Projet de loi sur la fin de vie : les participants à la convention citoyenne veulent accentuer la pression



Alors que Michel Barnier veut relancer le débat, les 184 citoyens préparent une lettre ouverte pour tenter d’accélérer les choses et appuyer la demande de plusieurs parlementaires.

Imaginez avoir mis toute votre énergie à devenir un spécialiste de la fin de vie, à lire, à apprendre, à écouter des experts pendant des mois, en parallèle de votre travail, avec l’espoir d’aider à la fin des gens confrontés à la maladie ou à la souffrance d’un proche, pour que le texte de loi – nourri par ce travail – soit d’un coup balayé par la dissolution puis laissé dans un carton. C’est ce que vivent les 184 participants à la convention citoyenne sur la fin de vie qui ont décidé, selon les informations de franceinfo, d’écrire une lettre ouverte au gouvernement Barnier. Elle sera publiée dans les prochains jours.

Samedi 2 novembre : 17e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité



Un acquittement historique pour l’Aubois Bernard Pallot qui relance le débat sur l’aide à mourir


Ce mercredi 30 octobre 2024, les jurés de la cour d’assises ont acquitté Bernard Pallot. Il était accusé d’avoir assassiné son épouse le 11 octobre 2021 à Isle-Aumont. Une décision qui vient relancer les débats en France sur l’aide à mourir, l’euthanasie et la fin de vie.



Fin de vie : l’acquittement de Bernard Pallot est un message adressé « par le peuple français aux députés et sénateurs », estime Olivier Falorni


Bernard Pallot a étranglé son épouse atteinte d’une maladie incurable, « à sa demande ». Un « geste d’amour », a expliqué le sexagénaire au tribunal. « Il faut une loi pour répondre aux besoins des gens qui vont mourir », plaide Olivier Falorni, rapporteur général du projet de loi sur la fin de vie.



Acquittement du septuagénaire qui a tué sa femme en fin de vie : le parquet général fait appel


Moins de 24 heures après le verdict des assises de l’Aube qui acquittait Bernard Pallot, 78 ans, responsable de la mort de sa femme en fin de vie, le parquet général a fait appel de cette décision, fondée sur l’irresponsabilité pénale de l’accusé.

FIN DE VIE : LES DÉPUTÉS ADOPTENT L’ARTICLE INSTAURANT « L’AIDE À MOURIR », MAIS SUPPRIMENT LA POSSIBILITÉ POUR UN PROCHE D’ADMINISTRER LA SUBSTANCE LÉTALE



L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 6 juin, l’article 5 du projet de loi relatif à « l’accompagnement des malades et de la fin de vie », qui définit et instaure « l’aide à mourir ». Les députés ont, en revanche, retiré la possibilité pour un proche du malade d’administrer la substance létale, qui était prévue par le projet du gouvernement.

Cet article, au cœur du texte, instaure une « aide à mourir«  et en définit les grands principes. Selon le projet de loi, « l’aide à mourir consiste à autoriser et à accompagner une personne qui en a exprimé la demande à recourir à une substance létale« .



LE PROJET DE LOI SUR LA FIN DE VIE PERMETTRA-T-IL UNE “EUTHANASIE À LA CARTE” ?


Une publication postée sur Facebook affirme notamment que “l’aide à mourir”, instituée par un projet de loi examiné à l’Assemblée nationale, reviendrait à une “euthanasie à la carte”. Une position qui relève essentiellement d’une interprétation des débats en cours et loin d’être partagée par une série d’acteurs engagés sur le texte.


Tribune 

Euthanasie, transgenres, voile, IVG… : stop au paternalisme d’Etat !


Le professeur de droit Thomas Perroud se demande si l’Etat français ne compense pas son impuissance dans l’économie par une volonté de maîtriser les corps, et particulièrement les plus vulnérables. Le cas de l’euthanasie est un exemple parmi de nombreux autres.


Aide à mourir : ce que contient le projet de loi sur la fin de vie, examiné à l’Assemblée nationale à partir de lundi


Le texte du gouvernement, retouché par les députés en commission, arrive dans l’hémicycle, lundi après-midi, pour environ deux semaines de débats, avant un vote solennel le 11 juin.

