Russie : Des manifestants antiguerre arrêtés, torturés et maltraités

Des milliers de personnes ont été arrêtées le 6 mars, et des manifestants sont maltraités en détention


Ces trois policiers russes emmenaient de force un manifestant, courbé vers l’avant, qui participait à un rassemblement antiguerre sur la Place du Manège (place Manezhnaya) à Moscou, le 6 mars 2022. © 2022 Dmitry Lebedev/Kommersant/Sipa via AP Images


(Berlin, le 9 mars 2022) – Les autorités russes ont arrêté de façon arbitraire des milliers de manifestants pacifiques lors de rassemblements anti-guerre à travers toute la Russie, dans la lignée de leur répression de plus en plus brutale à l’encontre de personnes qui s’opposent à l’offensive militaire de Moscou en Ukraine, a déclaré aujourd’hui Human Rights Watch.

Lire ICI

Afrique : violences policières

Au Soudan, deux manifestants tués dans des défilés contre le pouvoir militaire

Manifestation appelant à un gouvernement civil et dénonçant l’administration militaire, à Omdurman, la ville jumelle de Khartoum, la capitale du Soudan, le 14 février 2022. AFP


La 81e victime a été tuée lundi 14 février à Khartoum d’une « balle réelle dans la poitrine » tirée par « les forces de sécurité soudanaises ».

Lire ICI



SÉNÉGAL : DES MANIFESTANTS TUÉS PAR LA POLICE

Un manifestant fait un geste vers la police lors d’une manifestation à Dakar le 8 mars 2021 / © John Wessels – AFP


Il y a un an, le Sénégal traversait la pire crise de son histoire récente. Suite à l’arrestation de l’opposant politique Ousmane Sonko, la jeunesse sénégalaise est descendue dans la rue : jour après jour, les manifestations ont gagné plusieurs villes du pays. Les autorités les ont réprimées dans la violence : usage excessif de la force, tirs de grenades lacrymogènes, tirs à balles réelles. 14 personnes ont été tuées. Un an après, ces crimes restent impunis. Les familles des victimes attendent justice et vous pouvez agir !

Lire ICI

Le passe vaccinal comme outil de contrôle politique


Reporterre

Selon notre chroniqueuse, le passe vaccinal peut servir à brider la contestation politique, comme dans une commune du sud-ouest. Le passe est une mesure de police administrative. Or, écrit le Conseil d’État, «la police administrative porte en elle les germes de la tyrannie».

Lire ICI

Communiqués

Des policiers tchétchènes ont enlevé une femme en guise de représailles contre ses fils

Zarema Mussaeva. © 2021 Privé


Les autorités russes devraient immédiatement exiger la libération de Zarema Mussaeva.

Alors que tous les regards sont actuellement tournés vers les tensions croissantes entre le Kremlin et l’OTAN, les autorités tchétchènes semblent enhardies dans leur recours à des tactiques illégales dans leur guerre contre toute forme de dissidence.

Lire ICI

« Quand on commence à renoncer à des libertés, on ne revient pas en arrière »

AVEC LE JOURNALISTE PIERRE JANUEL, ANNE-SOPHIE SIMPERE PUBLIE : « COMMENT L’ÉTAT S’ATTAQUE À NOS LIBERTÉS, TOUS SURVEILLÉS ET PUNIS »


La France est-elle devenue un système répressif ? Dans un ouvrage, Anne-Sophie Simpere d’Amnesty international et Pierre Januel, journaliste, reviennent sur vingt ans de libertés publiques progressivement rognées.

Lire ICI

Kazakhstan : près de 8 000 arrestations après les violences qui ont secoué le pays

Les forces de sécurité interpellent un homme à Almaty, au Kazakhstan, le 8 janvier 2022. (VASILY KRESTYANINOV / SPUTNIK / AFP)


Le mouvement de contestation contre le pouvoir a été violemment réprimé par les autorités dans cette ancienne république soviétique. Le gouvernement a évoqué plusieurs « dizaines » de morts.

Lire ICI

Kazakhstan : Annuler l’ordre de « tirer sans sommation »


Ces policiers anti-émeute avançaient dans une rue à Almaty, au Kazakhstan, le 5 janvier 2022, afin d’y bloquer l’accès pour des manifestants. © AP Photo/Vladimir Tretyakov


Les forces nationales et étrangères doivent respecter les droits des citoyens, et il faut enquêter sur les meurtres de manifestants.

(New York, le 7 janvier 2021) – Le gouvernement du Kazakhstan devrait immédiatement annuler l’ordre donné aux forces de sécurité de tirer pour tuer sans sommation, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Tout ordre de ce type viole les obligations juridiques internationales du Kazakhstan de respecter et de protéger le droit à la vie.

Lire ICI

« Le problème de la police est politique »


Dans la prolongation de notre sujet sur l’IGPN, Blast vous propose en intégralité un entretien avec Frédéric Charpier. Journaliste, écrivain il est l’auteur de « IGPN, une institution au dessus de tout soupçon ? ». Son ouvrage révèle notamment que dans l’affaire Zineb Redouane, la police des police a préconisé le renvoi de deux CRS devant le conseil de discipline. Conclusion qui n’a été suivie d’aucun effet. Pour le journaliste qui connaît bien le fonctionnement interne de la police, la question de l’usage de la force, la façon dont il est encadré, sanctionné ou non sanctionné est une question éminemment politique. Manifestations, gilets jaunes, quartiers populaires, c’est à chaque fois le choix de la confrontation et de l’escalade qui a été fait par le pouvoir.

