de ce régime depuis 1999. Or ces derniers peuvent contourner Swift, en passant par d’autres intermédiaires financiers.


La population russe, si elle est durement touchée, ne peut-elle pas se retourner contre Poutine ?

On a vu ce qu’il est advenu lorsque des sanctions commerciales ont été instaurées après l’annexion de la Crimée en 2014 : le pouvoir les a instrumentalisées pour attiser le sentiment nationaliste et renforcer son emprise. Pour gagner la bataille politique et morale contre les autocraties, il est urgent de changer d’approche.

Entretien exclusif – Thomas Piketty : « Historiquement, c’est le combat pour l’égalité qui a permis la prospérité »


Les pays occidentaux ont également décidé de geler les actifs de l’élite russe -yachts, villas et compte bancaires. Cela vous semble-t-il une voie plus légitime, puisqu’elle n’affecte pas le reste de la population ?

Oui, à condition qu’on aille jusqu’au bout de cette logique, ce qui n’est pas le cas. Il faudrait imaginer des sanctions ciblant tous ceux qui peuvent avoir une influence sur Poutine, c’est-à-dire l’ensemble de la classe fortunée qui a profité du régime. Pour l’instant, on ne touche que quelques dizaines ou au maximum quelques centaines de Russes. En outre ces sanctions sont faciles à contourner, par la multiplication des sociétés-écrans et des prête-noms, car l’on ne se donne pas les moyens de les appliquer réellement. Pour être efficace, il faudrait viser quelques dizaines de milliers de personnes, les multimillionnaires sur lesquels s’appuie le régime, et le faire de façon beaucoup plus systématique.


Comment faire concrètement ?

La seule façon d’agir efficacement serait de mettre en place un cadastre financier international des patrimoines, et de croiser les données sur les portefeuilles immobiliers et financiers des uns et des autres. On a commencé à développer, depuis la crise de 2008, des échanges automatiques d’informations bancaires dans le cadre de l’OCDE, mais cela reste très insuffisant. Jusque-là, les pays riches, sous pression de leurs propres grandes fortunes, refusaient d’aller plus loin et de mettre en place une véritable transparence financière internationale. Mais cette fois, l’enjeu est gigantesque : il s’agit de stopper une guerre en Europe. Ce serait aussi l’occasion de démontrer aux opinions publiques que les grands discours sur la démocratie et la justice ne sont pas que du vent.

Si l’on ciblait, par exemple, les personnes détenant plus de 10 millions d’euros en patrimoine immobilier et financier, cela représenterait environ 20 000 personnes, soit 0,02 % de la population adulte russe. On resterait sur une toute petite minorité de la population, mais une minorité beaucoup plus substantielle que quelques centaines de personnes. Or plus de la moitié du patrimoine de ces gens-là est à l’étranger, essentiellement dans les pays occidentaux, avec biens immobiliers et des actifs financiers à Paris, Londres, New York, au Luxembourg, à Courchevel ou sur la Côte d’Azur. Bloquées dans leur pays, avec leur fortune gelée voire amputée par un prélèvement (mettons de 10 à 20 %, pour commencer), ces 20 000 personnes ne manqueraient pas de se faire entendre au Kremlin. On pourrait aussi se focaliser sur tous ceux qui possèdent plus de 2 millions d’euros de patrimoine, ou bien sur ceux détenant plus de 1 million d’euros à l’étranger, soit environ 100 000 personnes (0,1 % de la population).


La mise en place d’un tel cadastre financier ne mettrait-elle pas beaucoup de temps ?

Le projet existe, c’est le « global financial registry » ou GFR : nous avons montré dans le Rapport sur les inégalités mondiales 2018, qu’il était techniquement possible. Il s’appuierait sur les registres existant déjà, où sont consignées les traces des possessions des uns et des autres, dans différents pays. Il faut systématiser les accords OCDE sur les transmissions bancaires internationales, qui ont plein de trous, et il faut enfin que chaque pays applique la directive européenne sur les « registres des bénéficiaires effectifs » (beneficial ownership registries), qui oblige chaque pays à rendre public les détenteurs ultimes des sociétés installées sur son territoire. Certains pays comme le Luxembourg ont commencé à mettre en ligne ces informations, mais comme l’a montré l’an dernier l’enquête OpenLux [menée par le journal Le Monde, NDLR], il existe là encore de nombreux trous. Quant à la France, elle n’a toujours rien mis en ligne…