Le projet de loi sur la fin de vie entre dans l’arène du Palais-Bourbon. Le texte visant à renforcer l’accès aux soins palliatifs et à légaliser l’aide à mourir est examiné à l’Assemblée nationale, lundi 27 mai, à partir de 16 heures. Durant deux semaines, les élus vont se pencher sur ce projet aussi attendu que redouté, présenté par le gouvernement en avril. Le document arrive dans l’hémicycle dans une version remaniée par les députés en commission, où ont notamment été modifiées certaines des conditions d’accès à un suicide assisté ou à une euthanasie. Le critère du « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » a ainsi été remplacé par celui, jugé plus large, d’une affection « grave et incurable en phase avancée ou terminale ».

Ce que contient le projet de loi.

Copie du courrier adressé ce jour à Mmes Vanina PAOLI-GAGIN, Evelyne PERROT, sénatrices et Mme Valérie BAZIN-MALGRAS, députée de l’Aube

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Fin de vie


France: début des examens de la commission spéciale sur la fin de vie


En France, l’examen du projet de loi sur la fin de vie commence ce lundi 13 mai. Pendant une semaine, la commission spéciale de députés, créée face à l’enjeu et la complexité du sujet, va analyser près de 2 000 amendements déposés par les parlementaires. 

Les députés donnent le coup d’envoi ce lundi – d’abord en commission, puis à partir du 27 mai dans l’hémicycle – de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, qui prévoit d’ouvrir pour la première fois en France une « aide à mourir » pour certains patients. Cette réforme sociétale est attendue, mais est aussi source d’inquiétudes.



Aide à mourir : des malades confient leurs espoirs et leurs craintes sur le projet de loi examiné à l’Assemblée nationale


Les députés entament, lundi, en commission spéciale, l’examen du texte sur la fin de vie. Des patients veulent faire entendre leur voix dans ce débat qui les concerne directement.

Stéphane n’a « pas trop le temps d’attendre ». Ce cadre commercial de 58 ans est atteint, depuis 2019, d’un cancer colorectal, qui s’est étendu au foie. Après avoir subi 89 séances de chimiothérapie et éprouvé « tous les protocoles existants », le voilà sur liste d’attente pour bénéficier d’une nouvelle molécule, peut-être sa dernière chance. « Je peux l’avoir demain comme dans six mois ou jamais, réalise-t-il. Je suis en fin de parcours thérapeutique, alors, forcément, je m’intéresse de près au projet de loi sur la fin de vie.« 



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DÉBAT PUBLIC ORGANISÉ PAR LA MGEN SUR L’ACCOMPAGNEMENT À LA FIN DE VIE.

Avec la participation d’Aurélie Daunay, adhérente MGEN, atteinte d’un cancer incurable, qui apportera son témoignage à propos de sa situation, de ses souhaits et des insuffisances de la législation actuelle et de Jean-Louis Touraine, Professeur de médecine et député honoraire.

Cette rencontre sera l’occasion d’un débat très ouvert sur trois thématiques principales : les insuffisances de la législation actuelle, la nécessaire complémentarité entre des soins palliatifs de qualité et l’aide active à mourir, les avancées et aussi les limites du nouveau projet de loi.


Mardi 14 mai à 18h30 Lycée des Lombards, 12 Avenue des Lombards, Troyes

Petite revue sélective de la presse du 10 avril


GAZA


Les ravages de six mois de guerre à Gaza

 

Attaque sur Rafah, libération des otages : l’avenir de Gaza suspendu aux négociations du Caire

 

Joe Biden critique «l’erreur» du gouvernement Nétanyahou


Fin de vie


Le mot du président de l’ ADMD


Fin de vie : ce que permettra ou non la loi française, par rapport aux situations les plus observées à l’étranger


Projet de loi « fin de vie » : pour accéder à l’aide à mourir, voici les cinq conditions à remplir


Comment le projet de loi présenté par le gouvernement prend soin de ménager les professionnels de santé


Pourquoi le gouvernement refuse de parler de « suicide assisté »


« Il faut aller plus loin, nous voulons l’euthanasie ou le suicide assisté »


« Il y a la théorie et la réalité », Emmanuel est atteint d’une tumeur cérébrale et milite pour le droit à une mort digne


Union européenne: pacte asile et immigration



Dernière ligne droite pour le vote du pacte asile et migration


Que contient le pacte sur la migration et l’asile, sur lequel le Parlement européen se prononce mercredi ?


