Fin de vie, le manifeste des 109 pour faire évoluer la loi


Manifeste signé par 109 personnalités appelant le Président de la République à faire évoluer la loi sur la fin de vie.

« Chaque année, des Françaises et des Français, atteints de maladies graves et incurables, sont confrontés à des souffrances physiques et morales que les traitements ne parviennent plus à soulager. Ils demandent à leur médecin de les aider à mourir et se heurtent à un refus, condamnés à subir une fin de vie longue et douloureuse, en contradiction avec leur volonté libre et réfléchie.

Chaque année, des Françaises et des Français, qui font face aux mêmes maladies et aux mêmes tourments, partent à l’étranger pour pouvoir y mourir, contraints de se rendre dans des pays où le suicide assisté et l’euthanasie sont des pratiques légales.

Ces Françaises, ces Français ne sont pas seuls. Nous sommes leurs conjoints, leurs enfants, leurs frères, leurs sœurs, leurs familles, leurs amis. Nous sommes celles et ceux qui ont cherché le bon médecin, qui avons pris des trains et franchi des frontières, et qui nous sommes résolus à tout faire pour que chacun, que chacune puisse finir ses jours comme il ou elle l’a décidé. Nous estimons que la loi française, qui interdit l’aide active à mourir, est injuste.

C’est pourquoi nous appelons aujourd’hui le président de la République, Emmanuel Macron, la Première ministre, Elisabeth Borne, ainsi que les parlementaires à prendre la mesure de ces drames et à réformer la loi. »

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PACTE PROGRESSISTE SUR LA FIN DE VIE

D’ici et d’ailleurs


Ultra-droite : les services de renseignements inquiets de la résurgence de la violence des groupuscules


Coupe du monde 2022 : comment l’extrême droite tente de récupérer la balle sur le terrain politique


775 personnes qui vivaient sur le camp de La Chapelle ont été mises à l’abri


Enfants placés : le gouvernement lance un audit des foyers d’accueil après la fermeture d’une structure privASEée non agréée


De la nécessité de respecter la parole du patient en général, et en matière de fin de vie en particulier


Ukraine: des salles de torture pour enfants auraient été découvertes dans la région de Kherson


Qatar : La Coupe du monde de la FIFA s’achèvera sans indemnisation pour les travailleurs migrants


Législatives en Tunisie, un scrutin boycotté par l’opposition

Fin de vie, sédation, aide active à mourir : de quoi parle-t-on ? Où en est le débat en France ?


La convention citoyenne sur le sujet débutera le 9 décembre. Elle devrait rendre en mars 2023 des travaux permettant, selon Emmanuel Macron, « à la société de prendre en compte les évolutions indispensables sur cet immense sujet ».

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Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité


Faire du droit de mourir dans la dignité une réalité pour tous.

Fin de vie: le Comité d’éthique juge possible une aide active à mourir strictement encadrée

llustration fin de vie (kazuma seki/Getty Images)


En se prononçant ce mardi, le CCNE relance le débat qui anime la France depuis une trentaine d’années. Emmanuel Macron, qui juge le système actuel «assez imparfait», souhaite lancer une convention citoyenne.

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Spécial présidentielle


Élection présidentielle : écrivains, l’abstention générale ?


On a peu entendu les auteurs pendant cette campagne. Auraient-ils déserté le terrain politique ? Pas sûr. La preuve par vingt-six écrivains…

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Le rapport du Giec? Les candidats à la présidence s’en fichent

– © Camille Besse/Reporterre


Le prochain président de la République aura un rôle majeur : il reste seulement trois ans pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C, révèle le Giec. Pourtant, la plupart des candidats sont indifférents à la publication de son dernier rapport.