Voir ICI

Un proprio met illégalement une famille à la rue puis la police la place en garde à vue

PAS DE TRÊVE HIVERNALE POUR EUX

Diawo, Inaya et leurs deux enfants ont été expulsés illégalement du squat qu’ils occupaient. Pour les aider, un voisin appelle la police… qui les a placés en garde à vue.

Lire ICI

Guerre d’Algérie : la France ouvre ses archives des affaires judiciaires et policières


Des soldats algériens gardent la Radiodiffusion Télévision française (RTF), le 3 mai 1962, à Alger. © AFP


Le texte officialisant l’ouverture des archives françaises relatives à la guerre d’Algérie entre le 1er novembre 1954 et le 31 décembre 1966 a été publié jeudi au Journal officiel. Ce geste avait été annoncé par Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture, début décembre.

Lire ICI

« Pour une réforme de l’IGPN »



Dans le prolongement du sujet sur l’IGPN, Blast vous propose l’entretien de Sarah Massoud en intégralité. La présidente du Syndicat de la Magistrature fait le constat que la problématique du contrôle de la police est avant tout une question de structure et de culture. De là, la magistrate propose des pistes pour imaginer une refonte de l’IGPN pour prévenir les dérives de la police, tout en soulignant qu’elles sont bien souvent la conséquence de choix politiques.

Voir ICI

A Calais, le gouvernement peine à justifier les images de lacération des tentes de migrants


Marlene Schiappa lors d’un déplacement à Calais (Pas-de-Calais), le 1er décembre 2021. FRANCOIS LO PRESTI / AFP


Documentées depuis plusieurs années lors des évacuations de camps, les dégradations ne résulteraient pas d’une « commande de l’État », selon Gérald Darmanin, qui a demandé qu’il y soit mis fin.

Lire ICI

« Comme d’habitude, cette opération n’a rien d’une mise à l’abri » : à Grande-Synthe, 400 personnes évacuées d’un camp de fortune


Le camp de migrants à Grande-Synthe, près du canal de Bourbourg, le jeudi 25 novembre. Crédit : Dana Alboz / InfoMigrants


Ce mardi 30 novembre, un énième camp de migrants a été évacué par les forces de l’ordre à Grande-Synthe, dans le nord de la France. Dans la ville, ces évacuations ont lieu « une fois par semaine, minimum », assurent les associations. Un « harcèlement » policier qui pousse toujours plus d’exilés à prendre la mer, au péril de leur vie.

Lire ICI

La Défenseure des droits s’interroge sur la vision « confrontationnelle » du maintien de l’ordre en France


Des forces de maintien de l’ordre lors d’une manifestation de « gilets jaunes » à Paris le 12 septembre 2020.  (GABRIELLE CEZARD / HANS LUCAS / AFP)


Dans une étude, elle souligne combien la question du maintien de l’ordre est devenue épineuse depuis 2016 et les manifestations contre la loi travail, et surtout depuis le mouvement des « gilets jaunes ».

Lire ICI

Briançon : les exilés contraints de prendre toujours plus de risques pour passer la frontière

Crédits : Julie Déléant


À la frontière franco-italienne, les assos constatent un afflux de migrants. Elles demandent le soutien de l’État, qui préfère renforcer sa chasse aux exilés. Pour échapper à la police, ces derniers prennent de plus en plus de risques.

Lire ICI

À Calais, le médiateur et les grévistes de la faim ne parviennent pas à s’entendre


Les trois grévistes de la faim réclament l’arrêt définitif des démantèlements de campements. Crédit : capture d’écran Youtube


À l’issue de deux jours de discussions entre les trois grévistes de la faim à Calais et Didier Leschi, le directeur de l’Ofii, aucune solution n’a été trouvée. Les premiers réclament l’arrêt des expulsions des camps de migrants, le second propose de prévenir les exilés avant les démantèlements pour qu’ils aient le temps de rassembler leurs affaires. Le dialogue est dans l’impasse.

Lire ICI

Calais : le ministère de l’Intérieur envoie un médiateur auprès des militants en grève de la faim en soutien aux migrants


Les deux militants et le prêtre en grève de la faim à Calais (Pas-de-Calais), le 18 octobre 2021. (MAXPPP)


Anaïs Vogel, Ludovic Holbein, Philippe Demeestère ont entamé une grève de la faim le 11 octobre dernier pour défendre le sort des migrants.

Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, se rendra mercredi 27 octobre à Calais pour une mission de médiation, a annoncé mardi le ministère de l’Intérieur. Depuis 15 jours, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein et le père Philippe Demeestère sont en grève de la faim dans l’église Saint-Pierre de Calais. Les grévistes réclament notamment l’arrêt des démantèlements des camps de migrants pendant la période hivernale.

Lire ICI

Contre les migrants, toujours plus de technologie


Un mannequin porte un casque équipé d’un dispositif de vision nocturne au salon Milipol 2021. – © Ludovic Marin / AFP


Reporterre s’est rendu au salon Milipol pour découvrir les innovations technologiques sécuritaires. Elles sont de plus en plus déployées pour repousser les migrants.

Lire ICI

À Calais, la grève de la faim d’un prêtre jésuite et de deux militants continue


À Calais, le 11 octobre 2021, un prêtre et deux militants ont entamé une grève de la faim pour protester contre les conditions de vie des migrants. Crédit : Capture d’écran Youtube


Depuis le 11 octobre, ils ne mangent ni n’avalent rien, à part de l’eau. Le prêtre jésuite Philippe Demeestère et deux autres militants associatifs ont entamé une grève de la faim pour réclamer l’arrêt des maltraitances des migrants de Calais. Onze jours plus tard, les récentes annonces du préfet n’ont pas suffi à mettre fin à leur grève.

Lire ICI