Les enfants pourraient être fichés dès six ans


Ukraine

 


Crimes de guerre en Ukraine: la priorité est de juger ceux «commis contre la population»


Fonction publique


Le ministre Stanislas Guerini veut « qu’on lève le tabou du licenciement » pour les fonctionnaires qui « ne feraient pas leur boulot »


Trois questions sur les propos du ministre Stanislas Guerini qui veut « lever le tabou du licenciement »


Sûreté nucléaire


La fusion décriée de l’ASN et l’IRSN définitivement adoptée au Parlement, après le feu vert du Sénat


RECONNAISSANCE FACIALE


GÉRALD DARMANIN VEUT ENTERRER « L’AFFAIRE BRIEFCAM »

FIN DE VIE : EMMANUEL MACRON PROPOSE UNE VOIE ÉTROITE ENTRE EUTHANASIE PASSIVE ET SUICIDE ASSISTÉ


Le gouvernement présentera un projet de loi pour une “aide à mourir” en Conseil des ministres en avril. Une petite révolution, puisqu’abréger la vie d’un patient est aujourd’hui un crime puni par le code pénal.

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Fin de vie : des soignants «consternés» mais l’ensemble de la communauté médicale divisée


« Aide à mourir » : « Il faut relativiser la vision d’un corps médical farouchement opposé »


Nous en avons marre d’attendre !

Fin de vie : Emmanuel Macron a envie « d’aller le moins loin possible, et le moins vite possible », selon un ministre


Le gouvernement doit notamment arbitrer sur les critères fixés pour le recours au suicide assisté, l’euthanasie ayant déjà été écartée des discussions.

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Fin de vie : «Le peu de cas que l’on fait de la volonté des patients pose problème»



Alors qu’une réunion doit se tenir ce vendredi à l’Elysée sur projet de loi sur la fin de vie, le professeur Jean Reignier, chef du service de réanimation au CHU de Nantes, estime que légaliser l’aide active à mourir est le seul moyen d’imposer le dialogue avec les patients en fin de vie et de respecter leur choix.

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« Pour moi, ça s’appelle l’humanisme » : une patiente explique son choix de l’euthanasie dans un documentaire présenté par Marina Carrère d’Encausse

Fin de vie : la convention citoyenne juge « nécessaire » d’autoriser le suicide assisté et l’euthanasie et appelle à « des changements profonds »


Dans leur rapport final, les 184 citoyens interpellent d’une seule voix le gouvernement sur une « inégalité d’accès » aux soins palliatifs en France. Ils se prononcent plus prudemment en faveur d’une aide active à mourir, sous conditions.

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Un projet de loi sur l’aide active à mourir avant la fin de l’été !

Spécial présidentielle


Élection présidentielle : écrivains, l’abstention générale ?


On a peu entendu les auteurs pendant cette campagne. Auraient-ils déserté le terrain politique ? Pas sûr. La preuve par vingt-six écrivains…

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Le rapport du Giec? Les candidats à la présidence s’en fichent

– © Camille Besse/Reporterre


Le prochain président de la République aura un rôle majeur : il reste seulement trois ans pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, révèle le Giec. Pourtant, la plupart des candidats sont indifférents à la publication de son dernier rapport.

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Suicide assisté, euthanasie, sédation profonde… Ce que proposent les candidats à l’élection présidentielle sur le thème de la fin de vie

Les candidats de gauche plaident pour une nouvelle loi instaurant le suicide assisté. A droite, on réclame une meilleure application des textes existants sur la fin de vie. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)


Contrairement à d’autres sujets de société, la question de la fin de vie s’inscrit dans un clivage politique traditionnel. Les six candidats de gauche se prononcent pour une nouvelle loi instaurant le suicide assisté, tandis qu’à droite on réclame une meilleure application des textes existants.

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L’euthanasie, futur débat au cœur de la présidentielle ?

(Illustration François Destoc)


Liberté de choix ou régression éthique porteuse de dérives ? Sensible et clivant, le débat sur l’euthanasie n’est pas nouveau, mais va sans doute marquer plus que jamais la campagne présidentielle.

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