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Suicide assisté, euthanasie, sédation profonde… Ce que proposent les candidats à l’élection présidentielle sur le thème de la fin de vie

Les candidats de gauche plaident pour une nouvelle loi instaurant le suicide assisté. A droite, on réclame une meilleure application des textes existants sur la fin de vie. (JESSICA KOMGUEN / FRANCEINFO)


Contrairement à d’autres sujets de société, la question de la fin de vie s’inscrit dans un clivage politique traditionnel. Les six candidats de gauche se prononcent pour une nouvelle loi instaurant le suicide assisté, tandis qu’à droite on réclame une meilleure application des textes existants.

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Thérèse Clerc, une vieille cool

Thérèse Clerc, 1927-2016, militante féministe


Lettre à une militante du « grand âge »

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Orpea : l’ancien directeur avait revendu un paquet d’actions avant la sortie du livre

L’ancien directeur d’Orpea aurait revendu un paquet d’actions après avoir appris la préparation du livre-enquête « Les Fossoyeurs ». (Bertrand Guay/AFP)


Selon le Canard enchaîné, l’ancien directeur général d’Orpea Yves Le Masne a empoché près de 590 000 euros l’été dernier en revendant des actions, peu de temps après avoir appris la préparation du livre « Les Fossoyeurs ». La ministre Brigitte Bourguignon dénonce un « cynisme pur ».

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L’euthanasie, futur débat au cœur de la présidentielle ?

(Illustration François Destoc)


Liberté de choix ou régression éthique porteuse de dérives ? Sensible et clivant, le débat sur l’euthanasie n’est pas nouveau, mais va sans doute marquer plus que jamais la campagne présidentielle.

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Le message militant de Christian Rauth en faveur du droit de mourir dans la dignité.

«Sans les aidants, notre système de santé n’aurait pas tenu le coup»


Photo d’illustration. (Maskot/Getty Images)


Il faut se souvenir qu’en mars 2020, les hôpitaux ont demandé aux familles de venir chercher leur parent pour libérer des lits. Les aidants ont alors agi comme des co-soignants. Ils ont soutenu le système de santé en accueillant leur proche chez eux, en effectuant eux-mêmes les gestes médicaux. Une tribune de Claudie Kulak qui participera au Forum Libé mercredi 13 octobre.

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530 000 personnes âgées « en situation de mort sociale »


La crise sanitaire a eu un impact extrêmement fort sur la solitude des personnes âgées. (Archives Lionel Le Saux/Le Télégramme)


Plus d’un demi-million de personnes âgées ne rencontrent jamais ou quasiment jamais d’autres personnes… Un nombre qui a augmenté de 77 % en quatre ans, alerte l’association Les Petits frères des pauvres, dans une étude publiée ce jeudi.

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Grâce à la Suisse, Alain Cocq a pu devenir maître de sa fin de vie.

Alain Cocq dans son lit médical, à Dijon, le 6 juin 2021. (JEFF PACHOUD / AFP)

 
Alain Cocq a bénéficié d’un suicide assisté à Berne, ce mardi 15 juin 2021. Le président de l’ADMD était à ses côtés.


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Vivre en EHPAD…. ce n’est pas une vie

par Jean Camus


Les établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ont connu ces derniers temps des turbulences que l’on a du mal à mesurer. Beaucoup de silence autour de ces établissements, comme si on avait honte, que le grand public ne devait pas connaître la dure réalité.

Le nom de l’établissement porte en lui-même son lot de  « charges », non pas rédhibitoires, lourdes de sens cependant, qui cumulées constituent un véritable enfer pour les personnes hébergées, résidents(es). D’ailleurs ce mot « résident » résonne d’une signification mortifère, c’est plus souvent pour le résident une « assignation à résidence » qu’un choix mûri, réfléchi, qu’une décision prise en pleine conscience. C’est une option par défaut, « imposée » par d’autres, par le système qui fait de ces personnes des êtres dépourvus de tout.

L’âgisme, ou grand âge, ou vieillesse oblige à des choix dans une acception mercantile qui considère qu’on est trop vieux pour accéder à un service de qualité, une prestation de qualité, un lien social sans prendre en considération les besoins, les aspirations de la personne.