Pour connecter toutes ces données, il faudrait également décider de prendre le contrôle des dépositaires centraux privés (Clearstream, Euroclear, Depository Trust Company, etc.) qui assurent l’enregistrement des titres financiers et de leurs propriétaires. Ce registre général permettrait au passage de lutter contre la fraude internationale, l’argent de la drogue, la corruption. C’est sûr que cela dérangerait pas mal de monde, à commencer par les grandes fortunes occidentales, qui aiment la discrétion quand il s’agit d’argent. Tout comme les oligarques chinois ou russes… Ils ont tous en commun d’avoir profité, ces trente ou quarante dernières années, des mêmes privilèges générés par un capitalisme devenu débridé.


Est-il réaliste d’envisager l’arrêt de l’approvisionnement en gaz et en pétrole russe ?

C’est l’autre aspect de cette crise : il faut décréter fermement et concrètement la fin de ces importations, en commençant par importer, d’urgence, d’avantage d’hydrocarbures et de gaz liquide d’autres pays. Et surtout en prenant enfin des décisions fortes et concrètes sur les investissements dans les énergies renouvelables. La France est certes moins dépendante au gaz que l’Allemagne, mais elle l’est beaucoup plus que des pays comme la Suède par exemple, qui au lieu de se reposer uniquement sur le nucléaire, a fait bien davantage que nous dans l’éolien, le solaire et l’hydraulique.

« L’Europe est très vulnérable : elle a besoin du gaz russe »

Il est temps de débattre concrètement des surfaces à consacrer au renouvelable. Ces sources d’énergie comportent elles aussi des inconvénients, en particulier pour les paysages, mais par comparaison aux conséquences climatiques et géopolitiques qu’entraîne l’exploitation des hydrocarbures il n’y a pas photo. Tous ces hydrocarbures russes auraient dû rester dans le sol. Au lieu de cela, nous avons contribué à les brûler, tout en enrichissant au passage une minorité d’oligarques russes et en contribuant à voler ces ressources à la population du pays. Il est temps de reconnaître cette complicité et d’y mettre fin.


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Adhésion de l’Ukraine à l’UE : est-ce possible et pour quoi faire ?

Le président ukrainien s’est exprimé le 1er mars en vidéo devant le Parlement européen demandant notamment « une procédure spéciale » pour que son pays puisse rejoindre rapidement l’Union européenne.


Après avoir signé en début de semaine une demande d’adhésion à l’Union européenne, le président ukrainien a demandé à pouvoir bénéficier d' »une procédure spéciale » pour accélérer cette adhésion. Celle-ci est-elle possible, et qu’en attend l’Ukraine ? Explications.

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La France met en place « des dispositifs d’accueil » pour les Ukrainiens

Une manifestation en soutien à l’Ukraine, le 24 février 2022, à Nantes. Crédit : Reuters



En France, où « moins d’une centaine » d’Ukrainiens sont arrivés ces derniers jours après avoir fui l’invasion russe, « des dispositifs d’accueil » dans les aéroports et dans les communes se mettent en place pour aider cette population.

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DANS LA TÊTE DE VLADIMIR POUTINE

Actes Sud, 2015


Et si la philosophie russe nous aidait à comprendre la stratégie de Vladimir Poutine ? Cette idée n’a rien d’absurde, tant les prophètes du conservatisme, de « la voie russe » et de « l’empire eurasiatique » ont le vent en poupe au Kremlin et le soutien de toutes les extrêmes droites européennes, le Front national en tête. Le philosophe Michel Eltchaninoff est venu à la Fondation Jean-Jaurès discuter de ce qui se passe « dans la tête de Vladimir Poutine ».

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Des soldats russes trahissent leur position en draguant des Ukrainiennes sur Tinder !

Illustration. © Fabian Sommer/dpa


Quelques jours avant l’invasion en Ukraine, des soldats russes ont dragué des Ukrainiennes sur Tinder, révélant ainsi leur position. Ce qui a mis la puce à l’oreille des forces militaires ukrainiennes quant à une possible attaque.

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