 C’est l’âge de la diminution, de la perte partielle ou totale de ses capacités sensorielles ; de l’audition, de la vue, du contrôle des autres fonctionnalités, de la mobilité générale, de la motricité manuelle fine. Le résident diminué dans des  compétences  naturelles qui faisaient de lui une personne autonome, indépendante, capable de se prendre en charge, vit une régression importante, un retour en enfance, une vie réduite à celle d’un nourrisson qu’il n’est plus. Comment faire pour changer les piles d’un appareil auditif avec des doigts gourds d’arthrose, que l’on doit faire manger avec une petite cuiller, que l’on doit aider aux toilettes. Plus d’intimité corporelle. Le résident doit abdiquer malgré lui son intégrité, sa dignité.

La vie ne peut être réduite au maintien en vie.

Ici une formule audacieuse, « vivre est pire que mourir » Judith Butler (Le vivable et l’invivable, Judith Butler et Frédéric Worms, PUF). Cette vie vivable donne valeur dans le sentiment d’appartenance sociale, une vie qui fait écho dans le monde économique.

C’est certainement inacceptable, une perte de l’estime de soi, cette relégation des personnes dépendantes constitue une vraie ségrégation sociale, une discrimination que personne ne nomme. Cette vulnérabilité a provoqué un ressenti de néant. Le résident n’est plus dans le « nous », dans les uns « dans » les autres, dans le discours collectif.

Cette disqualification du vieillissement là encore touche plus les femmes que les hommes, elles vieillissent plus longtemps, leurs retraites sont souvent plus faibles.

Le temps manque à un personnel surchargé, en nombre insuffisant, quelques fois réduit pour cause de maladie, pressé par la direction de l’établissement qui « gère » ce lieu particulier comme une entreprise. Avec les personnes dépendantes, les interventions ne peuvent être planifiées à la minute, il faut du temps pour faire.  Ce temps minuté, contrôlé altère les relations résidents/personnel. Choc frontal inconciliable de deux aspects de cette vie partagée en Ehpad, le personnel n’a pas le temps quand le résident ne sait que faire d’un temps trop long pour lui.

La pandémie a ajouté son lot de contraintes imposées par les établissements. La vie dans certains Ehpad n’est plus en ces temps de Covid qu’un « tunnel de restrictions », de privations, d’une liberté hautement surveillée. Des témoignages évoquent des réalités dures « nous avons été tels des prisonniers sans avoir le droit de sortir, de rencontrer âme qui vive ». « Maman a perdu dix ans en quelques mois ». « Dix semaines à piétiner dans la chambre c’était long en dépit des mots mêlés, du sudoku, et d’un peu de couture ».

Ayant perdu tout contrôle sur leur vie, le sentiment d’abandon, le fardeau d’inutilité occupent l’essentiel des pensées des résidents avec des effets délétères sur la santé. Idées noires, dépression, tentatives de suicides……….

Quel sens pour la vie, si réduite à ses seules productions économiques, à son utilité marchande. Juste un compte en banque ? Le travail n’a pas toujours occupé cette place centrale dans la vie, dans la Grèce antique, le travail était l’œuvre des esclaves, donc objet plus ou moins de mépris.

Victor Haddad, gériatre et praticien hospitalier s’indigne dans une tribune au « Monde » ; les personnes âgées ont été fragilisées par l’interdiction des visites, sans pour autant que celle-ci empêche des milliers de morts. Des proches de résidents déplorent les « abus de pouvoir » de certains directeurs et le manque de fermeté du gouvernement. Bien tardivement, Brigitte Bourguignon, ministre chargée de l’autonomie, face aux critiques des familles, propose un document pour mettre fin « aux situations abusives… ». Claire Hédon, défenderesse des droits, dans un rapport, mai 2021, met en exergue l’accentuation depuis la crise des « atteintes aux droits des résidents, plus particulièrement leur droit au maintien des liens familiaux ».

Des morts invisibles, en toute discrétion, sans les familles au début de la crise, ces morts qui n’ont pas été pleurés collectivement. Ces disparus, sans accompagnement, comme des pestiférés, des parias, sans le rituel du deuil. N’étaient-ils pas dignes d’être pleurés comme les autres ? Pas de commémoration ? Les pouvoirs publics seraient bien inspirés d’organiser une journée de deuil national consacré aux morts, à ces disparus anonymes, aux soignants et aux Français touchés par l’épidémie.

La fin de vie, le grand âge sont des impensés des pouvoirs politiques. Déjà en 2003, la canicule avait causé un nombre important de décès. Aucune leçon n’a été tirée. En 2020 le gouvernement n’était pas préparé, a réagi à contre sens. Les mensonges, les annonces à la télévision aux JT du soir, les décomptes macabres surtout dans le but de faire peur ont provoqué un choc, un redoublement de l’angoisse générale, une perte de crédibilité de l’État, des résistances à accepter les consignes de sécurité.

La réforme de la dépendance semble sur les rails (B. Bourguignon nommée à cet effet, à l’été 2020, ministre déléguée à l’autonomie) ; une réforme parfaite pensent certains pour un second mandat…… « En 2030, demain, un tiers de la population aura plus de 65 ans donc c’est un projet de société, qui ne doit pas être regardé comme un coût mais comme un investissement » B. Bourguignon.

La vieillesse, le grand âge ne sont pas forcément des fatalités contre lesquelles on ne peut rien. Nos sociétés, hautement « technologisées » ont peiné à trouver la parade. Cette pandémie doit nous obliger à repenser le sens de la vie, à repenser le sens à donner à la vie.

La résilience de certains ne peut pas être la solution d’un mode de vie, de la manière de faire société, les plus forts édictant les règles. On mesure le degré de civilisation d’une société à la façon dont elle accompagne les jeunes, les personnes âgées dépendantes, ses populations fragiles, vulnérables.  

JC

Sainte Savine, mai 2021

Du 24 au 31 mai 2021, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité investit le terrain…



Une semaine de mobilisation dans toute la France.


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Euthanasie : l’adoption de la proposition de loi compromise avec 3 000 amendements déposés à l’Assemblée


Des députés du groupe LRM à l’Assemblée nationale à Paris, mardi 2 mars 2021. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR « LE MONDE 


Malgré un large soutien, la proposition de loi ouvrant un droit à « une fin de vie libre et choisie » du député Olivier Falorni n’avait pu être adoptée début avril, face à des milliers d’amendements déposés par quelques élus Les Républicains.


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Droits des résidents en Ehpad : « Pandémie ou non, l’entrave à la liberté existe 24 heures sur 24 »


LOIC VENANCE / AFP


Ce mardi 4 mai, la Défenseure des droits a rendu son rapport concernant les droits et la dignité des personnes âgées. Des droits « gravement entravés » pendant la crise sanitaire.


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Yaël Braun-Pivet veut le « droit de choisir » en fin de vie


Ludovic MARIN / AFP

La présidente LREM de la commission des Lois à l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet revendique le “droit de choisir sa fin de vie”, prenant le contre-pied du gouvernement. 

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Euthanasie. Le Sénat s’oppose au « droit à mourir dans la dignité »


Jacques Demarthon/AFP


Le Sénat a supprimé de l’article 1er de la proposition de loi de Marie-Pierre de La Gontrie visant « à établir le droit à mourir dans la dignité ». La sénatrice PS a annoncé le retrait de son texte.

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Fin de vie : lettre ouverte à Emmanuel Macron



Nous interpellons le Président de la République dans une tribune publiée dans le Journal Le Monde daté du mercredi 3 février […]

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